Djugu : les activités agricoles perturbées par la présence des groupes armés

Kinshasa, 5 février 2025 (ACP).- Un concert jazz du musicien Joseph Saddain Lenga de la République démocratique du Congo(RDC), intitulé « jazz trip » (voyage de jazz) est prévu jeudi 13 février à Abidjan, en côte d’Ivoire, a indiqué l’artiste mercredi lors d’un entretien.
« En prélude de la fête de l’amour, nous ferons jeudi à 19 heures un voyage unique au rythme de la musique jazz, sous le thème + jazz trip + dans le hall du Sofitel Abidjan hôtel Ivoire », a déclaré le jazzman congolais Joseph Saddain Lenga dit docteur Saddain.
«Une soirée exceptionnelle, une ambiance langoureuse et amicale rythmée par les sons apaisants du docteur Saddain accompagné du jazz Arted Trio avec une introduction assurée par Nin’wlou pour le plus grand plaisir des amateurs de jazz » a-t-il expliqué.
Auteur, compositeur, arrangeur et interprète de la République démocratique du Congo, Joseph Saddain Lenga dit docteur Saddain reproduit les éléments de la musique africaine, classique, jazz et world pour créer un son génétiquement modifié, mutant, audacieux, excitant et frais.
Son savoir-faire dans le domaine artistique lui a valu une participation et des collaborations sur différents projets dont des festivals internationaux de jazz avec des musiciens tels qu’Éric Moulin, Gil Coquard, Vincent Nguini, Jean-Jacques Elangue, Térence Ngassa, Olivier Danloup, Florence Davis et tant d’autres.

Sur ce, les acteurs de la société civile pensent qu’aucun compromis ne saurait justifier la remise en cause des frontières de la RDC.
« Le Comité de crise pour la paix et la sécurité en RDC salue les efforts en cours pour la convergence des processus de Nairobi et de Luanda.
Cette approche coordonnée constitue une opportunité de clarification et de résolution des enjeux diplomatiques entre la RDC et le Rwanda, notamment sur les questions des Fdlr et des réfugiés.
Et d’ajouter : « La souveraineté de l’État congolais : Les décisions concernant la sécurité et la stabilité du pays doivent être prises par et pour les Congolais, sans ingérence étrangère.
Les responsables des violences, des massacres et des violations des droits humains doivent être traduits en justice ».

Le ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba a instruit samedi 18 janvier, le parquet général près la Cour de d’appel Kinshasa/Gombe d’ouvrir une enquête judiciaire contre les responsables des détournements des deniers publics révélés dans un rapport de mission de contrôle de l’Inspection générale des finances (IGF).
Ce rapport porte sur la gestion de la Banque centrale du Congo (BCC) de 2018 à 2020, et sur celle de la Générale des carrières et des mines (Gécamines) sur la période allant de 2012 à 2020.
Dans un communiqué consulté par Radio Okapi samedi 18 janvier, l’IGF alerte sur la disparition de la somme de 315.612.000 USD résultant des avances fiscales consenties, de 2012 à 2020, par la Gécamines à la République.
« A ce jour, des mandats d’arrêts internationaux ont déjà été émis à charge des personnes incriminées et transmis aux organes de justice de plusieurs pays pour les appréhender », peut-on lire dans ce communiqué qui annonce également l’interpellation dès la semaine prochaine, des personnes impliquées dans ces détournements et qui résident à ce jour en République démocratique du Congo.