Formation du gouvernement d’union nationale : L’UDPS n’a posé aucune condition particulière (Kabuya)

Après échanges avec Eberande Kolongele, le Conseil spécial du président de la République en matière de sécurité, Augustin Kabuya, a soutenu que l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), ne pose aucune condition particulière quant à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.
Le secrétaire général de l’UDPS estime qu’il était opportun comme première force politique du pays que le Conseil spécial du Chef de l’État le reçoive pour savoir ce que l’UDPS pense de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale en cette période de crise sécuritaire dans l’Est du pays.
L’UDPS, c’est le parti du chef de l’État, mais vu certaines dispositions statutaires, il est empêché de gérer ce parti, mais je me réserve de certains commentaires.
Je laisse la primeur au chef de l’État », a dit Augustin Kabuya.
Pour cette première journée, le conseil spécial du président Tshisekedi en matière de sécurité ne reçoit que les membres du présidium de l’Union sacrée, plateforme politique soutenant le président de la République.

RDC : Sama Lukonde appelle la classe politique à accepter la main tendue du chef de l’État “pour une gouvernance inclusive”

Cette initiative du président Tshisekedi intervient dans un contexte de crise sécuritaire persistante dans l’est du pays, due à la guerre d’agression rwandaise.
À l’issue de cette rencontre, Sama Lukonde, s’exprimant en sa qualité de membre du présidium de l’Union sacrée de la Nation, a invité toutes les forces vives de la nation, qu’elles appartiennent à la majorité, à l’opposition, ou à la société civile, à répondre favorablement à cette démarche du chef de l’État.
Sama Lukonde a également souligné l’importance de l’unité et de la cohésion nationale en cette période de guerre d’agression rwandaise.
Il a également précisé que cette démarche s’inscrit dans le strict respect de la Constitution et des institutions de la République Démocratique du Congo.
Il est à noter que cette première journée de consultations a été spécifiquement dédiée aux membres du présidium de l’Union Sacrée de la Nation, la plateforme politique majoritaire soutenant le président Tshisekedi.

Consultations nationales : Vital Kamerhe désapprouve tout acte susceptible de nuire à la vision du chef de l’État

Selon le président national du parti politique Union pour la nation congolaise (UNC), le gouvernement d’union nationale en perspective doit également s’atteler à résoudre la crise sécuritaire dans l’Est du pays.
Il ne doit pas y avoir de contradiction entre la pensée du chef de l’État et les actions menées sûr le terrain par les institutions ou les individus.
Dans cette optique, Vital Kamerhe estime que les membres de la famille politique du président de la République doivent parler d’une seule voix pour assurer le succès de la formation du prochain gouvernement.
“Le gouvernement d’union nationale doit être l’aboutissement d’un processus qui commence par la cohésion nationale et la résolution des problèmes actuels.
Nous avons également des protagonistes non armés et des membres de la société civile qui ne partagent pas la même vision que le président de la République.

Gouvernement d’union nationale : Mboso plaide pour des ministres compétents et patriotes

Après sa rencontre avec le conseil spécial du chef de l’État en matière de sécurité, Eberande Kolongele, dans le cadre des consultations entamées ce lundi 24 mars 2025, Christophe Mboso, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, a exhorté la classe politique à mettre de côté leurs intérêts personnels.
Pour l’ancien président de l’Assemblée nationale, il est impératif de placer les attentes des Congolais au centre des préoccupations lors de la formation de ce gouvernement d’Union nationale.
« Si nous mettons de gens compétents et patriotes, issus de la majorité comme de l’opposition, ainsi que de la société civile, le Congo peut aller de l’avant.
Mettons de côté nos intérêts personnels […] Dans le cadre de ce gouvernement d’union nationale, il est essentiel de placer le Congolais au cœur de nos actions, en répondant à ses attentes », a déclaré Christophe Mboso.
Ces consultations ont pour objectif la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, conformément à la volonté du président de la République, Félix Tshisekedi, afin de mettre un terme à l’agression rwandaise.

Crimes dans l’Est : Samuel Mbemba encourage les Congolais des territoires occupés à fournir des preuves à la CPI

Journalistes présents sur place, dans les territoires occupés, société civile, etc., développez le mécanisme des peuples sous occupation », a déclaré Me Mbemba.
Le vice-ministre de la Justice a insisté sur la détermination du gouvernement à ne pas laisser impunis les crimes commis dans l’est du pays.
L’agresseur, l’ennemi, finira par être condamné et subira la rigueur de la justice », a-t-il exhorté, demandant aux journalistes et internautes de relayer largement ce lien de la CPI.
Voilà pourquoi, dans ce cadre, le ministère de la Justice, à travers la task force justice pénale internationale ainsi que la CNDH, recueillent les preuves.
Si chaque Congolais met la main à la pâte, Paul Kagame paiera tôt ou tard ce qu’il fait dans notre pays », a indiqué le vice-ministre de la Justice.

Le plus grand site d’information en république démocratique du congo

Le Front commun pour le Congo se dit « non concerné » par les consultations menées par le conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, le professeur Eberande Kolongele, dans le but de mettre en place un gouvernement d’union nationale en cette période de guerre d’agression.
Dans un communiqué ce lundi , cette plateforme de l’opposition justifie sa décision par le fait que les animateurs des institutions de la République, dont le président Félix Tshisekedi sont issus des élections de 2023, qu’elle avait boudées.
Cette illégitimité ne peut donc être ignorée ou exclue des débats, si le veritable objectif des consultations est de régler la crise », lit-on dans le communiqué.
À l’en croire, la mise en place du gouvernement d’union nationale ne va « jamais » résoudre la crise qui, selon le FCC, a comme cause la mauvaise gouvernance.
Le FCC ne partage pas cette analyse tronquée et intéressée, comme en témoignent ses communiqués et déclarations des trois dernières années.

Formation du gouvernement d’union nationale : « C’est le moment de faire taire nos querelles pour sauver notre pays » (Bahati Lukwebo)

Il a exprimé son adhésion à l’initiative de Félix Tshisekedi, soulignant que la proposition d’un gouvernement d’union nationale correspond à leur vision.
C’est le moment de faire taire nos querelles pour sauver notre pays, menacé par l’ennemi rwandais », a-t-il déclaré.
« Vous savez tous que le visage que présente Kinshasa aujourd’hui nous interpelle tous en tant que dirigeants.
« Il faut beaucoup de considération pour les partenaires politiques pour éviter le débauchage », a-t-il ajouté.
Pour conclure, Modeste Bahati Lukwebo a réaffirmé le soutien de l’AFDC-A au Président Félix Tshisekedi dans son engagement pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans le pays.

RDC : le chef d’état-major adjoint des FARDC à Bunia notamment pour un tête-à-tête avec l’armée ougandaise

Le général Ychaligonza Nduru, chef d’état-major adjoint chargé des renseignements et opérations des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a foulé le sol de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri ce lundi 24 mars 2025.
Par l’occasion, le numéro deux des FARDC va racontrer la hiérarchie de l’armée ougandaise de l’UPDF qui est présente dans cette partie Nord-est du pays, dans le cadre des opérations conjointes.
Sa présence en Ituri intervient au moment où la province est déchirée par l’insécurité orchestrée par des groupes armés dans les territoires d’Irumu, Mambasa, Djugu et Mahagi.
Mais aussi, des menaces du chef d’état-major de l’armée ougandaise et fils de Museveni, le général Kainerugaba Muhoozi.
L’armée ougandaise est dans la province de l’Ituri depuis novembre 2021, dans le cadre de la mutualisation des forces avec les FARDC, afin de traquer les rebelles ougandais des forces démocratiques et alliées (ADF) dans le territoire d’Irumu.

Consultations politiques: André Mbata insiste sur le respect des principes préétablis pour la formation d’un gouvernement capable de faire face aux défis

Le secrétaire permanent de l’union sacrée de la nationale, le professeur André Mbata, a participé aux consultations lancées ce lundi 24 mars par le conseiller spécial du président de la République en matière de sécurité.
Il insiste sur l’observance des principes préétablis pour permettre à Félix Tshisekedi de former un gouvernement à même de faire face aux défis actuels, notamment la sécurité dans l’est.
« J’ai apprécié les principes sur lesquels ces consultations sont basées : la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale, le respect des institutions, l’union nationale.
Lors de son adresse à l’union sacrée, le chef de l’État avait parlé de trois fronts que nous menons.
Bien avant lui, Kabuya et Sama ont été reçus comme membres du présidium de l’union sacrée.

RDC: nécessité de cimenter la cohésion nationale et créer un gouvernement combatif (Bahati Lukuebo)

Parce que nous pensons que nous devons cimenter la cohésion nationale en ce moment critique que vit notre pays, agressé par le Rwanda.
En plus du front militaire, la guerre d’agression doit aussi être menée sur le front social lié à la survie de la population.
Privilégier la cohésion nationaleReçu à son tour par Eberande Korongele, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale et membre du présidium, a plaidé pour que la cohésion nationale soit privilégiée dans cette démarche politique.
Je lui ai dit clairement que le gouvernement d’union nationale devrait être l’aboutissement d’un processus.
Retrouvons la paix ensemble et cherchons les acteurs qui sont à la mesure des défis du moment.

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