Maniema : l’éducation de plus de 300 élèves d’un territoire mise en danger

Kinshasa, 19 janvier 2025 (ACP)- Le chanteur congolais Joé Ngoie Mwema dit Rj Kanierra, a été programmé pour un concert, jeudi 23 janvier à Goma (Nord-Kivu), dans l’est de la République démocratique du Congo, dans le cadre d’une tournée dans les Instituts Français du pays, selon un communiqué consulté dimanche par l’ACP.
« Nous avons l’immense plaisir d’accueillir M. Le Dragon, Rj Kanierra, à Goma pour un concert dans le cadre de sa tournée exceptionnelle dans les Instituts Français de la République démocratique du Congo », a-t-on lu dans ce document de l’Institut français de Goma.
D’après la source, ce concert offrira aux passionnés de la musique une ambiance élégante et des moments exceptionnels et inoubliables.
« Préparez-vous à une expérience musicale inoubliable pour bien démarrer l’année au rythme de ses mélodies envoûtantes », a également indiqué le communiqué.
Il a commencé sa carrière musicale en 1999 et s’est fait remarquer avec le titre ‘‘Les treize lois de la jungle’’ et fut plébiscité ‘‘meilleur artiste d’Afrique centrale’’, à la 9ème édition du Prix International des musiques urbaines dénommé » Primud 2024 », en Côte-d’Ivoire.

Les activités ont repris lundi 13 janvier à Biakato-centre, dans le territoire de Mambasa (Ituri) après, trois jours de ville morte décrétée la semaine dernière par les structures de la société civile locale.
Mais les organisateurs de ces journées ville morte disent n’avoir pas été entendus par les autorités.
Le lundi 13 janvier matin, les rues de Biakato-centre ont été envahies par des milliers d’élèves en uniformes qui ont repris le chemin de l’école.
Il y a quatre jours, ce grand centre commercial ressemblait à une ville fantôme à la suite de trois journées ville décrétées par les organisations de la société civile locale.
Au terme d’une rencontre d’évaluation le même lundi à Biakato-centre, les organisateurs disent avoir constaté avec regret, que leurs revendications n’ont pas été prises en compte par les autorités.

Cependant, elles ont souligné que le travail à accomplir reste énorme, notamment en ce qui concerne la dénonciation de ces violences par les victimes.
Bien que des cas aient été enregistrés dans la communauté, les victimes, après nos explications, ont pris conscience de leur situation.
Pour cette activiste des droits humains, le manque de dénonciation a engendré des conflits, des tensions dans les quartiers et a exacerbé des problèmes.
Malheureusement, certaines personnes trouvent même un certain confort dans ces violences, regrette-t-elle.
Toutes fois, ces ONG estiment qu’en terme de sensibilisation menée durant les 16 jours d’activisme, leurs objectifs ont été atteints.