Mbuji-Mayi, 25 mars 2025 (ACP).- Des avancées significatives dans la promotion de la femme en République démocratique du Congo (RDC), sous le régime du Président Tshisekedi, a été saluées mardi à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental, dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC), lors d’un entretien.
«Des avancées significatives et notables dans notre pays, en général et au Kasaï Oriental en particulier, sont enregistrées dans la promotion de la femme. Des avancées qui se justifient par le fait qu’au niveau provincial et national, sous Félix Tshisekedi, les femmes occupent des hautes fonctions et postes de prise de décisions», a déclaré Mme Betty Ebambi, coordonnatrice provinciale du service d’information à la Division de développement rurale du Kasaï Oriental.
«La gratuité de l’enseignement de base prônée par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi vient en plus, matérialiser, renforcer et consolider l’égalité des chances et, le droit à l’éducation de tous les enfants est garantie dans la mesure où le taux de scolarisation des filles au primaire a augmenté. Il n’y a pas la discrimination dans les ménages pour envoyer des enfants à l’école. C’est l’une des avancées et je souhaite que cette gratuité puisse s’étendre jusqu’au niveau de l’enseignement secondaire dans le même but», a-t-elle ajouté.
Pour Mme Betty Ebambi, il y a nécessité et priorité de faire scolariser davantage les filles et les femmes, dans le but de leur faire acquérir des connaissances requises pour leur autonomisation et entrepreneuriat.
«Je mets l’accent sur l’éducation de la fille ou de la femme pour la simple raison que le travail, l’entrepreneuriat menant vers son l’autonomisation, requiert des connaissances des notions, des techniques de son domaine d’intervention ou d’activités. Donc, l’éducation, la formation est un préalable nous permettant d’entreprendre, d’accéder au travail et de mieux défendre nos droits ainsi qu’à remplir nos devoirs», a-t-elle souligné.
«L’éducation est le meilleur cadre pour parvenir, un tant soit peu, à l’égalité de chance et de sexe que la gratuité de l’enseignement de base a favorisé. Une femme instruite est une femme qui est libre de penser, de choisir son mode de vie et d’utiliser sa voix pour exprimer ses valeurs et ses besoins», a-t-elle ajouté.
Parlant de la femme au Kasaï Oriental, Mme Ebambi a estimé qu’elle connait aussi des progrès dans les différentes sphères de la vie publique, tout en luttant contre les stéréotypes de genre.
«Pour ce qui est du Kasaï Oriental, une égalité est visible dans toutes les sphères de la vie publique et privée. Nous avons, par exemple, des femmes commerçantes, paysannes, fonctionnaires, maraîchères, députées, sénatrices, politiciennes et mandataires qui sont un élan conduisant à son autonomisation. Dans le social, les femmes luttent contre le stéréotype de genre pour promouvoir la masculinité positive», a indiqué Mme Ebambi.
«Les femmes du Kasaï Oriental œuvrent dans plusieurs domaines tels que la mécanique, l’électricité, la menuiserie, la coupe et couture, surtout avec la mise en œuvre de la formation professionnelle et métiers, le commerce, l’entrepreneuriat et autres filières. Cela montre à suffisance que les femmes ont des ambitions, les ambitions retardées par l’application timide de textes légaux en la matière. C’est pourquoi j’encourage la masculinité positive en vue d’accélérer ce processus», a-t-elle expliqué. ACP/UKB
Author(s): acp.cd
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