Etats-Unis : l’administration Trump met fin au statut légal de plus de 500.000 migrants

Kikwit, 21 décembre 2024(ACP).- L’Alliance pour la promotion de la culture et la protection des œuvres d’esprits (Apco/Kwilu) a plaidé pour la protection et la valorisation des sites touristiques pour promouvoir le tourisme locale dans les territoires du Kwilu, au sud-ouest de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP de source administrative.
« Les territoires du Kwilu ont suffisamment des atouts non négligeables sur le plan touristique pouvant booster son économie et celle de la RDC.
Nous en appelons aux autorités provinciales et au ministre du tourisme Didier Pambia, de les valoriser et les sécuriser pour en tirer les dividendes », a indiqué Jean Pierre Munkiemalu, coordonnateur provincial de cette structure.
Parmi ces sites, figurent la grotte de Sala dans le secteur de Dwe, des chutes d’eau et sites sacrés d’usage coutumier ou religieux dans le territoire de Bulungu, les chutes d’eau de Kakobola, les gorges célèbres et miraculeuses de Lukwila, le site sacré de Mashita Kizungu, le musée national de Gungu, exposant l’art secret des Pendes, la réserve d’hippopotames sur la rivière Lwange, dans le territoire de Gungu, et les chutes d’Ifwanzondo, dans le secteur de Musanga-Idiofa et de Lungu pour Idiofa, ainsi que la chute d’eau de Lipens, à 140 km du chef-lieu du territoire de Masimanimba.
« Tout ce potentiel se trouve être mal exploité ou pas du tout à cause de l’état des routes et freine ainsi l’émergence d’initiatives comme des services de transports, d’hôtellerie, de restauration, et autres services nécessaires aux touristes », a-t-il conclu.

La situation humanitaire à Masisi ne cesse de se détériorer, avec plus de 10 000 personnes, dont une grande majorité de femmes et d’enfants, réfugiées à l’Hôpital général de référence (HGR) et à la base de Médecins Sans Frontières (MSF).
Romain Briey, coordinateur du projet MSF à Masisi, a partagé le 15 janvier une analyse de la situation critique à laquelle les équipes médicales et les réfugiés font face au quotidien.
Nos hygiénistes font de leur mieux, souvent avec l’aide des réfugiés eux-mêmes.”
Du côté médical, les équipes soignent principalement des cas liés à la fatigue, au stress, et à des pathologies légères comme des gastrites et des douleurs corporelles.
Les défis logistiques et humains de MSFLes équipes de MSF font face à des défis logistiques et humains considérables.

Le gouvernement a été chargé de présenter, dans un délai de quinze jours, un plan d’urgence pour la gestion des crises et des catastrophes humanitaires pour les trois prochains mois.
Cette instruction a été donnée par le président Félix-Antoine Tshisekedi lors de la 25e réunion du Conseil des ministres, tenue le vendredi 6 décembre 2024 à la Cité de l’Union Africaine.
En plus de l’activisme des groupes armés, le pays fait face à des catastrophes naturelles telles que des inondations causées par des pluies diluviennes, des naufrages récurrents sur le fleuve Congo et ses affluents, ainsi que des glissements de terrain et des incendies.
Environ 40 % de la population est confrontée à des niveaux sévères d’insécurité alimentaire aiguë (IPC 3 ou plus).
Les femmes et les enfants représentent 75 % de ces déplacés.