Goma: décès d’une victime des tortures atroces des militaires rwandais et de M23

Tels sont les sentiments qui continuent d’animer le député national Eric Tshikuma après la barbarie perpétrée par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 dans la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Sur X, Tshikuma exhorte la communauté internationale d’agir avec fermeté vis-à-vis d’un régime qui excelle dans les pillages des minerais et massacres des populations congolaises.
Dans son message, le parlementaire a formulé plusieurs recommendations pour mettre fin à la violence et rétablir la paix dans la partie orientale du Congo.
Parmi ces conditions, il s’agit notamment pour le député Tshikuma, l’adoption des sanctions individuelles contre la chaîne de commandement des Forces de défense du Rwanda ainsi que les décideurs politiques.
Le gel de tout appui financier à l’armée rwandaise et le retrait sans conditions de ses troupes sur le sol congolais.

2025-03-072025-03-072025-03-072025-03-07Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/3-9/augustin_matata_ponyo_252.pngAbsent lors de la reprise du procès Bukanga-Lonzo à la Cour constitutionnelle, l’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo, a déclaré, ce vendredi 7 mars 2025, que ce dossier réapparaît suite à une pression qu’il subit en relation avec le dialogue.
Pour Augustin Matata Ponyo, le procès Bukanga-Lonzo, c’est donc, un dossier politique, un dossier de la honte de notre justice.
“Ce dossier, plutôt politique que judiciaire, réapparaît comme un Sphinx chaque fois que le pouvoir politique initie une action en sa faveur pour ratisser large.
Le dossier Bukanga-Lonzo est né parce que j’ai refusé d’intégrer l’Union sacrée.
C’est donc un dossier politique, un dossier de la honte de notre justice”, a-t-il déclaré.

Les discussions ont principalement porté sur le récent accord conclu entre le Fonds Monétaire International (FMI) et le gouvernement, concernant un financement de près de trois milliards de dollars, un montant sans précédent dans l’histoire du pays.
En novembre dernier, le gouvernement de la RDC et le FMI avaient convenu d’un accord préliminaire pour deux nouveaux programmes, soutenus par la Facilité élargie de crédit (FEC) et la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), totalisant 2,87 milliards de dollars.
Ces programmes, qui s’étaleront sur trois ans, visent à renforcer la croissance économique et à lutter contre le changement climatique.
Cet accord est en attente d’approbation par le Conseil d’administration du FMI, qui se prononcera dans quelques jours.
Le FMI a appelé les autorités congolaises à intensifier les réformes pour améliorer la gouvernance, renforcer la transparence, lutter contre la corruption et améliorer l’environnement des affaires.