Guinée: une grâce présidentielle accordée à l’ancien président Moussa Dadis Camara

Dans la nuit du dimanche 2 mars, les rebelles du M23 ont mené une opération à l’hôpital CBCA/Ndosho, à Goma, enlevant au moins 112 personnes, dont des garde-malades et des patients guéris.
Cette opération s’inscrit dans une série de rafles ciblant les structures médicales, où les rebelles du M23 traquent des présumés combattants adverses.
Ces interventions récurrentes perturbent gravement l’accès aux soins et la sécurité des patients et du personnel médical.
Le jeudi 13 mars, une nouvelle incursion des rebelles à l’hôpital CBCA/Ndosho a semé la panique parmi les malades et le personnel soignant.
Une source humanitaire a rapporté qu’un patient a été blessé à la cuisse par une balle perdue, aggravant encore le climat d’insécurité dans la ville sous occupation du M23.

Ancien gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku a estimé, jeudi 2 janvier, que la « lutte de Mamadou Ndala Moustapha, vainqueur du M23 en 2013, doit être pérennisée ».
Julien Paluku est persuadé que la pérennisation du combat de Mamadou Ndala va pacifier l’Est du pays, en proie à l’agression rwandaise et aux massacres des civils.\Il a rappelé que cet officier que Mamadou Ndala était un compagnon avec qui ils ont a travaillé à côté du feu général Bauma lorsque la guerre du M23 était encore atroce au Nord-Kivu.
Pour Julien Paluku, l’élévation de Mamadou Ndala au grade de Général à titre posthume, symbolise la lutte contre la balkanisation de la RDC.
« Au passage à la tombe de Mamadou Ndala est pour moi un cri de cœur pour faire appel à la solidarité nationale autour des FARDC pour que nous puissions arriver à bouter dehors l’ennemie.
Nous pensons que ceux qui sont sur la ligne de front font le même travail et nous les encourageons », a-t-il conclu.

Selon les habitants de Kitsombiro, les rebelles voulaient progresser mais ont rencontré une résistance de la part des militaires qui ont érigé leur mur à Katondi.
Ces derniers les ont repoussés jusque dans les quartiers périphériques de Kitsombiro sans toutefois les déloger de l’agglomération.
Après une nuit presque calme, les habitants notent les tentatives de débordement des rebelles, pour contourner la résistance leur affichée à Katondi.
Vers 9 heures, nous avons vu les rebelles à Kasima, une localité située à 3 Km de Katondi, sur l’axe Kipese.
Un mouvement des rebelles qui a contraint les militaires à décrocher et à créer une panique à leur passage, en tirant des coups de feu.