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Une cérémonie en petit comité, entre militaires français et tchadiens, s’est déroulée loin des caméras ce jeudi matin au sein de la base d’Adji Kosseï.
Si N’Djaména met un terme à la coopération militaire, Mahamat Idriss Deby Itno a tenu à préciser que le Tchad ne rompt pas ses relations avec la France.
Il a réitéré l’attachement du Tchad à des relations internationales “transparentes, agissantes et réciproques“.
D’autres formes de coopération sont possibles, précise cette même source militaire, comme de la formation, de l’entraînement, grâce à des missions ponctuelles.
Toujours côté français, on affirme cependant que ce départ du Tchad marque la fin d’un modèle « ancien », celui d’une présence militaire permanente sur le continent.

Kinshasa, 28 mars 2025 (ACP).- Le ministère des finances a annoncé jeudi qu’en exécution de la décision prise par le gouvernement congolais, la rémunération des éléments des Forces Armées de la République démocratique du Congo et de la Police Nationale Congolaise est disponible dès ce vendredi, selon un communiqué dudit ministère reçu le même jour à l’ACP.
«Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, informe l’opinion nationale qu’en exécution de la décision prise par le gouvernement sous l’impulsion du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, la rémunération des éléments des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC), vient d’être doublée», a- t-on lu.
Le ministre des Finances remercie le président de la République pour cet acte qu’il qualifie d’historique et qui marque, selon lui, un tournant vers de meilleures conditions de vie pour la montée en puissance des hommes en uniforme.
Cependant, le ministère des Finances a annoncé que des contrôles seront lancés ultérieurement par les ministères du Budget, des Finances et de la Défense, avec le concours des Inspections générales des FARDC et de la PNC, pour dénicher d’éventuels cas d’incohérence en termes d’effectifs.
Il avait justifié cette mesure par la nécessité de réformer l’armée.

Considéré comme le successeur probable de son père, âgé de 80 ans, Muhoozi Kainerugaba a accumulé plus d’un million d’abonnés sur le réseau social grâce à ses publications notoirement incendiaires.
« Si Mzée n’était pas là, je lui couperais la tête aujourd’hui », a écrit sur X le chef de l’armée, utilisant un titre honorifique du président ougandais qui dirige le pays d’une main de fer depuis 1986.
En 2022, le président avait été contraint de s’excuser pour un tweet de son fils qui semblait menacer d’envahir le Kenya.
Le mois dernier, le chef de l’armée avait également menacé de s’emparer de la capitale soudanaise, Khartoum, dès que le président américain élu Donald Trump prendrait ses fonctions.
La liste comprenait Fidel Castro, Elvis Presley, le président rwandais Paul Kagame, et son père en tête.