2025-03-18
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Des actes de violence « inacceptables » et de destruction volontaire ont été enregistrés jeudi dernier à l’IBTP Kisangani. La police, venue rétablir l’ordre, est accusée, samedi 15 mars 2025, de s’être comportée comme des rebelles en s’en prenant aux étudiants.
Selon l’Assistant Ingénieur Lajoie Amazone, Chef de mention adjoint chargé de l’enseignement et témoin des événements, l’intervention policière a été d’une brutalité inouïe. Des policiers auraient utilisé des pierres et des balles réelles pour détruire un bâtiment récemment rénové.
« Chose grave et scandaleuse, les policiers boyomais ont expressément détruit ce beau bâtiment à coups de pierres et de balles réelles. Un tel comportement me pousse à douter de leur loyauté et de leur engagement envers notre nation. Détruire les infrastructures éducatives, c’est compromettre l’avenir de notre pays », a-t-il dénoncé.
L’utilisation d’armes à feu contre des étudiants sans défense, présents à l’intérieur de l’établissement, suscite de nombreuses interrogations. D’après Lajoie Amazone, plusieurs étudiants ont dû subir des opérations pour extraire des projectiles.
Face à cette escalade de violence, il appelle à une intervention urgente des autorités compétentes, notamment du ministre de la Justice Constant Mutamba, du gouverneur de la Tshopo Paulin Lendongolia et du président de l’Assemblée provinciale Mateus Kanga. Il exige que justice soit faite et que les responsables de ces actes soient sanctionnés, affirmant que : « La police doit être un agent de l’ordre et non un instrument de répression ».
Par ailleurs, le Secrétaire général académique, CT Luka, assurant l’intérim du Directeur général, a été interpellé à Kinshasa. Les tensions du jeudi ont dégénéré en affrontements entre étudiants et taximen.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) affirme suivre le dossier de près et tente de rassurer les étudiants de l’IBTP. En attendant, toutes les activités académiques restent suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Author(s): mediacongo.net
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