Coopération RDC-Chine : 25 entrepreneurs et scientifiques chinois à Kinshasa

Des soldats des FARDC se sont introduits dans la nuit de mardi à mercredi 26 février dans le couvent des prêtres de la paroisse « Regina Caeli » de Lukanga.
Ils ont intimidé les occupants des lieux, en leur demandant de l’argent et en tirant des coups de feu en l’air.
Incapables d’accéder au couvent, ils se sont alors dirigés vers la maison des prêtres, située non loin du couvent des sœurs.
Ils ont menacé les prêtres de mort et exigé une somme de 5 millions de francs congolais, faute de quoi ils allaient les tuer.
Les prêtres ont eu la vie sauve grâce à l’intervention des Wazalendo cantonnés non loin de la paroisse, mais aussi des autorités militaires locales.

2025-03-252025-03-252025-03-252025-03-25Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/24-30/daniel_ngoy_mulunda_daniel_22_jpg_711_473_1.jpegLes rumeurs sur un prétendu décès du pasteur Daniel Ngoy Mulunda, ancien président de la CENI, a fait réagir la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP).
Arrêté le 18 décembre 2024 en Zambie, Ngoy Mulunda est depuis détenu en RDC, dans un lieu gardé secret.
L’organisation espère voir Ngoy Mulunda être déféré « devant son juge naturel s’il y a une infraction retenue contre sa personne ».
À défaut, la Fondation Bill Clinton demande « sa libération pure et simple » et « l’autorisation de visite de sa famille ou ses avocats », tout en accusant en même temps les autorités congolaises de violer la Constitution et la Convention de Genève sur les réfugiés.
En cas de confirmation de la nouvelle du décès de l’ancien président de la CENI, la Fondation Bill Clinton pour la paix espère voir l’ouverture d’une « enquête indépendante et sérieuse » et des poursuites contre les auteurs.

La sortie de ces trois personnalités de la prison de Makala fait suite à une décision de liberté conditionnelle prise par le Ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux Constant Mutamba.
Cette décision intervenait après son arrestation le 2 septembre 2024 et son procès pour des propos tenus fin août à Lubumbashi.
De son côté, après 21 mois de détention provisoire à la prison centrale de Makala, l’opposant Mike Mukebayi venait d’être condamné, vendredi 21 février, à 30 mois de servitude pénale, par la cour d’appel de Kinshasa/Gombe.
Pour ce cadre de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chapwe, la Cour avait retenu comme infraction “faux bruits” à la suite de son passage dans une émission dans une télévision de la place.
Bien avant ces nouvelles libérations, un autre opposant avait quitté la prison centrale de Makala.