Ituri: 43% de la population touchée par l’insécurité alimentaire modérée et sévère

Bunia, 25 janvier 2025 (ACP).- L’amélioration de la situation sécuritaire dans plusieurs entités périphériques de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, notamment Mwanga,Bedu Ezekere, Tchaï, Kunda permet aux agriculteurs d’accéder désormais en toute quiétude dans leurs champs, a appris samedi l’ACP dans un entretien.
« Actuellement, les agriculteurs de la ville de Bunia, ainsi que ceux des zones environnantes, bénéficient d’un accès facile à leurs champs situés dans les différentes entités autour de la ville, grâce à l’amélioration significative de la situation sécuritaire observée », a déclaré Besto Bébé, agriculteur résidant dans la ville de Bunia.
Il a ensuite expliqué qu’auparavant, les agriculteurs vivant à Bunia et ceux de différentes entités environnantes faisaient face à d’importantes difficultés pour accéder dans leurs champs, en raison de l’activisme de groupes armés locaux tels que CODECO, FPIC et MAPI.
Bavazi Umirambe, un autre agriculteur, propriétaire d’un champ, a rappelé que l’insécurité qui sévissait dans cette région a eu non seulement un impact négatif sur leurs activités champêtres, mais également la rareté de produits agricoles dans les centres de consommation dont Bunia.
Il a fait savoir que l’amélioration de la situation sécuritaire est le résultat des efforts déployés par les forces armées qui ont réussi à imposer l’autorité de l’État en délogeant les groupes armés qui empêchaient la bonne circulation des personnes et de leurs biens.

Des menaces des rebelles étrangers de la Seleka, en provenance de la République centrafricaine, sont récurrentes dans le territoire d’Ango, partageant la limite avec ce pays voisin de la République démocratique du Congo.
Ces hommes armés tuent, pillent et incendient des maisons d’habitation à chaque fois qu’ils signent leurs incursions dans des localités de la région.
La société civile dudit territoire, qui confirme cette information, appelle au renforcement de l’effectif militaire pour lutter contre la menace des rebelles Seleka sur la population de cette partie du pays.
Selon la même source, ces menaces récurrentes des rebelles étrangers qui pèsent sur la population d’Ango sont dues à l’insuffisance des éléments des forces de l’ordre commis à la sécurité de la frontière Congolo-Centrafricaine au Bas-Uélé.
Il renchérit que malgré le déploiement des services de sécurité après le passage du chef de l’État dans le Bas-Uélé, l’effectif militaire reste insignifiant.

2025-01-102025-01-102025-01-102025-01-10Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/01-janvier/06-12/deux_etudiants_istm_bukavu_retrouves_mort_ds_une_chambre_hotel.jpgDeux étudiants de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM) de Bukavu ont été retrouvés sans vie dans une chambre située sur l’avenue de l’Hôpital Général (Texas), au quartier Nkafu, dans la matinée du vendredi 10 janvier 2025.
Les victimes, un jeune homme et une jeune femme, étaient respectivement originaires de Baraka et Bukavu.
L’annonce de ces décès a suscité de nombreuses interrogations et spéculations parmi les habitants et la communauté universitaire.
Dans un communiqué nécrologique, le collège des étudiants de l’ISTM/Bukavu s’est dit bouleversé par cette perte tragique et a invité ses membres à participer aux cérémonies d’hommage qui seront prochainement organisées.
Jusqu’à la rédaction de cet article, les corps des deux étudiants restaient conservés à la morgue de la clinique universitaire de Bukavu, dans l’attente des funérailles.