Congo Nouveau : « Frappé par des sanctions, Kagame rencontre Tshisekedi au Qatar »

Cette rencontre, selon Africa News, avait pour objectif de régler le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo.
Ce déplacement, effectué dans la plus grande discrétion par Félix Tshisekedi, loin des caméras et du protocole habituel, est révélateur d’un choix stratégique.
Plutôt que d’attendre l’ouverture incertaine des négociations avec le M23 à Luanda, le président congolais a préféré aller directement à la source du problème, conclut le quotidien.
Cette rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame ne constitue qu’un début dans la quête de la paix en RDC, fait remarquer Forum des As.
Rejetant catégoriquement les accusations l’impliquant dans la crise sécuritaire à l’Est du pays, il appelle à une solution endogène portée par les Congolais.

Trésor Kibangula : « Un échec du dialogue entre le M23/AFC et le Gouvernement peut aggraver les tensions militaires sur le terrain »

« La conséquence de l’échec du dialogue prévu à Luanda entre le M23/AFC et le Gouvernement congolais peut être l’aggravation des tensions militaires sur le terrain », estime Trésor Kibangula, analyste politique et directeur du pilier politique à l’Institut de recherche Ebuteli.
Invité de Radio Okapi ce mercredi 19 mars, Trésor Kibangula a jugé qu’il est nécessaire que les deux parties en conflit définissent clairement leurs objectifs afin de se retrouver autour de la table de négociations pour une désescalade de la crise :« C’est très difficile aujourd’hui parce qu’on n’a pas de clarté, donc peut-être la solution viendra d’une clarification des objectifs de chaque acteur et aussi d’une réelle volonté politique.
Pour Kinshasa, il est aujourd’hui impératif d’avoir un plan cohérent de sortie de crise, parce qu’il ne suffit pas d’aller à Luanda.
Est-ce qu’aujourd’hui on a travaillé sur notre vision de paix, qu’est-ce qu’on va mettre sur la table, jusqu’où peut-on aller en termes de concessions à faire au M23 ou à Kigali ?
Trésor Kibangula s’entretient avec Grace Amzati :/sites/default/files/2025-03/07._190325-p-f-kininvitetresorkibangula-00.mp3

Amnesty International appelle à une action internationale concertée face aux violations des droits humains imputables au M23

Amnesty International a appelé, mardi 18 mars, à une action internationale concertée face aux violations des droits humains alléguées contre les rebelles du M23.
« Les violations endémiques des droits humains imputables au groupe armé M23 appellent une action internationale concertée », écrit Amnesty International dans un communiqué publié le mardi.
L’ONG de défense des droits de l’homme affirme que « depuis qu’il s’est emparé de la ville de Goma, en janvier, le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, a effectué des descentes dans des hôpitaux, enlevé des patients dans leurs lits, dont des civils et des soldats congolais hospitalisés, et les a soumis à des actes de torture ».
Amnesty International dit avoir également recueilli des informations sur des cas de viols collectifs commis par le M23, ainsi que sur des mauvais traitements infligés à des défenseurs des droits humains après la prise de Goma, le 27 janvier, et de Bukavu, le 16 février.
Cette organisation engage la Communauté d’Afrique de l’Est, la Communauté de développement de l’Afrique australe, l’Union européenne et d’autres acteurs internationaux à redoubler la pression sur toutes les parties au conflit afin qu’elles protègent les populations civiles et traitent les personnes détenues avec humanité, conformément au droit international humanitaire.

A Bandundu, Judith Suminwa exhorte les commanditaires des Mobondo à cesser leurs agissements

Judith Suminwa a invité tous les instigateurs à mettre fin à leur implication derrière cette milice qui a endeuillé la région.
Elle a également donné des assurances quant à la tenue des élections des gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs, ainsi que celles des membres du bureau définitif de l’Assemblée provinciale du Kwilu.
Nous avançons progressivement vers la tenue des élections du bureau définitif, des gouverneurs et des sénateurs.
Pour la première fois à Bandundu, la Première ministre y est arrivée dans un contexte particulier, marqué par l’agression de la RDC à l’Est et la persistance du phénomène Mobondo à l’Ouest du pays.
Le rétablissement de la paix à Kwamouth a été l’une des revendications majeures de la population venue en nombre l’écouter à la tribune centrale de Bandundu.

Guerre dans l’Est de la RDC : plus de 100 000 personnes fuyant le Nord-Kivu se réfugient au Maniema (ONU)

Plus de cent mille personnes ont traversé le territoire de Lubutu au Maniema depuis le territoire de Walikale au Nord-Kivu jusqu’au 14 mars dernier, a affirmé l’ONU, mardi 18 mars.
Ces personnes déplacées s’ajoutent aux huit mille personnes déjà arrivées à Lubutu depuis le début du mois de janvier.
Il a expliqué que les violences dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu obligent les populations à fuir vers les provinces voisines du Maniema, du Tanganyika et de la Tshopo.
Au Sud-Kivu, des affrontements dans le territoire de Walungu la semaine dernière ont tué six civils et forcé des dizaines de milliers de personnes à fuir leurs maisons.
Au Nord-Kivu, 15 000 personnes sont retournées dans les villages de la région de Rwanguba, dans le territoire de Rutshuru, depuis la fin du mois de janvier, a fait savoir Stéphane Dujarric.

Caricature – Walikale sous tension : afflux de déplacés, crise humanitaire, paralysie des activités commerciales

Les combats ont permis de les refouler jusqu’à Mpofi, à 52 kilomètres de Walikale-centre.
Malgré ce succès militaire, la tension reste forte dans la région, et la population continue de fuir.
Depuis la semaine dernière, des milliers de déplacés ont quitté Walikale-centre pour rejoindre des villages situés le long de la RN3, notamment Losso, Mungele et Lubutu.
Les activités économiques sont paralysées, et les rares moyens de transport encore disponibles sont devenus hors de prix.
Cette décision reflète l’impact des affrontements sur l’économie locale et la peur des entreprises face à la menace que représente l’AFC/M23.

Fusion des processus de Luanda et de Nairobi : le réunion ministérielle SADC-EAC recommande la mise en oeuvre rapide d’ici le 31 mars

La réunion ministérielle conjointe de la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la communauté de l’Afrique de l’Est appelle à l’accélération du processus de fusion des processus de Luanda et de Nairobi.
Selon toujours le même document, les Secrétariats conjoints de la CAE et de la SADC doivent immédiatement élaborer un cadre politique pour la fusion des processus de Luanda et de Nairobi afin d’inviter l’Union africaine à fournir des informations détaillées sur l’architecture et les progrès réalisés par ces deux processus d’ici le 25 mars 2025.
L’annonce a été faite après des consultations entre les chefs d’État de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), dans le cadre du processus conjoint EAC-SADC visant à restaurer la paix et la sécurité en RDC.
Ces désignations s’inscrivent dans le cadre de fusion des processus de Luanda et de Nairobi, sous la supervision des dirigeants régionaux.
Selon un communiqué du Sommet conjoint des chefs d’État de la SADC et de l’EAC, tenu le 8 février à Dar es Salaam, en Tanzanie, les facilitateurs ont pour mission de coordonner les efforts diplomatiques et sécuritaires en vue d’un cessez-le-feu durable.

RDC – M23 : lancement de “Ensemble Pona Ekolo”, une campagne de sensibilisation des étudiants contre toute manipulation

La Représentation des Étudiants du Congo (REC) a officiellement lancé, ce samedi 15 mars, la campagne “Ensemble Pona Ekolo” au chapiteau de l’Université de Kinshasa (UNIKIN).
Sous le slogan “Je suis étudiant, je ne serai pas manipulé contre ma nation”, cette initiative marque une étape essentielle dans la prise de conscience patriotique au sein de la communauté universitaire.
« Pona Ekolo est un geste d’amour et de révolte, car cela fait plus de 30 ans que même la jeunesse estudiantine est meurtrie dans la partie orientale de notre pays.
Cette initiative culminera par un grand rassemblement des représentants étudiants de toutes les provinces à Kinshasa, le 24 avril prochain, dans un espace plus vaste afin d’amplifier le message.
La campagne “Ensemble Pona Ekolo” se veut un appel à la jeunesse étudiante pour qu’elle prenne pleinement part à la construction d’une nation forte et unie, tout en refusant d’être instrumentalisée dans des conflits qui mettent en péril l’avenir du pays.

Judith Suminwa sur le barrage de Kakobola : “J’ai donné l’instruction pour que Kikwit soit connecté “

Je vous dis maintenant que j’ai donné l’instruction pour la connexion de Kikwit.
Ce barrage doit fournir 10,5 mégawatts et doit desservir en électricité les territoires de Gungu, Idiofa et la ville de Kikwit.
À la fin de son message de sensibilisation dans le cadre de la campagne “Congolais Telema”, Judith Suminwa a accordé la parole à quatre habitants de Kikwit, dont un étudiant.
“À mon retour, je ferai tout pour que les bus Trans Academias soient donnés aux universités de Kikwit et de Bandundu.
La cheffe du gouvernement effectuait sa première visite dans la ville de Kikwit après celle de Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu.

RDC – M23 : lancement de “Ensemble Pona Ekolo”, une campagne de sensibilisation des étudiants contre toute manipulation

La Représentation des Étudiants du Congo (REC) a officiellement lancé, ce samedi 15 mars, la campagne “Ensemble Pona Ekolo” au chapiteau de l’Université de Kinshasa (UNIKIN).
Sous le slogan “Je suis étudiant, je ne serai pas manipulé contre ma nation”, cette initiative marque une étape essentielle dans la prise de conscience patriotique au sein de la communauté universitaire.
« Pona Ekolo est un geste d’amour et de révolte, car cela fait plus de 30 ans que même la jeunesse estudiantine est meurtrie dans la partie orientale de notre pays.
Cette initiative culminera par un grand rassemblement des représentants étudiants de toutes les provinces à Kinshasa, le 24 avril prochain, dans un espace plus vaste afin d’amplifier le message.
La campagne “Ensemble Pona Ekolo” se veut un appel à la jeunesse étudiante pour qu’elle prenne pleinement part à la construction d’une nation forte et unie, tout en refusant d’être instrumentalisée dans des conflits qui mettent en péril l’avenir du pays.

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