Situation sécuritaire à l’Est : le Gouvernement salue les nouvelles sanctions de l’UE contre le M23 et le Rwanda

Le Gouvernement accuse, par ailleurs, les troupes rwandaises d’avoir délibérément violé l’intégrité territoriale de la RDC et sa souveraineté.
“Elles sont responsables de la mort de plus de 8.500 civiles et d’autres crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, notamment, les attaques sur les hôpitaux, le kidnapping des enfants, l’exécution sommaire et les violences sexuelles.
Le gouvernement salue les sanctions imposées à l’Office rwandais des mines, du pétrole et du gaz et à la raffinerie d’or de Gasabo.
Ces sanctions constituent la première étape dans la lutte contre le pillage des richesses minières de la RDC par le Rwanda “, peut-on lire dans ce communiqué.
Les Congolais demandent à la communauté internationale de mettre en place un embargo sur les minerais extraits illégalement en RDC et exportés par le Rwanda.

Sanctions de l’UE : le député Thierry Mariani plaide pour le retrait immédiat de l’armée rwandaise de la RDC

A la suite des sanctions imposées par l’Union européenne (UE) contre certains responsables rwandais et du M23, le député européen Thierry Mariani, membre de la commission Commerce international de l’UE, a salué cette décision, la qualifiant de première victoire.
Cependant, il a souligné la nécessité d’aller plus loin en exigeant le retrait immédiat de l’armée rwandaise et du M23 de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Il est essentiel d’exiger le retrait rapide de toutes les troupes rwandaises des territoires congolais qu’elles occupent avec leur milice, le M23 », a déclaré Thierry Mariani.
Thierry Mariani avait été reçu le 7 mars à Kinshasa par le Président Félix Tshisekedi, à la tête d’une délégation de députés européens du groupe des Patriotes du Rassemblement national.
Les discussions ont porté sur les avancées diplomatiques en vue d’une résolution de la crise dans l’Est de la RDC.

Les sanctions de l’UE, un pas vers la lutte contre le pillage des richesses minières de la RDC par le Rwanda (Gouvernement)

Les sanctions imposées par l’Union européenne (UE) constituent une première étape importante dans la lutte contre le pillage des richesses minières de la République démocratique du Congo (RDC) par le Rwanda, a indiqué mardi 18 mars un communiqué du ministère de la Communication et des Médias.
Cette déclaration fait suite aux sanctions de l’UE visant certains officiers rwandais et responsables de l’AFC/M23.
Le Gouvernement congolais a accueilli favorablement ces nouvelles sanctions de l’UE, qui ciblent plusieurs gradés des Forces rwandaises de défense, des entités économiques et des cadres du groupe rebelle M23.
Pour l’exécutif congolais, ces mesures renforcent la conviction de la communauté internationale quant à la responsabilité directe du Gouvernement rwandais dans la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
L’Union européenne a annoncé, lundi 17 mars, l’imposition de sanctions contre plusieurs chefs militaires rwandais et des dirigeants du groupe rebelle M23, qui opère dans l’Est de la RDC avec le soutien de l’armée rwandaise.

L’opposition divisée à propos des négociations directes Gouvernement-M23

Les avis de l’opposition congolaise divergent quant aux négociations directes entre le Gouvernement, le M23 et l’AFC, prévues ce mardi à Luanda sous la médiation du président angolais João Lourenço.
Moïse Katumbi, leader d’Ensemble pour la République, salue cette initiative et plaide pour un dialogue inclusif.
Il s’est dit favorable à une participation active afin de favoriser un retour durable à la paix en RDC.
Martin Fayulu, autre figure emblématique de l’opposition, partage également cette position favorable à un dialogue inclusif entre le Gouvernement et les rebelles du M23/AFC.
Les divergencesEn revanche, le Front commun pour le Congo (FCC), plateforme dirigée par l’ancien président Joseph Kabila, rejette ces pourparlers.

RDC: engagement pris de promouvoir une communication présidentielle au service du progrès (Nouvelle directrice de la communication)

Kinshasa, 18 mars 2025 (ACP).- L’engagement de promouvoir une communication présidentielle au service du progrès et en phase avec la vision du Président de la République démocratique du Congo (RDC), a été pris par la nouvelle directrice de la cellule de Communication du Chef de l’Etat, à la remise et reprise avec son prédécesseur, au Palais de la Nation, à Kinshasa.
» Je vous demande d’apporter la même collaboration pourquoi pas plus à Madame Farah Muamba« , a-t-il dit, heureux de son passage à la plus haute institution étatique.
Il a aussi remercié le Président Tshisekedi, de la confiance faite en sa personne en lui confiant la nouvelle charge d’ambassadeur de la RDC en Mauritanie.
Farah Muamba est détentrice depuis 2008, d’un master en Communication et Marketing Management, de l’école de Commerce ESGCI de Paris, en France et possède une expérience internationale avérée de plus de 16 ans dans ce secteur.
Cette séance de remise et reprise a été présidée par la Dircab adjointe du Chef de l’Etat en charge des questions juridiques, Nicole Bwatshia, en présence du ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya.

L’insalubrité prend de l’ampleur à Lubumbashi

De nombreux tas d’immondices jonchent plusieurs endroits, donnant à la ville un aspect déplaisant.
Parmi les zones les plus touchées figurent l’angle des avenues Chef Katanga et Ndjamena, 30 Juin et Tabora, Lomami et Moero, ainsi que Lomami des Usines.
D’autres lieux problématiques incluent l’avenue Sendwe, près de la Direction générale des Impôts, et l’intersection des avenues Moero et Kasaï dans la commune de Lubumbashi.
Ce phénomène est particulièrement visible à l’intersection des avenues Kasaï et chaussée Mzee Laurent-Désiré Kabila ainsi qu’au croisement des avenues Moero et Sendwe, où les eaux usées dégagent une odeur nauséabonde.
Les initiatives entreprises par la mairie de Lubumbashi pour assainir la ville et lutter contre le commerce informel semblent s’essouffler, regrettent certains habitants.

Eco News : « Gros nuages sur les « négociations directes » de Luanda : Kinshasa adhère, l’AFC/M23 dans le flou après les sanctions européennes »

Les « négociations directes » entre Kinshasa et la coalition AFC/M23 s’ouvrent en principe ce mardi à Luanda dans un climat de tensions inédit, rapporte Eco News.
Alors que le Gouvernement congolais confirme sa participation, les rebelles, échaudés par les sanctions européennes décrétées lundi contre leurs dirigeants et certains dignitaires rwandais, menacent de bouder les pourparlers.
Le mouvement rebelle dénonce les sanctions imposées par l’Union européenne à plusieurs de ses dirigeants, estimant qu’elles rendent impossibles les négociations, indique le portail.
Et pour Le Potentiel, ce retrait du M23/AFC met en lumière l’influence rwandaise au sein de ce groupe rebelle.
Parce que parmi les personnes sanctionnées figurent trois hauts gradés de l’armée rwandaise et le directeur général de l’Office rwandais des mines, Francis Kamanzi.

A Tshimbulu, les autorités réceptionnent les matériels de construction de la centrale hydroélectrique de Katende

Un lot de 14 wagons de matériels destinés à la construction de la centrale hydroélectrique de Katende sont arrivés à Tshimbulu (Kasai central), lundi 17 mars.
Provenant de Lubumbashi, ces matériels devront être acheminés sur le site de Katende pour la relance des travaux de ce barrage.
Le projet de la centrale hydroélectrique de Katende est l’une des priorités des habitants du Kasai central, qui ont besoin de voir la région électrifiée.
Lors de son passage à Kananga à la fin de l’année dernière, le Chef de l’Etat avait annoncé la reprise imminente de la construction de la cette infrastructure cruciale pour le développement de la région.
Une étape franchie pour Joseph Moise Kambulu qui veut voir tous les lots de matériels arriver pour la relance des travaux.

Mpox: mise en place des stratégies de vaccination des personnes vivant avec VIH

Kinshasa, 18 mars 2025 (ACP).- Des stratégies de vaccination contre la Mpox pour les personnes vivant avec le VIH en République démocratique du Congo (RDC) ont été mises en place par le ministère de la santé publique, a appris lundi l’ACP dans un communiqué.
« Des stratégies de vaccination spécifiques ont été mises en place pour cette population, en raison de la transmission interhumaine désormais observée, notamment à travers des rapports sexuels.
A propos des stratégies de vaccination, il a été souligné que les personnes vivant avec le VIH constituent une population cible vulnérable face à la Mpox », a-t-on lu.
Le même document indique que la réunion qui a conduit à cette mise en place a rassemblé des partenaires tant nationaux qu’internationaux, engagés dans la lutte contre la Mpox dans le pays.
Il a indiqué que les enquêtes sont en cours et des échantillons ont été prélevés pour analyse toxicologique.

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