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Dans un élan de solidarité nationale face à l’agression rwandaise, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a lancé, ce samedi 15 mars, un front culturel destiné à mobiliser les artistes congolais dans la lutte pour la paix et la résilience.
L’événement a été agrémenté par la chorale Mgr Luc Gillon, de la paroisse Notre Dame de la Sagesse de l’Université de Kinshasa.
Un appel à l’action culturelleDans son discours, la ministre Yolande Elebe a exhorté les artistes de toutes disciplines à s’engager activement dans la dénonciation de l’agression injuste que subit la RDC.
Elle a déclaré que « la culture est notre mémoire, notre voix, notre âme collective.
Cette initiative vise à sensibiliser la population sur le rôle essentiel de la culture dans la défense de la souveraineté nationale.

L’ancienne puissance coloniale de la RDC et du Rwanda plaide également pour des sanctions contre Kigali, qu’elle qualifie d’« agresseur ».
Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, s’est exprimé sur la question le 10 février devant le parlement belge.
Il a évoqué la possibilité d’utiliser « le levier de la coopération » avec le Rwanda, envisageant « la suspension des aides » pour exprimer l’indignation de la Belgique face à la situation dans l’Est de la RDC.
Le chef de la diplomatie belge a rappelé que la position du gouvernement belge était claire quant à la responsabilité du Rwanda dans le soutien au groupe rebelle M23.
Cependant, le ministre belge a insisté sur le fait que la solution à la crise dans l’Est de la RDC ne pourra être que diplomatique.

Abordant les activités du groupe armé Twirwaneho, dirigé par l’officier déserteur Michel Rukunda, alias Makanika, et basé dans les hauts plateaux de Minembwe, dans la province du Sud-Kivu, le ministre a mis en lumière leurs intentions préoccupantes.
“Au Sud-Kivu, les Forces armées de la République Démocratique du Congo mènent des actions contre le groupe armé Twirwaneho/Makanika, qui s’est rapproché de l’aérodrome de Minembwe avec l’intention d’en prendre le contrôle et de perturber le trafic.
Ce groupe demeure également au cœur des tensions opposant les militaires burundais au groupe armé Red-Tabara d’origine burundaise.
Par ailleurs, le renouvellement du commandement des Forces armées de la République Démocratique du Congo, récemment annoncé par le chef de l’État, suscite beaucoup d’attentes.
Ce nouveau leadership est perçu comme une étape cruciale pour rétablir durablement la paix dans la partie Est du pays.