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Conflit à l’Est : une longue et tumultueuse histoire entre la RDC et le Rwanda sur fond de protection d’une minorité tutsie discriminée et de convoitise de minerais
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Conflit à l’Est : une longue et tumultueuse histoire entre la RDC et le Rwanda sur fond de protection d’une minorité tutsie discriminée et de convoitise de minerais
2025-03-042025-03-042025-03-042025-03-04Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/3-9/kigali_et_londres_accord_sur_les_migrants_04_mars_2025_1.jpgKigali contre-attaque une semaine après l’annonce de sanctions britanniques contre le Rwanda pour son implication aux côtés du M23 dans le conflit à l’est de la République démocratique du Congo.
Kigali demande à Londres de payer le solde manquant de l’accord controversé sur l’envoi au Rwanda de migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni.
« Les autorités britanniques ont trahi cette confiance », poursuit-elle, en prenant « des mesures punitives injustifiées pour contraindre le Rwanda à compromettre sa sécurité nationale ».
Dans ce contexte, le pays demande au Royaume-Uni de s’acquitter du règlement du solde de l’accord migratoire.
Avant l’abandon du projet controversé en juillet 2024, près de 280 millions d’euros avaient déjà été versés par Londres à Kigali sans qu’un seul migrant n’arrive sur le territoire rwandais sous cet accord.
Kinshasa, 04 mars 2025 (ACP).- Le projet de développement multi sectoriel « Kin Elenda « a été vulgarisé, lundi, auprès des chefs de quartiers de la commune de Ngaliema, dans l’ouest de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, lors des consultations publiques organisées par l’Hôtel de ville.
«+Kin Elenda+ c’est le projet du gouvernement congolais de développement multi sectoriel et de résilience urbaine, c’est un projet salutaire pour la capitale et il est axé sur les infrastructures et les investissements de proximité avec l’appui financier de la Banque mondiale.
« Kin Elenda« vient résoudre certains problèmes de Kinshasa pour qu’elle soit une ville résiliente», a déclaré le docteur Elie Bakapa, chargé de lutte basé sur le genre au sein du projet « Kin Elenda ».
«Nous avons déjà réalisé quelques projets, notamment la réhabilitation d’un poste de la Société nationale d’électricité (SNEL), la construction de la route Luemba et la construction de la maison communale de Nd’jili, la réhabilitation de la Snel Kimwenza, le site Kilanga et la construction des caniveaux de protection de la communauté de Kimwenza», a-t-il révélé.
Au cours de ces consultations publiques organisées pendant un jour par l’Hôtel de ville de Kinshasa, il était question d’échanger avec les chefs de quartiers et leurs collaborateurs autour du projet de développement multi sectoriel initié par le gouvernement congolais.
Uvira, 04 mars 2025 (ACP).– Le port public de Kalundu est de nouveau opérationnel après une période de panique, a affirmé, mardi à Uvira, chef-lieu provisoire du Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, le chef dudit port au cours d’un entretien avec l’ACP.
«Le port de Kalundu, 2ème de la RDC est de nouveau opérationnel.
La panique a fait que les armateurs puissent s’écarter, mais avec l’appui des Forces armées du pays (FARDC) et nos jeunes Wazalendo, nous respirons encore.
Les bateaux qui n’étaient plus opérationnels, il y a 4 jours qu’ils sont revenus et ont repris le trafic», a déclaré le chef de port, Wisstan Isumbelo Salumu.
Le port public de Kalundu est une société de transport multimodale qui ouvre la partie orientale de la République démocratique du Congo au monde extérieur avec une connexion directe avec la Tanzanie, la Zambie et le Burundi, signale-t-on.
Dans un point de presse organisé le lundi 03 février 2025, les Forces armées de la République démocratique du Congo ont présenté le bilan partiel des opérations de traque contre la milice Mobondo dans l’espace Grand-Bandundu et une partie de Kinshasa pendant 3 ans, faisant état de 1000 personnes tuées.
Ces actes « ignobles » se sont déroulés dans le Maï-Ndombe, le Kwilu et le Kwango, ainsi que dans la commune rurale de Maluku, à Kinshasa, et le territoire de Kimvula au Kongo-Central, depuis juin 2022.
« S’il faut faire un bilan partiel des opérations de traque des miliciens Mobondo dans les opérations Ngemba, surtout dans l’axe Kwamouth-Bagata, nous remarquons sur le terrain des scènes d’horreur dignes d’un film de Hollywood et qui font froid au dos.
La milice Mobondo est née à la suite du conflit communautaire entre Teke et Yaka, pour des raisons de la vente illégale des terres par les chefs coutumiers.
Ces miliciens s’illustrent très souvent dans les attaques ciblées contre des paisibles populations.
Un convoi humanitaire de 44 tonnes, équipé et financé par l’Union européenne, a été envoyé à Goma, au Nord-Kivu, sous occupation des troupes rwandaises et des rebelles du M23, pour les déplacés de guerre et les populations vulnérables.
C’est ce qu’a annoncé le représentant de l’Union européenne pour la région des Grands Lacs, Johan Borgstram, lors d’une rencontre avec la première ministre congolaise, Judith Suminwa, le lundi 03 mars 2025 à Kinshasa.
« Cette rencontre a permis d’informer, madame la première ministre, des actions concrètes de soutien de l’Union européenne.
Par exemple, un convoi est actuellement en route, financé et équipé par l’Union européenne, partant de Nairobi à destination de Goma avec 44 tonnes d’aide humanitaire pour les personnes déplacées et les populations vulnérables », a-t-il déclaré.
« Nous avons eu un échange très fructueux, très cordial et très franc, qui a principalement tourné autour du partenariat entre l’Union européenne et la République démocratique du Congo.
La Commission nationale des droits de l’homme ouvre un desk à son office pour enregistrer des plaintes contre les graves violations des droits de l’homme au Nord et Sud-Kivu.
Pour se rendre compte de la manière dont cette commission citoyenne recense divers cas de violation des droits humains dans une zone à conflit militaire, son président fait avec nous le point du monitoring sur la situation des droits de l’homme dans cette zone.
Quelle est la situation de ces droits humains ?
Et quels types des violations recense-t-elle ?
Selon Paul Nsapu Mukulu, président de la Cndh qui répond à nos questions, ces violations ne resteront pas impunies et la CPI s’en est déjà saisie.
Cette déclaration a résonné dans les esprits de nombreux observateurs comme le début d’un conflit ouvert entre la RDC et le Rwanda, bien qu’aucune déclaration officielle de guerre n’ait été faite.
Il existe encore d’autres chiffres clés à observer pour améliorer la perspective sur un conflit militaire entre les deux pays.
En effet, la balance commerciale de la RDC avec le Rwanda présente un déficit important, comme le montre le graphique ci-dessous.
En plus, le poids économique du de la RDC reste minime en comparaison avec celui de la Rwanda.
Néanmoins, il est important de noter que les effets secondaires d’un tel conflit ne sont pas toujours clairement anticipés dans tous les cas.
Cette déclaration a résonné dans les esprits de nombreux observateurs comme le début d’un conflit ouvert entre la RDC et le Rwanda, bien qu’aucune déclaration officielle de guerre n’ait été faite.
Il existe encore d’autres chiffres clés à observer pour améliorer la perspective sur un conflit militaire entre les deux pays.
En effet, la balance commerciale de la RDC avec le Rwanda présente un déficit important, comme le montre le graphique ci-dessous.
En plus, le poids économique du de la RDC reste minime en comparaison avec celui de la Rwanda.
Néanmoins, il est important de noter que les effets secondaires d’un tel conflit ne sont pas toujours clairement anticipés dans tous les cas.
2025-03-032025-03-032025-03-032025-03-03Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/3-9/hopital_heal_africa_de_goma_irruption_des_elements_du_m23_cree_une_panique.jpgDes hommes armés identifiés comme des combattants du groupe rebelle M23 ont investi l’hôpital Heal Africa à Goma, semant la panique parmi les malades et le personnel soignant dans la nuit du vendredi 28 février au samedi 1ᵉʳ mars.
Selon des témoins, ces individus étaient à la recherche de blessés de guerre.
Ils sont restés dans l’établissement pendant environ cinq heures, de 23h30 à 3h du matin, et ont emmené certains blessés avec eux.
Des malades, des blessés et même des accompagnants ont été malmenés, certains étant conduits hors de l’établissement sous la menace de baïonnettes, selon plusieurs témoignages.
Il soulève notamment des interrogations sur la violation du droit international humanitaire et la protection des hôpitaux en temps de conflit