Cinq officiers généraux jugés pour avoir fui devant l’ennemi

Kinshasa, 14 mars 2024 (ACP).– Cinq officiers supérieurs des Forces armés de la République démocratique du Congo (Rdc) et de la police ont été jugés jeudi pour avoir fui devant l’ennemi lors d’une audience où une remise d’une semaine a été accordée aux avocats de ces derniers par la Haute Cours militaire, à Kinshasa.
En ce qui concerne le prévenu Romuald Ekuka, gouverneur militaire intérimaire du Nord-Kivu et commandant des opérations, a relevé l’auditeur général des FARDC, il a occasionné dans les mêmes circonstances la perte d’un aéronef Sukhoil des FARDC.
Notons que tous les prévenus sont jugés pour lâcheté, perte des matériels militaires, incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline et violation des consignes.
Auparavant, président de la Haute cour a procédé à l’identification de tous les cinq prévenus, suivi de la lecture de leurs décisions de renvoi.
Ce procès intervient dans un contexte de la guerre d’agression dont est victime la RDC avec l’occupation des provinces du Nord et Sud-Kivu par l’armée rwandaise et ses supplétifs du mouvement du 23 mars (M23).

Enjeux : les négociations de Luanda obstruent la mise en place du gouvernement d’union nationale

2025-03-142025-03-142025-03-142025-03-14Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/10-16/gouvernement_union_nationale_tshisekedi_devant_les_membres_de_union_sacree_14_mars_2025.jpgLe président de la République, Félix Tshisekedi, avait annoncé la mise en place imminente d’un gouvernement d’union nationale.
Cette déclaration a été faite lors d’une rencontre avec les membres de l’Union sacrée de la nation, la coalition au pouvoir, samedi 22 février à Kinshasa.
Tous les yeux sont désormais braqués sur les pourparlers de Luanda qui se tiennent le 18 mars, soit dans 4 jours, où Kinshasa devra directement dialoguer avec le M23.
Peut-on alors oublier cette mise en place du gouvernement d’union nationale ?
Possible parce que tous les accords, pourparlers ou dialogues entre Congolais se terminent toujours par la formation d’un exécutif auquel toutes les parties seront représentées.

Bas-Uélé: le gouverneur pour la réhabilitation du port Chaltin à Aketi

– Le gouverneur du Bas-Uélé, Mike-David Mokeni, a réaffirmé, lors de sa récente mission d’itinérance, son engagement à réhabiliter le port Chaltin, laissé à l’abandon depuis plusieurs années, en territoire d’Aketi, (au Nord-Est de la République Démocratique du Congo), a appris vendredi l’ACP de source officielle.
« Aketi a joué un rôle majeur dans l’ancienne Province Orientale, et son port était un moteur de développement.
Aujourd’hui, c’est un spectacle désolant, mais nous gardons espoir grâce à la vision du Chef de l’État », a-t-il souligné.
Le gouverneur a rappelé que le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a déjà démontré sa volonté de reconstruire la RDC, assurant ainsi que la situation d’Aketi ne restera pas ignorée.
Signalons que dans un contexte où le Bas-Uélé aspire à un essor économique et social, la réhabilitation du port Chaltin pourrait constituer une étape clé pour mieux intégrer la province dans les circuits économiques nationaux et régionaux.

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Le gouvernement congolais, en collaboration avec le collège d’ingénierie Thiagarajar de Madurai, dans l’État du Tamil Nadu en Inde, projette d’expérimenter l’asphaltage des routes à partir de matières plastiques.
«Ils nous ont expliqué que les routes en plastique ont les vertus d’être économiques.
On y réduit les autres matières que nous utilisons usuellement, on augmente le plastique et ça réduit le coût.
« Nous connaissions déjà la situation à travers les images et les rapports, mais voir la réalité sur le terrain renforce notre engagement.
Le mémorandum d’entente signé stipule que le collège Thiagarajar permettra à la RDC de commercialiser sa technologie.

Sécurité présidentielle : l’officier d’ordonnance et l’aide de camp reconduits à leurs postes

Le commissaire supérieur principal Jacques Mayombo Mukendi et le major Tshibangu wa Tshibangu sont nommés officiers d’ordonnance du chef de l’État dans une ordonnance lue à la RTNC cette nuit du 13 au 14 mars 2025.
Le premier est reconduit au poste qu’il occupait depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir.
Par ailleurs, Armel Kanyinda est nommé assistant intérieur du conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité.
Joe Dumbi Kabangu garde son poste de conseiller spécial du chef de l’État, chargé des ressources extérieures et du suivi des projets.
Pour rappel, Jacques Mayombo Mukendi, officier d’ordonnance du chef de l’État, a été notifié de son commissionnement au grade de commissaire supérieur principal au sein de la Police Nationale Congolaise (PNC) en mars de l’année passée.

Forger l’identité congolaise : Un enjeu de survie pour la RDC, estime le Professeur Emmanuel Kabongo Malu.

Pour ce numéro du magazine « Identité culturelle », nous accueillons le professeur Emmanuel Kabongo Malu.
Ses travaux, axés sur la conscience historique africaine et l’identité africaine, nous éclairent sur l’urgence de forger une identité congolaise commune en RDC, une question de survie selon lui.
Des penseurs congolais ont déjà alerté sur cette nécessité il y a plusieurs décennies.
Le professeur Kabongo Malu revient sur leurs travaux et plaide pour la création de conditions propices à l’amour du pays et à l’ancrage de l’histoire glorieuse du Congo dans la mémoire collective.
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Respect et franchise : trouver le juste langage face aux autorités

Dans cet épisode, nous décortiquons notre manière de communiquer avec les figures d’autorité, où le respect, souvent exprimé par un langage de déférence, empêche parfois d’exprimer publiquement son désaccord.
Si ce langage favorisait l’harmonie sociale dans nos sociétés traditionnelles, il peut aujourd’hui freiner la vérité et la critique des abus de pouvoir.
Comment dire non sans manquer de respect ou tomber dans l’insulte ?
De même, l’Église catholique critique souvent et ouvertement les régimes successifs de notre pays.
Pour en discuter, nous recevons Lucien Ramazani, politiste et philosophe, doctorant en sciences politiques à l’Université catholique de Louvain.

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