Naufrage de la baleinière “JADOS” sur le fleuve Congo : 22 morts confirmés

Ces actes incluent des assassinats ciblés, des pillages, des viols et des recrutements forcés de jeunes dans les zones sous leur occupation, particulièrement dans l’est du pays.
Selon le VPM Jacquemain Shabani, entre le 10 et le 14 mars 2025, l’armée rwandaise et l’AFC-M23 ont commis 62 assassinats ciblés et exécutions sommaires, dont 17 viols et plusieurs cas de pillages dans les zones occupées.
Enlevé le 3 mars à l’hôpital CBCA, il a été torturé pendant dix jours par des militaires rwandais avant de mourir.
Il a précisé que ces crimes, orchestrés par le gouvernement rwandais, continueront d’être documentés et que des mesures seront prises pour garantir que justice soit rendue aux victimes.
Dans le même communiqué, le vice-Premier ministre a annoncé un renforcement des troupes de la Force spéciale rwandaise sur les axes Walikale et Masisi, au Nord-Kivu, ainsi que dans les hauts plateaux de Minembwe.

« Le Président (de la République) veut l’unité et la cohésion nationale pour défendre ensemble la Nation », a-t-il déclaré, à la neuvième journée des Consultations politiques qui se tiennent à Kinshasa la capitale de la RDC.
Dans le cadre des recommandations pour le futur gouvernement, Adolphe Muzito, a souhaité l’augmentation du budget national, afin de mieux faire face aux défis sécuritaires.
« Cela nous permettra également d’acquérir des armes dans le but de repousser l’armée rwandaise hors de notre territoire », a-t-il suggéré.
« Comme je l’ai dit tantôt, le Président Tshisekedi et son Gouvernement ont beaucoup des réalisations positives dans le secteur économique.
Aujourd’hui, il y a beaucoup de projets d’infrastructures réalisés et d’autres en cours notamment l’interconnectivité des provinces et particulièrement à Kinshasa, avec la construction des Rocades », a-t-il soutenu.

La situation sécuritaire à Uvira, dans le Sud-Kivu, reste encore volatile depuis plusieurs semaines après les affrontements entre les wazalendo et les militaires FARDC ayant fui la guerre à Bukavu et à Goma.
Ces confrontations armées qui ont duré au moins trois jours ont fait 27 morts, selon les sources humanitaires.
À l’hôpital général de référence d’Uvira, le personnel médical tente de faire face à l’afflux des blessés dès le 17 février.
Au moins 70 blessés sont admis aux soins alors qu’une flambée de choléra continue de faire des victimes, indique à ACTUALITE.CD des sources hospitalières.
Lire: RDC: le choléra fait rage parmi les militaires à Uvira, déjà une quarantaine de casCes affrontements qui se sont répandus à Uvira ont affecté les activités socioéconomiques.