Les jeunes filles congolaises conviées à se tourner vers le numérique

Le procès entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) s’est poursuivi jeudi 13 février 2025 à Arusha, en Tanzanie.
Dans leur démarche, ils ont démontré que la saisine de la CADHP s’avère prématurée, alors que les procédures prévues par les instances régionales et internationales n’ont pas été épuisées.
Kigali a avancé que la requête de la RDC est étayée en grande partie sur les informations relayées par la presse, fragilisant ainsi sa crédibilité.
La défense rwandaise a par ailleurs sollicité de la cour la suspension de la procédure en attendant le verdict de la cour de justice de l’EAC dans une autre affaire opposant les deux Etats.
La partie congolaise, elle, n’a appuyé ses arguments que sur des preuves des crimes commis par le Rwanda sur le sol congolais.

L’initiative vise à sensibiliser toutes les sociétés musulmanes à l’importance de l’éducation des filles à travers diverses stratégies, programmes conjoints et accords de soutien.
Son message et ses objectifs de sensibilisation s’adressent aux communautés musulmanes à l’intérieur et à l’extérieur du monde islamique, ciblant à la fois les individus ainsi que les institutions publiques et privées.
Un élément clé de l’initiative est la « Déclaration d’Islamabad sur l’éducation des filles », qui sera publiée par les participants à la conférence.
Il a souligné que garantir un accès équitable à l’éducation pour les filles est l’un des défis les plus urgents à l’heure actuelle.
À la fin de la conférence, la «Déclaration d’Islamabad pour l’Éducation des Filles dans les Sociétés Musulmanes» devrait être promulguée et adoptée.UNA/

Kindu, 04 février 2025 (ACP).- La hausse des prix des produits manufacturés en provenance de Goma a été déplorée sur le marché de Kindu, Chef-lieu de la province du Maniema, au centre-Est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP mardi de source économique.
«Les prix des différents produits manufacturés en provenance de Goma au Nord-Kivu sont revus à la hausse sur le marché de Kindu de suite d’interruption des échanges commerciaux entre les provinces sœurs du Nord et Sud-Kivu, victimes de la guerre d’agression rwandaise.
Il s’agit d’un sac de sucre qui est de 25 000Fcs à 30 000Fcs, un colis de poissons pacifique est vendu à 20.000FCS au lieu de 10 000Fcs, une palette de jus en bouteille est vendue à 50 000Fcs au lieu de 40 000Fcs, une bouteille de lait de beauté est passée à 10 000Fcs au lieu de 7 500Fcs, un Verre d’haricots est vendu à 1 500Fcs au lieu de 1 000Fcs, un Sachet de marque Simba est passé de 500Fcs à 800Fcs », a déclaré Monsieur Christopher Twaibu Hemedi, expert économiste et assistant à la Faculté des Sciences Economiques de l’Université de Kindu.
Et d’ajouter : « cette augmentation des prix de différents produits manufacturés et vivriers en provenance de Goma au Nord-Kivu est liée au déséquilibre de la loi de l’offre et de la demande occasionnée par la rareté prouvant ainsi l’augmentation de la demande que l’offre ».
A cette occasion, il a formulé quelques recommandations auprès du gouvernement provincial du Maniema pour faire face aux conséquences économiques liées à la guerre d’agression rwandaise, notamment la diversification de sources d’approvisionnement en produits manufacturés et vivriers pour la province du Maniema qui doit passer impérativement par la réhabilitation des différents axes routiers reliant le Maniema à d’autres provinces Sœurs à savoir, le chemin de fer reliant les villes de Kalemie et de Lubumbashi, chef-lieu des Provinces du Haut-Katanga et Tanganyika, celle reliant Kindu-Kisangani, Chef-lieu de la Tshopo et autres.