La maire de Paris demande l’interdiction du concert “Solidarité Congo” par crainte de “troubles à l’ordre public”

Kinshasa, 6 mars 2025 (ACP).- Un cadre de collaboration entre l’institut national de préparation professionnelle (INPP) et l’Agence nationale des services énergétiques et électrification des milieux ruraux et périurbains a été signé à Kinshasa, en République démocratique du Congo(RDC), pour la viabilisation des centrales énergétiques, a-t-on appris jeudi de source administrative.
« Je demande à chacun dans ses responsabilités respectives que ce cadre de collaboration ne s’arrête pas seulement à une simple cérémonie de signature, mais que nous établissions un partenariat solide dont les effets pourront être profitables au développement de notre pays.
En RDC, une grande partie de notre population se retrouve dans le besoin surtout dans les milieux périurbains, ils vivent encore sans électricité et cela est une entrave au développement des communautés », a déclaré Godefroy Stanislas Tshimanga, directeur général de l’INPP.
Il a souligné l’apport de l’institut national de préparation professionnelle face à ce problème qui entrave le développement socio-économique des communautés locales, l’accès à l’électricité et la qualité de vie des citoyens qui ont été au centre des échanges qui ont précédé cette signature, afin de trouver les solutions pour l’accès à l’électricité des endroits reculés et améliorer la qualité de vie des Congolais.
Ce cadre de collaboration initié par l’Agence nationale des services énergétiques et électrification des milieux ruraux et périurbains, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la précarité énergétique et l’appui au développement socio-économique des communautés rurales par l’entrepreneuriat local.

Un taux élevé de malnutrition y a été constaté après une enquête effectuée du 18 au 30 décembre 2024 par le Programme national de nutrition et les experts du ministère de la Santé.
Sur un échantillon de 550 enfants âgés de 6 à 59 mois, 18% ont présenté une malnutrition aiguë et 49% ont manifesté une malnutrition chronique.
En cause : l’insécurité alimentaire, résultant de l’abandon des activités productives dans la région.
Plus de 70 décès ont été rapportés par l’enquête pour le mois de décembre, et des dizaines d’autres ont été enregistrés durant le mois de janvier.
Selon le rapport de l’enquête, la majorité de la population de Panzi vit dans des conditions socio-économiques très précaires.

En même temps, a-t-il poursuivi, des concessions minières illégales sont accordées dans des zones protégées sous la pression des groupes armés.
Sans oublier que les conflits armés entraînent des pollutions par les hydrocarbures, des munitions et des explosifs, contaminant le sol et l’eau.
La Convention de La Haye, les Conventions de Genève, la CITES et l’UNESCO sont les principaux cadres mobilisés dans ces contextes, avec l’appui des ONG et des organisations intergouvernementales, a-t-il ajouté.
En mai 2023, le gouvernement de la RDC a soumis un renvoi à la CPI concernant des crimes présumés commis dans la province du Nord-Kivu depuis janvier 2022.
Lors de la COP-16 de la CBD en octobre 2024, le pays a appuyé la campagne visant à inclure les crimes environnementaux dans le Statut de Rome de la CPI.