Kasaï : le chef de bureau de liaison Kinshasa du gouverneur Mukendi rejette les accusations de complicité avec le M23

2025-02-242025-02-242025-02-242025-02-24Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/24-28/tribunal_militaire_de_garnison_de_butembo_24.pngLe Tribunal militaire de garnison de Butembo, dans l’Est du pays, a ouvert ce lundi 24 février 2025, à Musienene, entité du territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, les audiences de 63 éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
C’est ce qu’apprend Actu30.cd, du lieutenant-colonel Mak Hazukay, chargé de sensibilisation et communication au sein du secteur opérationnel Sokola Grand-Nord.
D’après cet officier et speaker de l’armée congolaise, ces militaires congolais dont 2 femmes sont devant la barre pour des infractions de fuite devant l’ennemi, vol, extorsion et autres exactions commises à Lubero-centre, Kimbulu, Musienene et Butembo, au Nord-Kivu.
Pour ce premier jour, l’instance judiciaire militaire a procédé à l’identification des prévenus en attendant l’étape d’instruction des dossiers et la décision du Tribunal qui interviendront dans les jours qui suivent.

L’association culturelle Lori, qui regroupe la communauté Lendu, condamne la recrudescence des violences dans le territoire de Djugu, en Ituri.
Selon l’Association Lori, ces violences ont causé la mort d’au moins 25 personnes en l’espace d’un mois dans la région de Kpandroma.
René Tchelo, président de l’association Lori, condamne fermement les attaques contre les populations civiles innocentes et exhorte les groupes armés à mettre fin à ces violences :« L’association culturelle constate avec regret la flambée des violences en territoire de Djugu.
Elle plaide pour l’intégration des groupes armés patriotes favorables à la paix dans les forces réservistes de l’armée congolaise.
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions persistantes en Ituri, où des groupes armés prétendant défendre leurs communautés, continuent de causer des pertes humaines et des déplacements massifs des populations.

Bunia, 8 mars 2025 (ACP).- Cent cinquante-quatre (154) détenus militaires ont été libérés par l’auditorat supérieur de la prison centrale de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, dans le nord-est de la République Démocratique du Congo, a appris l’ACP samedi du directeur de cet établissement pénitentiaire« Au total, c’est 154 détenus qui sont libérés par une décision judiciaire par rapport aux besoins de l’État congolais.
Effectivement, vous avez vu vous-même quand l’auditorat supérieur est venu libérer les détenus qui étaient à la position de prévenus« , a rapporté le lieutenant-colonel Camille Zonzi, directeur de la prison centrale de Bunia.
Il a indiqué que les critères qui ont concouru à leurs libérations résultent du fait que ces militaires ont commis des infractions bénignes de l’armée, notamment la violation de consignes, la désertion et l’extorsion, ajoutant que « ces militaires sont aussi libérés pour qu’ils soient utiles quelque part ».
Par ailleurs, le colonel Camille Zonzi a signifié que le nombre de détenus libérés représente la moitié de ceux qui sont au niveau de cette maison carcérale, avant d’annoncer la probabilité de la libération d’une centaine de détenus militaires de cette même office carcéral.
Le directeur de la prison centrale de Bunia a, par ailleurs, révélé que cette libération s’inscrit dans le cadre du processus de désengorgement de cette prison construite en 1940 qui héberge à ce jour 2.140 détenus, pourtant elle a une capacité d’accueil de 500 places.