RDC : inspection du chef d’état-major à Kisangani, tensions vives à Walikale-centre

La session parlementaire ordinaire de mars s’ouvre ce samedi au Palais du peuple.
Conformément à l’article 115 de la Constitution, les députés et sénateurs reprennent ce samedi leurs activités après trois mois de vacances parlementaires dans leurs circonscriptions.
Cette session intervient dans un contexte très particulier, marqué par l’agression rwandaise sous couvert de ses supplétifs du M23/AFC dans l’Est de la RDC.
Même agenda au niveau de l’Assemblée nationale, où l’opposition parlementaire veut aussi exercer un contrôle rigoureux, comme l’a affirmé le député Christian Mwando.
Après la conférence des présidents vendredi dans la soirée, l’Assemblée nationale s’est aussi déclarée prête à relancer les activités parlementaires dès ce samedi 15 mars.

Kindu, 12 Février 2025 (ACP).- Le prix d’un Sac de braise est passé de 25.000Fcs à 65.000Fcs sur le marché à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema, au centre-est de la République démocratique du Congo, a constaté l’ACP lors d’une ronde.
«Le prix d’un sac de braise est revu à la hausse depuis une semaine sur le marché, cette hausse de prix est attribuée à trois (3) raisons : la rareté de ce produit, la multiplicité des taxes imposées à divers niveaux de fabrication, transport et commercialisation par des agents de différents services étatiques ainsi que la priorité accordée aux activités champêtres par des paysans fabricants de braise ainsi que l’état de délabrement avancé des routes de desserte agricole en cette période pluvieuse », a révélé Joseph Ondjembe Wembo, fabricant de braise.
Cette hausse de prix de braise observée sur le marché à Kindu intervient après celle du mois d’août 2024 consécutivement à la forte demande de ce produit à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu suite à la présence massive des déplacés internes en provenance d’une bonne partie de la RDC encore occupée par les éléments armés du M23 appuyés par l’armée rwandaise.

La communauté internationale a toujours du mal à faire entendre sa voix et à faire stopper les hostilités.
Dans ce dossier, la France a-t-elle raison de continuer à discuter avec les deux pays ou doit-elle s’aligner sur la position congolaise ?
François Hollande : Je porte un regard à la fois attristé, et d’une certaine façon, révolté.
Et c’est d’ailleurs assez conforme à ce qui se produit dans le monde aujourd’hui.
La France ne peut pas prendre seule des sanctions, elle doit le faire dans le cadre européen, c’est là qu’elles seront les plus efficaces.