L’UE frappe le Rwanda pour trafic illégal d’or : Gasabo Gold Refinery et un haut responsable minier sanctionnés

Gasabo Gold Refinery dans le viseur de l’UELa Gasabo Gold Refinery, unique raffinerie d’or du Rwanda, est pointée du doigt pour son rôle dans le transit et l’exportation illicite de l’or congolais.
« Le transit de l’or par la seule raffinerie d’or du Rwanda, Gasabo Gold Refinery, favorise l’exportation illicite, via le Rwanda, de l’or extrait illégalement.
Francis Kamanzi, un haut responsable rwandais sanctionnéL’Union européenne a également sanctionné Francis Kamanzi, directeur général du Rwanda Mines, Petroleum and Gas Board (RMB) depuis février 2024.
Cette décision marque une escalade dans la pression diplomatique exercée par Bruxelles sur Kigali, alors que les tensions entre la RDC et le Rwanda restent vives.
Elle renforce par ailleurs les appels à une meilleure traçabilité des minerais et à des mesures de régulation plus strictes pour lutter contre le financement des groupes armés par l’exploitation illégale des ressources naturelles.

Equateur : une ONG encourage la culture de la palmeraie pour sa rentabilité

Mbandaka, 17 mars 2025 (ACP).-La représentante provinciale de l’ONG « Lutte contre la faim dans les milieux ruraux » a encouragé la population rurale à cultiver la palmeraie pour sa rentabilité dans la province de l’Équateur, dans l’ouest de la République démocratique du Congo, lors d’un entretien lundi avec l’ACP.
De plus, Mme Odile Nkobe a expliqué combien la culture de la palmeraie peut être un moyen efficace pour réduire la pauvreté et faire face à la crise financière.
Une palmeraie constitue une véritable entreprise pour plusieurs générations.
Elle est une source financière pour les études, la construction des maisons, l’alimentation et la résolution des problèmes… Un héritage familial non négligeable », a-t-elle commenté.
« Dans les zones nouvellement créées, une palmeraie joue un rôle important dans la protection des habitations.

Le prix d’un kilogramme du cacao en baisse de 3,90% à l’international

Kinshasa, 17 mars 2025 (ACP).- Le prix d’un kilogramme du cacao, produit d’exportation de la République démocratique du Congo, enregistre une baisse de 3,90% sur les marchés internationaux au cours de la semaine du 17 au 22 mars, selon un communiqué consulté lundi par l’ACP.
«Le cacao enregistre une baisse de prix sur les marchés internationaux, au cours de la semaine du 17 au 22 mars 2025, en se négociant à 8,13 dollars américains contre 8,46 USD la semaine précédente, soit un recul de 3,90% le Kilogramme», a- t-on lu dans le communiqué de la Commission nationale des mercuriales du ministère du Commerce extérieur.Selon la source, outre le cacao, plusieurs autres produits agricoles et menus forestiers sont également en baisse de prix à l’international à savoir le café robusta, le café arabica, la papaïne, les écorces de quinquina, le Poudre Totaquina, le sel de Quinine et la Rauwolfia.Comparé à la semaine du 06 au 11 janvier 2025, le cacao avait enregistré une baisse de prix sur les marchés internationaux, en se négociant à 10, 89 dollars américains contre 11,59 USD la semaine précédente, soit une baisse de 6,04% le Kilogramme.
La semaine du 24 février au 01 et mars 2025, le cacao avait enregistré une hausse de prix sur les marchés internationaux, en se négociant à 10, 18 dollars américains contre 9,87 USD la semaine précédente, soit une hausse de 3,14% le Kilogramme.
La hausse, la baisse et la stabilité des prix des produits miniers marchands, agricoles et menus forestiers, a souligné le document, sont consécutives à l’offre et la demande sur les marchés internationaux ainsi que de la chaîne d’approvisionnement.
La Côte d’Ivoire ayant enregistré une baisse de production à l’heure actuelle, la RDC pourrait occuper le premier plan avec une moyenne de 100.000 à 200.000 tonnes de cacao par an.

Commerce extérieur : le prix de cobalt en hausse de 14,31% à l’international

« Il s’observe une hausse du prix de cobalt sur les marchés internationaux, au cours de la période du 17 au 22 mars 2025.
La hausse, la baisse et la stabilité des prix des produits miniers marchands, agricoles et menus forestiers, a précisé la source, sont consécutives à l’offre et à la demande sur les marchés internationaux et de la chaîne d’approvisionnement.
Le cobalt est extrait à 98% des mines de cuivre ou de sel.
Il n’existe qu’une seule mine au monde (Maroc) qui a fait du Cobalt son minerai principal.
La RDC est le principal producteur de cobalt dans le monde depuis de nombreuses années.

Climat des affaires : une réunion annoncée pour mardi 18 mars à Kinshasa

Kinshasa 17 mars 2025(ACP).-Une réunion sur le climat des affaires pour une croissance durable a été annoncée pour le 18 mars 2025 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, par la cellule du climat des affaires, selon un communiqué du ministère des Finances consulté lundi par l’ACP.
« Prévues ce mardi 18 mars au Chapiteau de la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo cette réunion a pour but de créer un meilleur climat des affaires pour une croissance économique », a-t-on lu .
Cette réunion marque une étape importante dans l’engagement de la RDC pour un environnement des affaires plus favorable, essentiel à la croissance économique et au développement des investissements nationaux et internationaux.
La cellule du climat des affaires avait lancé la première enquête du baromètre national du climat des affaires(BNCA) et dont les résultats étaient publiés le 1er juin 2023 au chapiteau de la cité de l’union africaine.
Les résultats de cette enquête avaient révélé un score de 37/100 sur base de trois piliers analysés, l’environnement des affaires, la conjoncture économique et les sujets d’actualités.

Kinshasa : la réhabilitation de l’avenue Plateau au niveau de la couche de fondation

Kinshasa, 17 mars 2025(ACP).- La réhabilitation de l’avenue Plateau reliant le Marché Zigida au marché central dans la commune de Kinshasa en République démocratique du Congo se trouve à l’étape de la couche de fondation entre les avenues Kabambare et Croix rouges, a constaté l’ACP lundi lors d’une ronde des chantiers.
L’exécution de cet ouvrage est déjà au niveau de l’avenue Dima, a souligné la source.
Elle a également indiqué que l’entreprise a procédé au décapage de la chaussée par étape du pont Bitshaku Tshaku jusqu’à l’avenue Croix-Rouge et de là à Kabambare.
Les-dits travaux sont supervisés et contrôlés par la cellule d’infrastructures de l’Hôtel de Ville de Kinshasa.
Longtemps attendu par la population, l’exécution de ses travaux est saluée par la population environnante.

Conflit dans l’Est de la RDC : l’Union européenne sanctionne des officiers rwandais et des cadres du M23

Elles ciblent également Francis Kamanzi, directeur général de l’Office rwandais des mines, du pétrole et du gaz (RMB), pour son rôle dans le trafic illicite de minerais congolais.
Du côté des rebelles du M23, les sanctions ciblent Bertrand Bisimwa, chef de l’aile politique du groupe armé, qui était déjà sous sanctions des Nations unies.
Jean Bahati Musanga, gouverneur du Nord-Kivu nommé par les rebelles, ainsi que Désiré Rukomera, responsable du recrutement et de la propagande du M23, et Jean-Bosco Nzabonimpa, chef adjoint des finances du groupe, sont également concernés.
Ces mesures imposent une interdiction de voyage dans l’Union européenne ainsi qu’un gel des avoirs de ces personnalités et entités dans l’espace Schengen.
Cette résolution demande le retrait immédiat des troupes rwandaises de la RDC et exige que le M23 abandonne les territoires conquis, notamment Goma et Bukavu.

Le Rwanda rompt ses relations diplomatiques avec la Belgique

Le gouvernement rwandais a annoncé, lundi 17 mars, la rupture de ses relations diplomatiques avec la Belgique.
Le texte dénonce « la mobilisation systématique de la Belgique contre le Rwanda dans différents forums, utilisant mensonges et manipulations pour créer une opinion hostile injustifiée à l’égard du Rwanda, dans le but de déstabiliser le pays et la région».
De son côté, la Belgique « regrette » cette décision du Rwanda, qu’elle qualifie de « disproportionnée ».
En réponse, Bruxelles prévoit également l’expulsion des diplomates rwandais en poste en Belgique.
Ancienne puissance coloniale de la RDC et du Rwanda, la Belgique critique régulièrement Kigali pour son rôle dans la déstabilisation de l’Est de la RDC, notamment à travers le soutien apporté à la rébellion du M23.

Ituri : le mouvement Chini ya Tuna dément toute alliance avec Thomas Lubanga

2025-03-172025-03-172025-03-172025-03-17Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/17-23/miliciens_Chini_ya_Tuna_25.pngDans une récente déclaration, le mouvement d’autodéfense pour l’intégrité du Congo (MAIC) Chini ya Tuna a démenti toute affiliation avec la rébellion menée par Thomas Lubanga, actuellement alliée au M23.
Cette prise de position intervient après des spéculations concernant une possible coopération entre le groupe et le leader rebelle.
Le MAIC Chini ya Tuna a réaffirmé son engagement en faveur des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), soulignant sa loyauté envers l’État congolais et sa volonté de soutenir les efforts de sécurité nationale face aux menaces extérieures.
Ce dernier, désormais associé à l’AFC-M23, reste une figure controversée, et son implication dans les conflits de l’Est de la RDC continue de susciter des débats.
Ainsi, le MAIC Chini ya Tuna se démarque fermement de toute association avec Lubanga et réitère son soutien inébranlable aux autorités congolaises, une position qui pourrait influencer les dynamiques locales au sein des mouvements de résistance et de défense de l’intégrité du pays.

Mise en œuvre des décisions prises lors du sommet conjoint SADC-EAC : les ministres des Affaires étrangères de la SADC et l’EAC en discussion ce lundi à Harare

Initialement prévue le 28 février dernier, cette rencontre, reprogrammée en ce jour, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des décisions prises lors du sommet conjoint SADC-EAC tenu à Dar es-Salaam, en Tanzanie il y a quelques semaines.
Cette rencontre revêt d’une importance capitale dans la recherche d’une solution durable à la crise sécuritaire qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis plusieurs mois.
Ils doivent également établir un mécanisme de coordination technique chargé de surveiller la mise en œuvre des décisions prises par les chefs d’État.
Ce sommet ministériel intervient également à la veille de l’entame des négociations directes entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço, et président en exercice de l’Union africaine, (UA).
Les conclusions de cette réunion pourront déboucher sur des actions concrètes pour alléger les souffrances des populations affectées par le conflit, notamment dans le Nord et Sud-Kivu.

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