Agression rwandaise : le Sénat congolais appelle à l’application « effective » de la Résolution 2773

« Toutefois, si cette résolution constitue une avancée significative sur le plan diplomatique, elle ne saurait produire d’effets concrets sans une volonté politique ferme et des actions immédiates sur le terrain.
Dans le même registre, il a salué de même les condamnations et les mesures prises par certains pays occidentaux contre le Rwanda, à savoir, les Etats Unis d’Amérique, l’Allemagne, la Belgique et le Royaume Uni.
C’est ainsi qu’il a salué et félicité le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ainsi que le Gouvernement, pour cette dynamique de la diplomatie agissante.
« Pour ainsi dire, et par acquis de conscience, nous ne négocierons jamais la souveraineté territoriale de notre pays.
« Notre pays se construira avec les bras des congolaises et congolais, ceci dans la cohésion et l’unité nationales », a-t-il conclu.

Guerre dans l’Est : Me Luc Fikiri soutient les négociations RDC-M23 en raison d’une armée infiltrée

Les négociations directes entre la RDC et le M23 devraient débuter le 18 mars prochain.
Dans une déclaration à la presse le vendredi 14 mars 2025, l’avocat international des droits de l’homme, Luc Fikiri Murefu, a salué cette initiative.
Je salue cette initiative du président angolais João Lourenço, en soutien à notre pays frappé par les groupes armés et par l’insécurité depuis plus de trente ans.
Rappelons que ces négociations directes RDC-M23, qui débuteront ce mardi 18 mars à Luanda, sont à l’initiative du président angolais João Lourenço.
C’est d’ailleurs la présidence de l’Angola qui l’a annoncé après avoir reçu le président congolais Félix Tshisekedi.

4 civils tués et trois autres blessés par un militaire des FARDC à Bunia

Quatre personnes, dont trois agents de l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM) de Bunia, ont été tuées et trois autres blessées vendredi 14 mars dans la soirée par un militaire des FARDC en état d’ébriété près de l’aéroport de Bunia, en Ituri.
Le militaire, en uniforme, attendait son déploiement vers Kisangani (Tshopo) à l’aéroport de Bunia.
Des étudiants en colère ont envahi le boulevard pour se rendre à la région militaire, exigeant justice.
La police a dispersé la foule par des tirs de sommations, provoquant une psychose dans la ville.
Le présumé meurtrier, arrêté et placé sous la garde de la justice militaire, devrait être jugé en flagrance le lundi 17 mars, rapportent des sources militaires.

La société minière américaine Alpha Mining Bisié suspend ses activités à Walikale suite à l’avancée du M23

La mine de Bisie, située en territoire de Walikale (Nord-Kivu), troisième producteur mondial d’étain, exploite des gisements de minerais d’étain parmi les plus riches au monde, selon des spécialistes.
Contributions économiques et fiscalesLa société verse mensuellement à l’État congolais plus d’un million de dollars en taxes, droits, impôts et redevances minières.
Elle soutient l’économie locale en s’approvisionnant auprès de petits commerçants et génère des activités annexes génératrices de revenus.
Sa piste d’atterrissage facilite les déplacements des autorités et partenaires dans le territoire enclavé de Walikale, rapportes des sources dans la zone.
Bien que Alphamin affirme n’exploiter que l’étain, des sources dans la zone évoquent l’exploitation d’autres minerais notamment l’or, diamant, wolframite, niobium, manganèse.

Bahati Lukwebo appelle la CPI à sanctionner les auteurs des crimes commis dans l’Est de la RDC

Modeste Bahati Lukwebo, président de l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC-A) et deuxième vice-président du Sénat, a lancé un appel à la Cour pénale internationale pour sanctionner les auteurs des crimes commis dans l’Est de la RDC lors d’une matinée politique vendredi 14 mars.
Il a également fait part de sa préoccupation face à la situation sécuritaire, politique et sociale du pays.
Bahati Lukwebo s’est également dit à toute option militaire, politique, diplomatique et économique visant à rétablir la paix.
« La matinée politique de ce jour, qui ne doit pas être confondue avec la vague d’actions à laquelle nous assistons ce dernier temps.
Elle s’inscrit non seulement dans le cadre de la rentrée parlementaire, mais aussi et surtout pour soutenir les forces armées et le commandant suprême.

Guerre à l’Est : Modeste Bahati plaide pour la cohésion au sein de l’Union sacrée et soutient toute initiative en faveur d’une paix durable

Il a également exprimé son soutien à toute initiative susceptible de conduire à une paix rapide et durable, ainsi qu’à la reconquête des territoires occupés par les agresseurs.
Parmi les processus évoqués figurent ceux de Luanda et de Nairobi, ainsi que le Pacte social Cenco-Ecc pour la paix dans la région des Grands Lacs.
Il a aussi insisté sur la nécessité de promouvoir la cohésion socio-politique, la décrispation politique, l’éradication de l’impunité et une meilleure gouvernance.
Modeste Bahati et son regroupement politique ont fermement condamné l’agression de la RDC par le Rwanda et dénoncé les milliers de vies perdues dans ce conflit.
Ils ont demandé à la Cour pénale internationale (CPI) de poursuivre et de sanctionner les responsables de ces crimes.

Négociation avec le M23 : Jean Baptiste Kasekwa refuse tout « chèque en blanc » aux rebelles

Alors que les combats font rage dans l’Est de la RDC, la question d’un dialogue avec le M23 divise.
L’ancien député national élu de Goma, Jean Baptiste Kasekwa, met en garde contre toute concession excessive aux rebelles et à leurs soutiens.
Depuis plusieurs mois, la situation sécuritaire au Nord-Kivu se détériore à mesure que les affrontements entre les FARDC et le M23 s’intensifient.
Dans ce contexte, Jean Baptiste Kasekwa insiste sur trois prérequis avant toute négociation :Un désarmement total et inconditionnel du M23.
Des garanties pour le retour en sécurité des populations déplacées.

M23 : Florimond Muteba Tshitenge, PCA de l’ODEP, face à la Justice après ses critiques

Le parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a publié, ce samedi 15 mars 2025, un mandat de comparution convoquant le Président du Conseil d’administration de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), le professeur Florimond Muteba Tshitenge, pour le lundi 17 mars prochain.
Le document ne précise aucune infraction particulière pour laquelle Florimond Muteba est convoqué.
Cependant, la justice a averti que s’il ne se présente pas, il sera contraint de le faire conformément à la loi.
Il est important de rappeler que Florimond Muteba Tshitenge a récemment exprimé son désaccord concernant l’initiative du président angolais Jõão Lourenço, qui propose des négociations directes entre la République Démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du M23/AFC.
En réponse à cette situation, l’ODEP a annoncé qu’elle organisera bientôt des manifestations populaires à travers le pays pour s’opposer à cette démarche qu’elle juge dégradante.

Ituri : Le mouvement Chini ya Tuna dément toute alliance avec Thomas Lubanga

Dans une récente déclaration, le mouvement d’autodéfense pour l’intégrité du Congo (MAIC) Chini ya Tuna a démenti toute affiliation avec la rébellion menée par Thomas Lubanga, actuellement alliée au M23.
Cette prise de position intervient après des spéculations concernant une possible coopération entre le groupe et le leader rebelle.
Le MAIC Chini ya Tuna a réaffirmé son engagement en faveur des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), soulignant sa loyauté envers l’État congolais et sa volonté de soutenir les efforts de sécurité nationale face aux menaces extérieures.
Ce dernier, désormais associé à l’AFC-M23, reste une figure controversée, et son implication dans les conflits de l’Est de la RDC continue de susciter des débats.
Ainsi, le MAIC Chini ya Tuna se démarque fermement de toute association avec Lubanga et réitère son soutien inébranlable aux autorités congolaises, une position qui pourrait influencer les dynamiques locales au sein des mouvements de résistance et de défense de l’intégrité du pays.

RDC : Rubaya et Nyabibwe classés en « zone rouge » pour stopper le pillage des minerais

En marge de la 35ᵉ réunion du Conseil des ministres, le gouvernement congolais a annoncé des mesures drastiques pour lutter contre l’exportation illégale des minerais du Sud-Kivu et du Nord-Kivu par le Rwanda et ses supplétifs du M23.
Il a également demandé la saisie et la confiscation des minerais exportés depuis le Rwanda, afin de casser le réseau de trafic et d’empêcher l’écoulement des minerais congolais sur le marché international sous fausse origine.
Suspendre l’octroi des certificats d’origine pour les exportations des minerais rwandais, dans l’attente des conclusions de cet audit.
Empêcher juridiquement les importateurs mondiaux d’acheter des minerais en provenance du Rwanda tant que des doutes subsistent sur leur traçabilité.
Un soutien international en renfortLe gouvernement congolais se félicite des réactions positives de la communauté internationale face à la crise.

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