Volleyball au Kasaï Central : Académie militaire bat VC Kasaï Espoir (3 sets à zéro)

Plusieurs ménages déplacés du territoire de Walikale (Nord-Kivu) arrivent, depuis quelques jours, au territoire de Lubutu (Maniema), fuyant l’avancée des rebelles du M23.
Selon la société civile, ces personnes sont accueillies dans des familles d’accueil qui vivent elles-mêmes déjà dans la précarité.
Le Maniema partage la frontière avec le territoire de Walikale, au Nord-Kivu.
Lawamo Selemani a ainsi recommandé aux administrateurs des territoires d’identifier les personnes déplacées qui se retrouvent dans leurs entités et de prendre des précautions pour leur sécurité et leur encadrement, avec un regard particulier sur les femmes et les enfants.
Le ministre provincial de l’Intérieur et Sécurité du Maniema a sollicité l’aide du gouvernement central, précisant que sa province n’a pas beaucoup de moyens pour faire face à cette situation.

«Que ces déplacés résistent et viennent en appui aux forces de l’ordre dans les efforts en cours.
Les efforts communs vont vaincre les ennemis.
Ces habitants prennent la plus part la direction du Burundi comme pays d’asile et la fréquence des ces mouvements créée une sorte de panique dans la plaine de la Ruzizi», a-t-il ajouté.
Que ça soit à la frontière de Kamanyola, à la petite barrière de Nyarubale, un engouement des personnes se font voir à la bifurcation de Ngomo à Kamanyola, tous munis des leurs affaires domestiques et des enfants.
Depuis la semaine dernière, l’accès aux documents migratoires comme le CEPGL, était pénible suite à une forte demande.

Le président du conseil local de la jeunesse du secteur MMB alerte sur des traitements dégradants et inhumains perpétrés par des militaires affectés à la garde des sites d’exploitation minière opérés par des Chinois dans le territoire de Wamba, province du Haut-Uele, au nord-est de la RDC.
L’incident s’est déroulé dans le foyer minier Bande d’Auzu, situé dans le groupement Kokoo, au centre négoce de Bolebole.
Selon lui, les militaires perçoivent désormais les jeunes comme des ennemis, alors qu’ils ne font que chercher à survivre.
Depuis l’arrivée des exploitants chinois dans la région, de nombreuses violations ont été signalées, incluant des cas de meurtre.
En février dernier, un jeune homme avait été abattu dans le site minier de Mambati, entraînant un soulèvement de la jeunesse, des saccages et des dégâts collatéraux.