RDC-Banque mondiale : 600 millions USD de cofinancement d’un projet électricité-eau (Ministère des Ressources hydrauliques et de l’électricité)

Kinshasa, 19 mars 2025 (ACP).- Un projet cofinancé à 600 millions par la Banque mondiale et la République démocratique du Congo pour la gouvernance et les réformes du secteur de l’eau et de l’électricité, a été lancé par le ministre des Ressources hydrauliques et de l’électricité, selon un communiqué consulté mercredi par l’ACP.
«Je lance ce mardi 18 mars 2025 à Kinshasa le projet d’accès de gouvernance et de réforme des secteurs de l’électricité et de l’eau, (AGREE).Ce projet est cofinancé par la RDC et appuyé par la Banque mondiale(BM) à hauteur totale de 600 millions de dollars américains», a-t-on lu dans le communiqué du ministère des Ressources hydrauliques et de l’électricité.
Les prévisions budgétaires de l’exercice 2025 sont chiffrées à USD 89 111 326,75, dont USD 61 427 748,35 pour le Volet Eau et USD 27 683 578,40 pour le Volet Electricité », a ajouté la source.
Ladite réunion du Comité de Pilotage a été convoquée en vue de l’adoption du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) du Projet AGREE pour l’exercice 2025, a-t-on noté.
L’adoption formelle de ce PTBA est requise par les Accords de financement, avant sa soumission à l’avis de non-objection de la Banque mondiale, a conclu la source.

Les ministres du Commerce extérieur africains invités à développer les zones économiques spéciales

Kinshasa, 19 mars 2025 (ACP).- Le ministre du Commerce extérieur a invité les pays africains à développer les chaînes de valeurs et les zones économiques spéciales en mettant l’accent sur la sécurité, l’agriculture et l’énergie pour la bonne mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAF), selon un communiqué consulté mercredi par l’ACP.
«Le ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya, invite les pays africains à développer les chaînes de valeurs et les zones économiques spéciales en mettant l’accent sur certaines priorités dont la sécurité, l’agriculture et l’énergie pour la bonne mise en œuvre de la Zone de Libre Échange Continentale africaine (ZLECAF) pour ainsi accroître le commerce intra-africain» a-t-on lu.
M. Julien Paluku qui a lancé cet appel lors de la 57ème session de conférence des ministres à Addis-Abeba en Ethiopie, a profité de l’occasion pour expliquer à ses collègues l’expérience de la RDC sur le développement des zones économiques spéciales, avant d’obtenir la condamnation de l’agression rwandaise par les ministres africains.
Cette session organisée par la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique-CEA a connu la participation du Président éthiopien, aye Atske Selassie qui a appelé les pays africains au pragmatisme pour réaliser le rêve de la ZLECAF.

Mbuji-Mayi: les coupures intempestives de électricité, un frein pour la productivité des PME

«La province du Kasaï-Oriental principalement, la ville de Mbuji-Mayi connait des coupures intempestives dans la desserte en électricité.
Les opérateurs économiques, notamment les petites et moyennes industries dont les activités sont tributaires de l’électrique éprouvent d’énormes difficultés pour fonctionner.
La centrale hydroélectrique Tubi Tubidi n’a pas toujours donné satisfaction dans la desserte de cette denrée», a déclaré Dorcas Odia Kasekelayi, opératrice économique.
Ce qui n’est pas le cas dans la ville de Mbuji-Mayi où la desserte en électricité est incertaine.
Pour le moment nous vendons l’eau qui n’est pas fraîche parce que nous n’avons pas de courant.

RDC : un avocat fustige la “violation de la Constitution” par la BCC en omettant le signe « C » sur les derniers billets de banque

Un changement subtil, mais significatif a récemment été observé sur les billets de banque en circulation en République démocratique du Congo.
« Sur les billets en circulation, il est simplement écrit ‘franc’.
Il existe d’autres monnaies appelées Franc comme le franc suisse, ou le franc CFA.
« Avec la suppression du mot ‘Congolais’ sur les billets de banque, il se pose un sérieux problème de constitutionnalité.
Cette anomalie pourrait remettre en cause la validité même des billets en circulation et engendrer une insécurité juridique sans précédent.

L’activisme de la milice Mobondo perturbe la réhabilitation de la route Mongata-Bandundu

La route nationale numéro 17 (RN17) qui relie la ville de Bandundu à Kinshasa en traversant le territoire de Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe, est actuellement presque abandonnée.
La circulation y est devenue rare, principalement en raison de son état de délabrement avancé sur le tronçon entre Mongata et Bandundu, et de l’activisme de la milice Mobondo.
Selon des usagers, des bourbiers, des gros trous, des flaques d’eau et des érosions compliquent encore davantage la circulation, particulièrement en saison des pluies.
Malgré ces défis, la Première ministre a réaffirmé que le Gouvernement multiplie les efforts pour rétablir la paix dans la région.
L’objectif est de permettre la reprise des travaux de modernisation, réalisés dans le cadre du programme sino-congolais.

Doudou Fwamba : « Les indicateurs macroéconomiques restent sous contrôle malgré la crise sécuritaire dans l’Est »

Au cours de cette rencontre, le ministre des Finances a mobilisé la Troïka politique pour préserver la stabilité macroéconomique, malgré l’impact de l’agression du M23 sur les finances publiques en RDC.
Le ministre des Finances s’est félicité de la résilience des indicateurs macroéconomiques, soulignant que cette stabilité repose sur une gestion rigoureuse des finances publiques et une coordination efficace des politiques budgétaires et monétaires.
La prise en compte du doublement de la solde des militaires, annoncé par la Première ministre.
Ces ajustements budgétaires devront être intégrés dans les discussions avec le FMI afin d’assurer la cohérence du cadrage macroéconomique, a précisé Félicien Mulenda.
Doudou Fwamba Likunde a dirigé cette réunion en présence du ministre du Budget et des vice-ministres du Portefeuille.

Quel rôle joue l’Ouganda dans le conflit en RD Congo ?

Le M23 a notamment pris Goma et Bukavu, capitales provinciales du Nord et du Sud-Kivu, des nœuds économiques et sécuritaires dans la région enclavée des Grands Lacs.
“Il est difficile de savoir comment va évoluer son attitude tant envers Kinshasa qu’envers Kigali et le M23.”
Tout près de la frontière, Kampala prépare également l’exploitation de ses importantes réserves pétrolières, avec le français TotalEnergies et le chinois CNOOC.
Mais alors que le Rwanda soutient le M23, le vieux chef d’État entretient, lui, une relation “de grand frère”, profondément orageuse, avec le président rwandais Paul Kagame, note ce diplomate.
“Tshisekedi n’est pas dupe, il sait que le ‘vieux’ peut tout à fait jouer un double jeu”, conclut le spécialiste des Grands Lacs.

Près de 100.000 personnes déplacées par des violences en Ituri

Selon le bureau des affaires humanitaires de l’ONU, l’OCHA, environ 100.000 personnes ont dû fuir des violences armées dans les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa, en Ituri.
Au cours du mois de février, des sources locales et humanitaires rapportent une intensification de ces violences contre les populations civiles.
Dans le territoire de Mahagi, les violences ont affecté les activités scolaires de plus de 3.000 enfants.
À Fataki et Drodro, des zones fortement affectées par les violences armées, plusieurs activités ont été suspendues.
Par ailleurs, l’insécurité persistante perturbe la livraison des services humanitaires à près de 92.000 personnes dans les sites de déplacement et au sein des communautés hôtes dans la zone de santé de Drodro.

Evariste Ndayishimiye salue les sanctions européennes contre le Rwanda

Selon Gitega, Ndayishimiye a insisté sur la nécessité de l’implication effective de la communauté internationale pour mettre un terme aux violences en RDC.
Allié stratégique de la RDC et du Rwanda, le Qatar a réuni mardi les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame pour tenter de trouver une solution pacifique à ce conflit.
Selon Tina Salama, porte-parole du président congolais, « un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel » a été décidé entre les deux parties.
Lundi, l’UE a adopté des sanctions ciblées contre les hauts responsables de l’armée rwandaise et dirigeants du M23, accusés de maintenir le conflit armé dans l’est de la République démocratique du Congo.
Des mesures restrictives qui ont poussé le M23 à boycotter le dialogue direct avec le gouvernement congolais, qui devrait débuter mardi à Luanda.

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