Month: March 2025

Le ministre des Mines, Kizito Pakabomba Kapinga Mulume et son vice-ministre, Godard Matemona, seraient devenus la cible d’une campagne de dénigrement.
« Cette approche est contenue dans un article récemment publié, qui les accuse de « semer le chaos » et de défier les directives du président Félix Tshisekedi.
En outre, selon plusieurs sources, le vice-ministre Godard Matemona est la cible des critiques.
« En s’attaquant aux privilèges et en mettant en place des réformes de fond, le tandem Pakabomba-Matemona bouscule un système où certains ont longtemps prospéré grâce aux passe-droits et aux arrangements opaques.
Elle conclut que tel est le souhait des observateurs avertis.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s’insurge contre les attaques du groupe rebelle M23 contre les hôpitaux dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Elle a expliqué qu’il est « profondément affligeant » que le M23 arrache des patients de leurs lits d’hôpital lors de raids coordonnés et les détient au secret dans des lieux tenus secrets.
« Il doit immédiatement les libérer et les ramener à l’hôpital afin qu’ils puissent poursuivre leur traitement médical et prendre des mesures rapides et concrètes pour mettre un terme à ces raids arbitraires et abusifs », a-t-elle déclaré.
« Les hôpitaux doivent être respectés et protégés en toutes circonstances, notamment en s’abstenant de toute interférence avec leur fonctionnement », a-t-elle indiqué.
Des combattants du groupe rebelle soutenu par le Rwanda ont attaqué l’hôpital CBCA Ndosho et l’hôpital Heal Africa dans la nuit du 28 février dernier.

Plus de 1.000 personnes civiles ont trouvé la mort à la suite des violences de la milice Mobondo dans les provinces issues du Grand-Bandundu, à savoir : Maï-Ndombe, Kwilu et du Kwango, ainsi que la commune rurale de Maluku à Kinshasa et le territoire de Kimvula au Kongo-Central, depuis juin 2022.
Le porte-parole des opérations Ngemba de la 11é région militaire Grand-Bandundu, capitaine Antony Mwalushayi a livré ce bilan, lundi 3 mars à Kikwit, province du Kwilu.
« S’il faut faire un bilan partiel des opérations de traque des miliciens Mobondo dans les opérations Ngemba, surtout axe Kwamouth-Bagata, nous remarquons sur terrain des scènes d’horreur digne d’un film d’Hollywood et qui fait froid au dos.
Au-delà de ces chiffres macabres, les insurgés Mobondo s’illustrent aussi dans des actes de violations des droits de l’homme et surtout des violences faites à la femme.
Pour ce porte-parole de la 11ème région militaire Grand Bandundu, ce qui se passe actuellement dans la zone opérationnelle Ngemba, mérite l’attention de la justice nationale et internationale pour réparation des victimes.

La Société Anhui Congo d’investissement minier du Kasaï Oriental, SACIM risque de fermer définitivement ses portes si rien n’est fait et dans l’urgence.
specialisée dans la production et vente des diamants, cette société minière fait face à des mesures lui imposées par le ministère congolais des Mines.
Cérémonie présidée par la première ministre Judith Suminwa Tuluka, au nom du président de la République.
Le Gouvernement Congolais approuve le dossier concernant les modalités d’augmentation de la solde et des primes des militaires et policiers.
Le Gouvernement congolais assure poursuivre la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat, en cette période de la guerre d’agression.

Toutes les écoles primaires et secondaires ont fermé leurs portes depuis plus d’un mois à Fataki, et une trentaine d’établissements ont cessé leurs activités depuis une semaine dans les localités lacustres, au territoire de Djugu (Ituri).
Les élèves, leurs parents ainsi que leurs enseignants ont fui les atrocités des groupes armés, dont l’intensité s’accroît dans la zone.
Selon des sources locales, à Tchomia et dans les camps de pêche de Nyamamba, Café, Mbogi, Joo et Gbi, plus de 30 écoles ne sont plus opérationnelles.
La majorité des élèves et leurs parents ont fui vers l’Ouganda, tandis que d’autres se sont installés à Kasenyi, situé à 7 kilomètres de Tchomia, suite aux affrontements qui opposent depuis une semaine les Forces armées de la RDC et les miliciens du groupe armé Zaïre.
»Cet enseignant appelle également les autorités militaires à renforcer les effectifs de l’armée dans cette région pour rétablir l’autorité de l’État et assurer la protection des civils.

Paluku Kuliumbwa, fonctionnaire délégué de l’État à Kasugho précise à ACTUALITE.CD que les rebelles ont pris le contrôle de l’entité au termes des combats qui les ont opposés aux forces armées congolaises appuyées par les wazalendo.
Dans la zone, Kasugho est plus connue pour abriter une université dédiée à la conservation (UCNDK) et attachée à la réserve.
Pour l’instant, les observateurs sont confus quant à l’intention réelle des rebelles en prenant l’axe Kasugho.
Cette prise de Kasugho est une avancée notable après une semaine de statu quo pour des rebelles qui ne savent plus avancer dans une zone sous influence ougandaise.
Depuis quelques semaines, l’Ouganda a installé ses militaires à Lubero et les a déployés sur l’axe Kipese, Masereka à l’Est et Kasugho à l’Ouest.

Selon le Haut Commissariat, au moins 130 hommes malades et blessés ont été enlevés la semaine dernière par le M23 durant ces attaques et des patients kidnappés sont accusés par la rébellion d’être des soldats de l’armée congolaise ou des wazalendo.
“Il est profondément affligeant que le M23 arrache des patients de leurs lits d’hôpital lors de raids coordonnés et les détienne au secret dans des lieux tenus secrets.
Il doit immédiatement les libérer et les ramener à l’hôpital afin qu’ils puissent poursuivre leur traitement médical, et prendre des mesures rapides et concrètes pour mettre un terme à ces raids arbitraires et abusifs.
Depuis l’occupation de la ville de Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu, la ville est devenue invivable selon plusieurs témoignages.
La rébellion du M23 soutenue par le Rwanda fait désormais face aux défis de la gouvernance des zones sous son contrôle.