Lubaya Claudel André accuse Tshisekedi et Bemba de semer la division nationale

Kikwit, 22 février 2025 (ACP).- Treize contrôleurs, dont deux femmes de la direction provinciale de la Caisse nationale de sécurité sociale Kikwit (sud-ouest de la République démocratique du Congo), ont prêté serment, samedi, en qualité d’Officiers de police judiciaire à compétence restreinte, devant le procureur de la République près du tribunal de grande instance.
« Je jure fidélité au Président de la République, obéissance à la Constitution et aux lois de la République démocratique du Congo, de remplir fidèlement les fonctions qui me sont confiées et d’en rendre réellement compte à l’officier du ministère public », ont déclaré les assermentés devant Alain Abdoula Kapenzi, procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kikwit, qui a pris acte de leur prestation de serment.
De son côté, Aser Asimbanda, directeur provincial de la CNSS Kwilu Sud a indiqué que la carte obtenue après cette cérémonie n’est pas une puissance pour écraser la population, mais plutôt une force pour faire appliquer la réglementation de la sécurité sociale.
Il a, par ailleurs, invité les assermentés au respect de leur serment, afin de permettre à la Caisse d’avoir des moyens nécessaires pour la bonne application de la réglementation de la prestation sociale.

Notre présence au Congo n’a donc rien à avoir avec la lutte contre les rebelles du M23.
Dès le début, notre conseil aux parties impliquées dans le conflit entre le gouvernement congolais et le M23 a été la négociation”, a-t-il écrit.
Depuis le début du conflit et surtout avec la prise de la cité de Bunagana (Nord-Kivu) le 13 juin 2022, l’Ouganda est accusé de souffler le chaud et le froid.
Depuis le 30 novembre 2021, les 2 États coopèrent dans la traque des djihadistes ADF, qui sont une menace commune.
En début de semaine, des troupes ougandaises ont renforcé leur présence dans le pays en déployant des effectifs et des équipements supplémentaires à Bunia, toujours dans le cadre de combattre l’ADF et des groupes armés locaux réfractaires au processus de paix.

L’ancien candidat président de la République en 2018, Yves Mpunga accepte la main tendue de Félix Tshisekedi qui a annoncé un gouvernement d’union nationale pour raison de cohésion afin de faire face à la situation sécuritaire que traverse le pays.
M. Mpunga propose la mise en place des institutions solides, mais également un gouvernement à même d’unir tous les Congolais.
Pour résoudre ce problème, il faudra mettre en place des institutions solides, un gouvernement qui pourra unir tous les Congolais, un gouvernement où les Congolais vont se retrouver», a-t-il déclaré.
L’initiative d’un gouvernement d’union nationale est jusque-là rejetée par la majorité des formations de l’opposition.
Pour lui, nommer un gouvernement d’union nationale pendant ce temps, c’est une solution cosmétique qui n’attaque pas les causes profondes de la guerre dans l’est de la RDC.