Sanctions contre Rwanda : le rapport du périple européen du Sénat-RDC présenté aux sénateurs

Les processus de Luanda (Angola) et de Nairobi (Kenya) seront fusionnés dans les prochains jours.
C’est l’une des résolutions du sommet conjoint des chefs d’État et de gouvernement de la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC).
Le Sommet conjoint a réaffirmé le rôle crucial des processus de Luanda et de Nairobi et a ordonné que les deux soient fusionnés dans un processus de Luanda/Nairobi.
Ce sommet des chefs d’État et gouvernements a été précédé par les travaux de la réunion conjointe du Conseil des ministres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE).
Il sied de signaler que si Félix Tshisekedi n’a pas effectué le déplacement, plusieurs autres Chefs d’État sont présents à Dar-es-Salaam en Tanzanie.

Devant les conférenciers, composés des scientifiques, des étudiants et autres personnalités de marque, réunis dans la salle Guy Loando, à la faculté de droit de l’UNIKIN -Université de Kinshasa-, l’ancien vice-président de la Chambre basse du Parlement a souligné que l’heure est arrivée, afin que les Congolais réfléchissent sur la Constitution actuelle.
Pour cette énième célébration, les participants ont réfléchi sur ce thème : l’agression rwandaise de la RDC, la Constitution et la réponse de la Communauté internationale.
Le constitutionnaliste André Mbata a, dans son exposé, fait remarquer la nécessité pour tout Congolais, toute tendance confondue, à défendre la souveraineté nationale, face aux velléités belliqueuses et expansionnistes du Rwanda.
“L’agression dont nous sommes victimes aujourd’hui nous impose de réfléchir davantage sur notre Constitution.
En rapport avec la démarche enclenchée par la CENCO et l’ECC au nom de la cohésion nationale, le Professeur André Mbata a indiqué que cette initiative est organisée par des personnes qui se sont liguées avec l’administration rwandaise.

Le conseil suprême de la société civile congolaise recommande au président de la République, commandant suprême des Forces armées de la RDC, de décréter en urgence et par procédure constitutionnelle, l’état de siège dans la province du Sud-Kivu.
Cette structure citoyenne l’a fait savoir dans une déclaration devant la presse vendredi 24 janvier à Kinshasa.
« Le conseil suprême de la société civile congolaise est très inquiet d’apprendre que l’ennemi est déjà présent dans la province du Sud-Kivu.
Nous demandons au président de la République de décréter en urgence et par procédure constitutionnelle, l’état de siège dans le Sud-Kivu.
Les gens se trompent ; lorsqu’il confond l’état de siège et ses animateurs.