Kisangani, 30 mars 2025 (ACP).- Les autorités politico-administratives ont été interpellées par les femmes vivant avec handicap au respect de leurs droits, lors d’un atelier tenu dimanche à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, dans le Nord-est de la République démocratique du Congo, pour la clôture des activités du mois de la femme.
« Nous profitons de la clôture dans notre organisation des activités du mois de la femme pour interpeller les autorités au respect de la loi relative aux personnes en situation d’handicap », a déclaré Sifa Kasanda, présidente provinciale de l’Organisation nationale islamique des personnes vivant avec handicap (Onaiphar). « Aux termes de cette loi, il est dit que les personnes en situation d’handicap doivent être engagées dans toutes les entreprises, tel n’est pas le cas, présentement », a-t-elledeploré. Mme Kasanda a fait savoir que cette association a sensibilisé ses membres à leur auto-prise en charge.
« En dépit des difficultés liées au manque de moyens, nous avons sensibilisés nos membres à la création des activités génératrices de revenus pour leur auto-prise en charge. Nous les avons aussi orientés, selon les capacités de tout un chacun », a-t-elle souligné. « Les différentes prédications faites sans discrimination pendant le mois de Ramadan nous ont beaucoup motivées d’aller de l’avant, malgré notre état. Car, le handicap est soit au bras, soit aux jambes et non à la tête », a-t-elle indiqué, avant de souligner que les personnes en situation d’handicap ont aussi des droits et devoirs envers Dieu.
L’Organisation nationale islamique des personnes vivant avec handicap envisage la formation de ses membres à l’entrepreneuriat. Elle compte les former sur les questions telles que comment gérer les activités génératrices de revenus (AGR). Cette association étant d’obédience musulmane, elle a clôturé le mois de la femme en coïncidence avec la fin de trente (30) jours de Ramadan. ACP/
Author(s): acp.cd
Source: Access the article
