Le Dr Mukwege contre les négociations directes RDC – M23

Dans une déclaration publiée ce lundi 17 mars 2025 sur son compte X, le docteur Denis Mukwege exprime ses préoccupations concernant les négociations directes annoncées entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 à Luanda, en Angola, sous l’égide du président angolais, João Lourenço.
« Toute tentative de réduire le conflit en cours dans l’Est de la RDC à un conflit interne en optant pour des négociations directes du gouvernement congolais avec le M23 constituerait une erreur de diagnostic majeure.
« Cette résolution est une avancée significative pour la paix en RDC et devrait jouir d’une préséance dans toutes les tractations diplomatiques.
Dialoguer sous la menace des armes reviendrait à institutionnaliser la loi du plus fort et à conférer une légitimité à l’agression et à l’occupation illégale.
Les émissaires de Kinshasa vont répondre à l’invitation du président angolais Joaô Lourenço, qui a proposé d’ouvrir des négociations directes entre le gouvernement congolais et le groupe rebelle M23, soutenu par l’armée rwandaise.

Basankusu : 331 cas et 1 décès des maladies fébriles d’origine inconnue signalés

Au cours du Conseil des ministres du vendredi 04 mars 2025, le ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale a informé les membres du gouvernement de la notification, dans le territoire de Basankusu, en Équateur, depuis début février 2025, des cas des maladies fébriles avec « suspicion d’une intoxication d’origine non encore déterminée ».
Selon le compte-rendu de cette réunion parvenu à 7SUR7.CD, du 03 au 10 mars 2025, il a été enregistré 331 nouveaux cas et 1 décès de ces maladies.
Les symptômes de cette maladie , indique la même source, sont liés à la fièvre, aux maux de tête, aux frissons, à la raideur de la nuque, aux douleurs musculaires, aux douleurs articulaires, à l’écoulement nasal ou aux saignements du nez, à la toux, aux vomissements et à la diarrhée.
D’après le même compte-rendu , chez les jeunes enfants, les vomissements, les douleurs abdominales et les difficultés respiratoires sont des signes particulièrement prégnants.
Linda Lusonso

Affaire d’arbitrage international AVZ : Enjeux juridiques et géopolitiques derrière la bataille pour les droits miniers (Tribune)

La lutte pour les droits miniers de la société australienne AVZ en RDC autour du gisement de lithium de Manono s’intensifie, mêlant arbitrage international et calculs géopolitiques.
Si la récente décision de la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (CCI) apporte un répit temporaire à AVZ, les risques juridiques multiples et les interrogations sur la conformité assombrissent toujours ses perspectives.
Des experts juridiques soulignent qu’il s’agit d’une décision procédurale, évitant le cœur du débat sur la titularité des droits miniers.
La société affirme être en pourparlers avec des entités états-uniennes pour la cession partielle du projet de lithium de Manono.
Les analystes estiment qu’AVZ tente de politiser le conflit commercial, utilisant le levier américain pour faire pression sur le gouvernement congolais.

Tshopo : le questeur de l’Assemblée provinciale fait intégrer 8 de ses frères dans l’armée

Le questeur de l’Assemblée provinciale de la Tshopo et élu de Banalia, Jupso Djeze Zonga, a intégré la semaine écoulée huit (8) de ses jeunes frères au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de ladite province.
Pour l’élu de Banalia, ce geste est une réponse à l’appel du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, qui exhorte les jeunes à intégrer massivement l’armée pour renforcer son effectif et défendre l’intégrité territoriale contre les menaces du M23-AFC, soutenus par le Rwanda.
Lors de l’accompagnement de ces jeunes à la 31ᵉ région militaire, le député provincial Jupson Djeze Zonga a saisi de l’opportunité pour encourager d’autres jeunes à suivre cet exemple en rejoignant les FARDC.
Par ce geste patriotique, le questeur de l’Assemblée provinciale de la Tshopo espère que d’autres figurent socio-politique emboiteront le pas de cette campagne d’éveil patriotique face aux défis sécuritaires actuels.
Reagan Bin Kakani, à Durba

Guerre dans l’Est : des chefs militaires rwandais et des dirigeants du M23 sanctionnés par l’Union européenne

L’Union européenne a rendu publiques les sanctions individuelles imposées à certains chefs militaires rwandais et aux dirigeants du mouvement rebelle M23, pour leur contribution à la déstabilisation de l’Est de la République démocratique du Congo.
Il s’agit entre autres de :● Bertrand Bisimwa, chef politique du M23 et coordonnateur adjoint AFC/M23;● Ruzi Karusisi, commandant des forces spéciales rwandaises récemment remplacé;● Désire Rukomera, de nationalité rwandaise chargé de recrutement et propagande M23;● John Imani Nzenze, de nationalité congolaise, présenté comme responsable renseignement du M23;● Eugène Nkubito, commandant 3e division RDF;● Pascal Muhizi, Commandant 2e division RDF;● Jean Bosco Nzabonimpa, responsable finances M23, de nationalité congolaise;● Francis Kamanzi, CEO de Rwanda Mines, Petroleum and Gas Board.
Ces sanctions incluent, notamment l’interdiction d’accès au territoire européen, ainsi que de la restriction de toute transaction ou coopération avec les structures ou États européens.

Ituri : plus de 200 civils tués lors des attaques armées entre janvier et février (OCHA)

Dans un document de l’OCHA rendu public samedi 15 mars en cours et exploité par 7SUR7.CD ce lundi 17 mars 2025, plus de 200 civils ont été tués dans des attaques des groupes armés locaux et étrangers.
“Entre janvier et février 2025, les affrontements entre groupes armés locaux et des attaques contre les populations ont fait un total de 205 civils dans les territoires de Mambasa, Djugu et Irumu”, lit-on dans ce document.
Au moins 102 personnes auraient été tuées dont des femmes et des enfants.
En rappel, des violents affrontements avaient opposé cette nouvelle rébellion et l’armée loyaliste sur les entités du littoral du lac Albert le 27 février 2025.
Après une contre-offensive, les villages Nyamamba, Jôo et Dathule restent occupés par les éléments des Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC).

RDC-M23 : Le parti de Kabund conditionne toute négociation au retrait de l’armée rwandaise

L’Alliance pour le changement (A.Ch) de l’opposant Jean-Marc Kabund conditionne la tenue de négociations directes entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23/AFC au retrait immédiat des troupes rwandaises du sol congolais.
« Aucune négociation directe avec le M23 ne peut avoir lieu tant que le Rwanda n’a pas retiré ses forces militaires du territoire congolais », précise le document.
Ce retrait devrait être vérifiable et certifié par des institutions régionales et internationales.
Cependant, l’A.Ch appelle la communauté internationale à s’impliquer davantage pour que le Rwanda se conforme au processus de Luanda.
L’A.Ch exhorte toutes les forces politiques et l’ensemble de la population congolaise à faire preuve de vigilance et de lucidité.

Guerre dans l’Est : des affrontements entre M23-FARDC signalés dans le Masisi malgré l’appel au cessez-le-feu

La situation reste extrêmement tendue sur l’axe Masisi-Walikale, dans le Nord-Kivu, malgré l’appel au cessez-le-feu lancé par le Président angolais Joao Lourenço le samedi 15 mars.
Selon plusieurs sources locales, l’armée a bombardé des positions rebelles à Kibua, une localité du groupement Ihana, dans le territoire de Walikale.
Le cessez-le-feu appelé par le médiateur, le président angolais, le samedi 15 mars, n’est pas respecté par les parties au conflit.
Sur l’axe Masisi-Walikale, des affrontements sont signalés à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu.
Au Sud-Kivu, des affrontements ont été enregistrés dans la région de Kaziba, pleine de la Ruzizi, et sur l’axe Mwenga, bien qu’une accalmie soit observée depuis le week-end.

Beni : au moins 260 militaires des FARDC en formation au centre de Nyaleke

Au moins 260 militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) qui avaient fui le front au Nord du territoire de Lubero (Nord-Kivu) il y a quelques jours, suivent depuis samedi 15 mars, une formation en guise de recyclage au centre d’instruction de Nyaleke dans la ville de Beni.
L’auditorat militaire de garnison de Butembo qui rapporte les faits, affirme que ces soldats étaient arrêtés au mois de février dernier.
Selon la même source, 55 parmi eux qui avaient commis des actes de pillage dans leur fuite vers la ville de Beni ont déjà été jugés et condamnés lors de l’audience en flagrance qui s’est tenue dans la localité de Musienene il y a quelques jours.
La semaine dernière, cinq officiers des FARDC et de la Police nationale congolaise (PNC) qui avaient quitté précipitamment Goma et Bukavu lors de l’avancée des rebelles du M23, sont également jugés par la Haute cour militaire à Kinshasa.
Ils avaient abandonné derrière eux des troupes sans commandement et du matériel militaire, ce qui selon la Haute cour, avait facilité aux rebelles l’accès dans les chefs-lieux du Nord et du Sud-Kivu.

Des centaines de maisons résidentielles de Mbuji-Mayi privées d’électricité depuis quatre jours

Une panne à la centrale hydroélectrique de Tubi Tubidi, construite par la Société Anhui Congo d’investissement Minier (SACIM), est à l’origine de la privation d’électricité affectant des centaines de maisons résidentielles à Mbuji-Mayi, (Kasaï-Oriental) depuis quatre jours.
Le Directeur provincial de la Société nationale d’électricité (SNEL), Jean Crispin Mukendi, a expliqué que cette situation est due à cette panne technique.
L’énergie électrique utilisée par cette entreprise provient de la centrale hydroélectrique située à Boya, dans le territoire de Miabi.
Cette centrale a été construite en 2019 par la SACIM, qui exploite le diamant dans la région.
Selon les accords avec le gouvernement central, trois lignes d’exploitation ont été attribuées à la SNEL.

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