Kinshasa, 23 mars 2025 (ACP).- Les femmes enceintes ont été appelées à respecter les consultations prénatales pour se faire soigner des éventuelles maladies comme le paludisme, lors d’un symposium international organisé du 21 au 22 mars, par le Club de gynécologie-obstétrique et autres initiatives, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
« La femme doit savoir que quand elle est enceinte, elle se trouve dans une situation qui n’est pas tout à fait confortable. D’où elle doit savoir suivre les consultations. Pendant ces examens, nous allons voir s’il y a des problèmes comme l’anémie on corrige, le paludisme on soigne et on prépare l’accouchement », a déclaré le Dr Damien Mbanzulu, gynécologue obstétricien aux Cliniques universitaires de Kinshasa(CUK).
« Le moment de l’accouchement est aussi dramatique. La femme doit aller à temps pour être pris en charge par des gens compétent. Mais malheureusement, toutes les femmes qui se présentent dans la salle d’accouchement même si elles ont été suivies en consultation prénatale, l’hémorragie est toujours un risque », a-t-il ajouté.
Selon ce spécialiste, pour pallier ce problème, il a suggéré que les salles d’accouchement aient une quantité suffisante de sang pour aider ces femmes.
Le Dr Mbanzulu a indiqué que beaucoup de femmes dans les pays sous-développés qui viennent pour accoucher meurent d’hémorragie.
Pour lutter contre l’hémorragie, ce gynécologue a invité les médecins à se former à l’usage des matériels médicaux.
Par ailleurs, le Dr Wilfrid Mbombo, président de la Société d’anesthésie-réanimation de la RDC, a fait savoir que le taux de la mortalité maternelle est très élevé au pays.
« Les mamans meurent du choc hémorragique et la bonne gestion de ce choc nécessite la collaboration entre le gynécologue-obstétriciens, l’anesthésiste réanimateur, le biologiste et le pharmacien », a-t-il indiqué.
Il a noté que le pays regorge plus de 115 anesthésistes réanimateurs et il y a un déficit majeur en personnel qualifié pour la prise en charge des hémorragies.
De son côté, le Dr Ali Machala, président du Club Gynéco-obstétrique et autres initiatives, a fait savoir que ce symposium international a abordé trois sujets phares relatifs femme enceintes, la problématique des cancers en RDC et le droit des patients.
Il a indiqué que le club prévoit dans les jours avenirs plusieurs activités dont le carrefour des avancées médicales en RDC et va réunir des experts tant nationaux qu internationaux.
ACP/C.L.
Author(s): acp.cd
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