Sud-Kivu : Vive tension à Katana suite aux combats entre wazalendo et rebelles du M23

Une explosion d’une bombe a coûté la vie à au moins quatre personnes ce mardi dans la cité de Sake, située à environ 26 kilomètres à l’Ouest de Goma, dans la province du Nord-Kivu.
L’incident s’est produit alors que des affrontements violents éclataient entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), soutenues par des miliciens locaux, et les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise.
Il y a certaines personnes qui venaient de rentrer parce qu’elles ne supportaient pas la vie dans des camps.
La reprise des hostilités dans le territoire de Masisi coïncide avec la récente condamnation par l’Union européenne et les États-Unis de l’occupation de la cité de Masisi et des zones environnantes par le M23.
La situation demeure volatile et la population de Sake, déjà éprouvée, redoute de nouvelles violences.

Ces travaux, menés par la rébellion et la SAMIRDC, font suite à un accord signé le 28 mars dernier.
D’abord, le déminage se concentre sur le tarmac, mais des mines subsistent autour de l’aéroport, entravant l’accès.
Les équipements ont été détruits, des documents volés et la structure touchée par des tirs.
Des équipements militaires abandonnés de ce côté-là, témoignent de l’intensité des combats.
Toutefois, l’ONU et d’autres organisations demandent la réouverture, pour l’aide humanitaire ; mais celle-ci dépend de la neutralisation de tous les explosifs et de la réparation des infrastructures essentielles.

Trois (3) corps des civils, tous des hommes, ont été découverts en état de décomposition par des jeunes à Kimautu, une des localités du village Otomabere, dans la chefferie des Walese-Vonkutu au sud du territoire d’Irumu (Ituri), le lundi 30 décembre 2024.
“Des civils innocents continuent à être tués par les rebelles ADF en territoire d’Irumu.
Cette découverte intervient après leur passage au village Mambaka où plusieurs civils avaient été pris en otage, difficile de confirmer au stade actuel s’ils sont encore vivants ou morts.
Ce lundi 30 décembre, une délégation de jeunes est partie fouiller la brousse à Kimautu.
Dix après, les menaces des rebelles ADF ne cessent de s’intensifier dans le territoire d’Irumu.