Mbandaka: préparatifs d’une exposition temporaire en marge de la journée internationale des musées

Le ministre de la Santé, Hygiène et Prévoyance sociale a présenté ce lundi 9 décembre 2024 un rapport sur la situation épidémiologique de la Mpox, ou variole du singe, en République démocratique du Congo (RDC), pour la semaine 49.
Au cours de cette période, 604 nouveaux cas suspects ont été signalés, dont 8 confirmés, sans enregistrer de décès.
Depuis le début de l’épidémie en RDC, le pays a enregistré 53 860 cas suspects, dont 11 984 investigués, et 1 255 décès parmi les cas suspects.
Le taux de létalité des cas suspects est de 2,33 % pour la semaine 49, contre 2,39 % la semaine précédente.
Lors d’une conférence de presse tenue le 5 décembre dernier, le ministre de la Santé, Roger Nkamba, a souligné que les provinces les plus touchées par l’épidémie restent l’Équateur, le Sud-Kivu, la Tshopo, le Sankuru et le Bas-Uélé.

Dans la capitale Kinshasa, de nombreux employés d’organisations internationales ont déjà plié bagages par crainte que des “événements” ne surviennent.
M. Lourenço a pris la semaine dernière la présidence tournante de l’Union africaine, qui l’avait désigné médiateur pour résoudre la crise en RDC.
Le président rwandais Paul Kagame a déjà affirmé dans la presse ne pas être “intimidé” par d’éventuelles sanctions.
L’ONU, l’UE et l’UA, qui n’a jamais explicitement mentionné le Rwanda dans le contexte de cette crise, redoutent que le conflit ne tourne en guerre régionale.
Mais peu de signaux clairs, à part une convocation par le ministère britannique des Affaires étrangères du plus haut diplomate rwandais à Londres, n’ont été donnés à Tshisekedi dans la guerre diplomatique qu’il mène contre Kigali.