Consultations politiques : Suminwa ouvre le bal en tant que Cheffe du gouvernement

Kinshasa, 11 mars 2025(ACP).- Le taux d’inflation mensuel sur le marché des biens et services en République démocratique du Congo a enregistré une baisse en s’établissant à 0,71% en février 2025 contre 1,01% le mois précédent, selon la note de conjoncture de la Banque centrale du Congo, consultée mardi par l’ACP.
Le taux d’inflation mensuel a enregistré une baisse, en s’établissant à 0,71% en février 2025 contre 1.01% le mois précédent», a-t-on lu.
Selon la source, la dernière semaine de février 2025, l’inflation hebdomadaire a légèrement ralenti à 0,18 % contre 0,19 % la semaine précédente.
A cet effet, le cadrage macroéconomique élaboré dans le cadre du Programme avec le FMI renseigne un taux d’inflation fin période de 7,8 % pour l’année 2025.
À cela s’ajoutent l’escalade des conflits géopolitiques, le changement climatique et une croissance plus faible dans les grandes économies.

La rébellion du M23/AFC contrôle actuellement plusieurs zones minières stratégiques dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Cette situation renforce l’emprise des rebelles sur des ressources minières clés dans la région.
La rébellion occupe également la zone minière de Rubaya, riche en coltan, située dans le territoire de Masisi.
De plus, le M23/AFC est dans la zone où se trouve l’importante mine de pyrochlore de Lueshe, dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru.
Dans le Sud-Kivu, la rébellion contrôle la cité minière de Lumbishi, riche en tourmaline, coltan, or et cassitérite, dans le territoire de Kalehe.

2025-02-242025-02-242025-02-242025-02-24Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/24-28/la_sec_de_eac_veronica_nduva.jpgSur la crise dans l’est de la RDC, une réunion des chefs d’état-major de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) s’est tenue, vendredi 21 février, ayant pour objectif celui d’évaluer la mise en œuvre des recommandations du sommet EAC-SADC de Dar es Salaam.
Dans leurs conclusions – que RFI a pu se procurer – les chefs des armées d’Afrique de l’Est reconnaissent que non seulement les recommandations n’ont pas été appliquées, mais la situation s’est dégradée.
Les chefs d’état-major demandent également que les Nations unies modifient le mandat de la Monusco, afin qu’elle aide à sécuriser les Nord-Kivu et Sud-Kivu.
C’est pourtant à la demande de Kinshasa que la mission des Nations unies avait quitté le Sud-Kivu, en juin.
Enfin, les chefs d’état-major appellent à la création d’une force hybride EAC-SADC-Union africaine pour sécuriser les territoires sous occupation du M23.