Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 21 mars 2025, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) dénonce la présence de certains éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC) dans les sites miniers du territoire de Mambasa, en province de l’Ituri.
Selon cette organisation, ces militaires et policiers sont déployés massivement pour assurer la sécurité des exploitants chinois présents dans ces zones d’extraction. Le coordonnateur de la NSCC, Maître Jospin Paluku, cite notamment le site minier de la société Kimia Mining, où une dizaine de policiers sont affectés à la sécurité de chaque cadre de l’entreprise. Pendant ce temps, des soldats des FARDC sont postés aux différentes barrières situées le long de la route menant à ce site. Toujours d’après la NSCC, ce phénomène se généralise dans tous les sites miniers contrôlés par des exploitants chinois.
Une présence jugée illégale et contre-productive
La Nouvelle Société Civile Congolaise dénonce cette situation qu’elle considère contraire à la loi, alors même que les FARDC manquent d’effectifs pour restaurer l’autorité de l’État dans les zones sous l’emprise des rebelles du M23.
La NSCCa affirmé que la présence de ces militaires dans les sites miniers n’est pas appropriée, alors que le pays fait face à une agression rwandaise. D’où sa demande de leur redéploiement vers des missions de sécurité publique et de défense nationale.
Ce n’est pas la première fois que cette structure citoyenne dénonce de telles pratiques. Dans le Grand Katanga, la présence de militaires dans les sites miniers avait également été signalée à plusieurs reprises, sans qu’aucune action concrète ne soit entreprise.
Azarias Mokonzi
Author(s): mines.cd
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