La promotion de l’éducation des filles dans l’art recommandée à Kinshasa

Kinshasa, 22 mars 2025 (ACP).- La promotion de l’éducation des filles et femmes dans l’art et la culture a été recommandé, dans un entretien vendredi à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) à l’occasion de la projection des extraits de vingt films documentaires présentées une plate-forme des réalisatrices.
La femme gardienne de la moraleMme Mukembe a, par ailleurs, fait savoir que la femme est la gardienne de la morale dans un monde où les repères s’effritent.
La femme demeure une boussole morale par son engagement dans l’éducation des enfants, par son influence dans la communauté et de par sa capacité à défendre des valeurs universelles comme l’intégrité, la justice et le respect », a-t-elle indiqué.
Pour elle, une société qui valorise la voix des femmes est une société qui s’érige sur des principes solides.
Les traditions culturelles reposent dans la grande partie entre les mains des femmes, a-t-elle dit.

Kinshasa : la situation humanitaire des déplacés congolais à Bujumbura au cœur des échanges

Kinshasa, 22 mars 2025 (ACP).- La situation humanitaire des déplacés congolais à Bujumbura, au Burundi a été au cœur des échanges jeudi entre le président national de ma Commission nationale des droits de l’homme(CNDH) et la ministre des Affaires sociales de la République démocratique du Congo(RDC).
« Nos échanges avec la ministre des Affaires sociales ont tournés au tour de la situation humanitaire des déplacés congolais du Nord et Sud-Kivu, qui vivent dans des conditions inhumaines bafouant ainsi les droits humains », a déclaré Paul Nsapu Mukulu, président de la CNDH.
Et d’autre part, des questions liées au respect des droits humains, étant donné qu’elle est conseillère du gouvernement Suminwa.
La ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale a, pour sa part apprécié la démarche du président de la CNDH.
Nathalie Aziza-Munana Munana a, à cette occasion recommandé à son hôte de rentrer chez ses collègues ministres des droits humains, de la justice et des affaires étrangères pour les matières qui relèvent de leurs compétences.

Kinshasa : « une femme qui ne lit pas ne pourra vraiment pas se développer » (Directeur général de l’Agence congolaise de presse)

« Aujourd’hui, une personne qui ne lit pas, en particulier une femme qui n’a pas la culture de la lecture, ne pourra vraiment pas se développer.
« En ce qui concerne la sensibilisation de la femme de l’ACP à la lecture, une question m’a profondément interpellée : est-il possible d’informer sans être soi-même informé au préalable ?
Elle a, à cette occasion, encouragé les participants à avoir la culture de la lecture.
Il est essentiel d’habituer les enfants à la lecture le plus tôt possible afin qu’ils en fassent une habitude et un plaisir.
Ainsi, la lecture nous aide à devenir des femmes, bref des citoyens informés et responsables », a-t-il renchéri.

RDC : le député Ngondankoy propose une loi pour encadrer l’organisation du référendum

Le député Paul-Gaspard Ngondankoy souhaite combler le vide juridique concernant l’organisation du référendum en République démocratique du Congo.
Pour ce faire, il a déposé une proposition de loi intitulée : « Proposition de loi fixant les conditions d’organisation du référendum en République démocratique du Congo ».
Lors d’une séance plénière à l’Assemblée nationale, le vendredi 21 mars dernier, il a rappelé l’importance de sa proposition de loi, déposée en décembre dernier.
L’élu de Yahuma a souligné que la RDC ne dispose actuellement d’aucune loi encadrant l’organisation des différents référendums, « hormis la loi du 22 juin 2005 sur le référendum constitutionnel, aujourd’hui obsolète ».
Le président de la chambre basse du parlement a assuré le député Ngodankoy que son texte sera inscrit à l’ordre du jour de la session en cours.

Gouvernement d’union nationale : les consultations démarrent ce lundi

Les consultations pour la formation du gouvernement d’union nationale visant à faire face à la guerre d’agression démarrent le 24 mars 2024 à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
C’est le directeur de cabinet du conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, Espoir Masamanki, qui l’a annoncé ce samedi au cours d’une conférence de presse.
Selon lui, ces consultations se feront sur le respect d’un certain nombre de principes, notamment la suprématie de la constitution, l’unité nationale, l’intangibilité du territoire national, la souveraineté nationale, le respect des institutions dûment établies et la gouvernance inclusive et participative.
Elles vont viser, a-t-il fait savoir, quatre catégories d’entités et de personnalités.
Le chef de l’État a désigné, le 22 février de l’année en cours, son conseiller chargé des questions sécuritaires pour consulter les acteurs sociaux et politiques du pays, en vue de la formation du gouvernement d’union nationale qui aura pour mission de mettre fin à la guerre d’agression.

Procès Kuluna à Boma : L’ONG FCDHD relève des irrégularités

L’ONG Fédération des droits de l’homme et de développement (FCDHD) a dénoncé jeudi 20 mars, des irrégularités graves lors d’un procès en flagrance à Boma,(Kongo-Central) notamment des arrestations arbitraires, tortures et extorsions commises par les forces de l’ordre dans le cadre de l’opération « Ndobo ».
Le tribunal militaire a condamné 12 accusés à la peine de mort, une décision qui soulève des questions sur l’équité des procédures.
Le ministre de la Justice Constant Mutamba a pris part à ce procès, organisé par le tribunal militaire.
Parallèlement, Constant Mutamba a libéré il y a quelques jours, 79 détenus de la prison urbaine de Boma, conformément à la grâce présidentielle du 30 décembre 2024.
Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large de désengorgement carcéral et d’amélioration des conditions de détention.

Prorogation de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri

Les deux chambres du Parlement congolais, notamment l’Assemblée nationale et le Sénat, ont autorisé, le 21 mars 2025, une 95ᵉ prorogation de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Matières législatives :Modification du code pénal congolais et loi Sakata contre le tribalismeContexte sécuritaireCette prorogation intervient malgré les critiques récurrentes sur l’inefficacité de l’état de siège, instauré pour combattre les groupes armés (dont le M23) et les ingérences rwandaises.
Le gouvernement avait pourtant été chargé en janvier 2025 d’élaborer une feuille de route pour une levée progressive du régime, sans résultat tangible à ce jour.
Les organisations de défense des droits humains et une partie de la société civile réclament depuis 2023 la levée pure et simple de cette mesure, jugée attentatoire aux libertés fondamentales.
Le maintien de l’état de siège illustre les tensions entre impératifs sécuritaires et respect des institutions démocratiques dans l’Est de la RDC.

Disparition des langues maternelles au Grand Bandundu : un constat alarmant (expert)

Les dialectes et langues maternelles s’éteignent progressivement dans le Grand Bandundu, notamment à Kikwit.
Pourtant, souligne le professeur Joël Matomo Kimbinga, ces langues constituent un patrimoine culturel irremplaçable.
« Le 20 mars, nous célébrons la francophonie et sa branche Congo phonie, dédiée à la préservation des langues congolaises.
Nos investigations montrent que ces langues sont désormais menacées : rares sont les enfants urbains capables de les parler.
“Le français reste un outil précieux pour le travail et la communication, mais nos langues maternelles incarnent notre identité culturelle.

Ituri : l’accès aux soins, un défi majeur pour les retournés de Kyabohe

2025-03-222025-03-222025-03-222025-03-22Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/17-23/irumu_territoire_2514.jpgLes habitants du groupement Kyabohe, situé dans la chefferie des Bahema Boga, en territoire d’Irumu (province d’Ituri), à la frontière avec l’Ouganda, rencontrent d’énormes difficultés pour accéder aux soins de santé après leur retour dans leurs localités.
Selon Enide Birungi, infirmière titulaire adjointe du centre de santé local, cette situation est due à la destruction des infrastructures sanitaires lors des attaques répétées des présumés rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) en 2021.
En 2022, une organisation humanitaire a construit un bâtiment pour répondre aux besoins croissants de la population retournée après une période d’accalmie.
Cependant, cette structure est aujourd’hui insuffisante pour couvrir les besoins sanitaires locaux.
Face à cette situation, la société civile locale, par l’intermédiaire de son coordinateur, appelle le gouvernement et ses partenaires à intervenir en construisant des infrastructures sanitaires adaptées.

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