Boxe internationale : décès de George Foreman

Kinshasa, 22 mars 2025 (ACP).- Le boxeur noir américain George Foreman est décédé, vendredi, à Houston, aux Etats-Unis d’Amérique, à l’âge de 76 ans, a appris l’ACP, vendredi, des médias internationaux, en relais d’une source familiale.

« C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès de notre bien-aimé George Edward Foreman Sr, qui s’en est allé paisiblement le 21 mars 2025, entouré par ses proches« , a-t-on lu.

Selon ce communiqué familial, aucune précision n’a été donné sur les circonstances de la mort de l’infortuné, né le 10 janvier 1949 à Marshall au Texas et dont la mort a surpris le 21 mars 2025.

Réputé un de plus grands poids lourds de la boxe internationale, depuis les États-Unis d’Amérique son pays natal, George Foreman, la terreur de ses adversaires avec des K.O, a vu son histoire s’exporter en République démocratique du Congo, alors Zaïre, en 1974, sous la houlette de l’ancien et défunt président, Mobutu Sese Seko.

Cette histoire est intimement lié à ce pays, mais aussi à une autre icône de la boxe internationale, lui aussi parti dans l’au-delà, en l’occurrence, Cassius Clay (1864) et converti à l’islam sous l’appellation de Mohamed Ali, né le 17 janvier 1942 à Louisville dans le Kentucky et mort le 3 juin 2016 à Scottsdale en Arizona.

A la faveur du mythique « Combat du siècle » qualifié aussi de Rumble in the jungle », les deux pugilistes ont rivalisé d’ardeur dans une folle nuit du 30 octobre 1974, avec au bout la victoire de Mohamed Ali par K.O. technique, au 8ème round d’un combat prévu en 15 reprises.

Cette victoire, selon des connaisseurs du noble a été celle de l’intelligence (Ali, 32 ans) sur la force physique (Foreman).

En effet, personne n’aurait parié, d’un seul iota, à priori, sur la tactique de son staff, seul détenteur de ce secret.

On en est arrivé à l’évidence que de fois, la force et la puissance physiques ont aussi des limites.

Tous éteints, le stade Tata Raphaël et la RDC plus qu’immortels

Le décès de George Forman a été similaire à celle du dernier des Mohican du Combat du siècle.

L’acte 1 de la fin des acteurs principaux de ce dernier aura la mort de Mobutu suivi de l’acte 2, la fin de vie de Mohamed Ali.

Ainsi, le décès de George Foreman est considéré comme la fin d’histoire.

Mais pas totalement, d’autant plus que mort, ce trio est resté, à jamais, immortels.

Mais, dans les annales du Combat du siècle, au-delà de la mort de ces trois personnalités, la ville de Kinshasa, le stade Tata Raphaël, alors stade du 20 mai (et ses 100.000 spectateurs) et surtout le Zaïre mué en RDC, sont plus que jamais éternels pour avoir abrité ce grand sportivo-culturel.

Mais, il y a lieu de rappeler qu’un autre acteur principal du Combat de siècle, est le noir Américain, Don King, encore en vie et mais de qui on n’a pas assez d’informations autour de lui.

Cursus d’une étoile et d’une force

Selon ces médias internationaux, l’étoile et la force montante de George Foreman, du haut de son grand gabarit, avec un titre olympique à 19 ans, aux JO de Mexico de 1968, suivi d’autres exploits.

Avec sa puissance surhumaine, il était devenu pour la première fois champion du monde en 1973, avant le revers de Kinshasa.

ACP/KAZOZO

Author(s): acp.cd
Source: Access the article

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