C’est ce que révèle une nouvelle note d’analyse publiée par le centre de recherche Ebuteli, qui qualifie le CNSA d’« institution fantôme ».
Malgré l’inactivité croissante de ses membres et l’absence de mandat clair, le CNSA a continué de bénéficier de financements publics, quoique de manière irrégulière.
Une situation qui soulève des questions sur la gestion des deniers publics, alors que le pays traverse une crise budgétaire et sécuritaire aiguë.
Une critique reprise par Ebuteli, qui appelle soit à réformer profondément le CNSA, en recentrant ses missions sur la médiation politique, soit à le supprimer purement et simplement, en transférant ses fonctions à une entité plus crédible.
Ce choix avait confirmé le déclin du CNSA, déjà affaibli par des soupçons de proximité entre son président Joseph Olenghankoy et le M23, évoqués dans certains cercles proches du pouvoir.
Author(s): actualite.cd
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