Les droits des veuves en RDC : Entre traditions et législation

En RDC, la perte d’un conjoint constitue dans bien des cas, un véritable calvaire pour les femmes veuves, car leurs droits ne sont généralement pas respectés.
Si la loi congolaise protège les veuves, certaines traditions persistent et les mettent en danger : spoliation des biens, rites dégradants, obligation d’épouser un membre de la famille du défunt.
Bon nombre d’entre elles continuent de subir des violences et des discriminations.
Des témoignages poignants révèlent des situations inacceptables, où les femmes veuves sont chassées de leurs foyers et privées de leurs biens après le décès de leur mari.
Cela vous permettra d’être au courant de toutes les activités de Parole aux Auditeurs et aussi échanger avec d’autres fidèles auditeurs de votre Magazine Parole aux Auditeurs.

La SADC met fin au mandat de la SAMIDRC et ordonne le retrait progressif de ses troupes de la RDC

Le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a mis fin, ce jeudi 13 mars, au mandat de sa mission militaire en RDC, la SAMIDRC, et a ordonné le début du retrait progressif de ses troupes de la RDC.
C’est ce qu’annonce un communiqué dudit sommet publié sur le compte X du secrétariat de la SADC.
D’après ce communiqué, la SADC a réaffirmé son engagement indéfectible à continuer de soutenir la RDC dans la préservation de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, ainsi que dans l’établissement d’une paix, d’une sécurité et d’un développement durables.
Le sommet a souligné l’engagement de la SADC à résoudre le conflit en cours en RDC et à soutenir les interventions visant à instaurer une paix et une sécurité durables dans l’Est de la RDC, conformément au Pacte de défense mutuelle de la SADC de 2003.
Les chefs d’État et de gouvernement de la SADC ont réitéré la nécessité d’une solution politique et diplomatique incluant toutes les parties prenantes, qu’elles soient étatiques, non étatiques, militaires ou non militaires, afin de restaurer la paix, la sécurité et la stabilité en RDC.

Après l’audition de ses cadres, le PPRD promet d’intensifier la mobilisation à Kinshasa

2025-03-102025-03-102025-03-102025-03-10Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/10-16/emmanuel_ramazani_shadary_253.jpgLe PPRD -Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie- promet d’accentuer la mobilisation à Kinshasa contre toute tentative d’entraver la liberté d’expression.
C’est India Omari, l’un des cadres de cette formation politique, qui l’a indiqué, à l’issue des auditions de trois cadres de ce parti à l’auditorat militaire supérieur, dans la commune de Gombe.
Les militants du PPRD ont démontré qu’ils peuvent mobiliser.
Tous les trois cadres du PPRD ont regagné leurs domiciles, escortés par les militants de leur parti.
Aubin Minaku, Emmanuel Ramazani Shadary et Ferdinand Kambere ont tous réitéré leur détermination à œuvrer en tant que parti de l’opposition.

Assassinat de l’artiste Idengo Delcat : Human Rights Watch révèle les circonstances du meurtre de l’artiste et charge les rebelles de l’AFC/M23

« Les témoignages audio et vidéo que Human Rights Watch a examinés indiquent que, lorsque des jeeps sont arrivées chez Delcat Idengo, ce dernier a tenté de s’enfuir et des hommes armés l’ont abattu », indique le rapport.
Par contre, le rapport stipule que « les informations concernant les vêtements que Delcat Idengo portait lorsqu’il a été tué sont contradictoires.
Les médias ont rapporté que Delcat Idengo tournait un clip de musique lorsqu’il a été abattu.
Cela suggère que quelqu’un a changé le pantalon de Delcat Idengo après qu’il a été tué.
Il sied de rappeler, ce jour, que depuis son assassinat, le corps de l’artiste demeure à la morgue de Goma.

Assassinat de l’artiste Idengo Delcat : Human Rights Watch révèle les circonstances du meurtre de l’artiste et charge les rebelles de l’AFC/M23

« Les témoignages audio et vidéo que Human Rights Watch a examinés indiquent que, lorsque des jeeps sont arrivées chez Delcat Idengo, ce dernier a tenté de s’enfuir et des hommes armés l’ont abattu », indique le rapport.
Par contre, le rapport stipule que « les informations concernant les vêtements que Delcat Idengo portait lorsqu’il a été tué sont contradictoires.
Les médias ont rapporté que Delcat Idengo tournait un clip de musique lorsqu’il a été abattu.
Cela suggère que quelqu’un a changé le pantalon de Delcat Idengo après qu’il a été tué.
Il sied de rappeler, ce jour, que depuis son assassinat, le corps de l’artiste demeure à la morgue de Goma.

L’armée fustige le ralliement d’un groupe « wazalendo » au mouvement terroriste M23

2025-03-122025-03-122025-03-122025-03-12Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/10-16/sylvain_ekenge_general_252.pngL’Etat-major des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a fustigé dans un communiqué, mardi 11 mars 2025, le ralliement d’un groupe « Wazalendo » au mouvement terroriste « M23 » soutenu par l’agresseur rwandais.
« Kasereka Kabido et son mouvement FPP/AP/FCR ont choisi de se rallier au Rwanda et à ses pantins du M23-AFC.
Le général-major Sylvain Ekenge a déploré que Kasereka Kabido et son groupe aient mordu au poison rwandais et trahi leur peuple, en essayant d’entrainer d’autres « Wazalendo » dans leur traitrise.
Tout en pointant du doigt l’agresseur le Président rwandais Paul Kagame et son armée, il a indiqué que tous, et même les membres de son propre mouvement, se désolidarisent déjà de Kasereka Kabido et lui tournent le dos.
« Toutefois, ce n’est pas la traitrise de Kasereka Kabido qui va résister à la volonté et la détermination des Congolais à se défendre et à mettre un terme à l’agression », a-t-il conclu.

Chronique judiciaire : report du procès des officiers supérieurs des forces armées

2025-03-132025-03-132025-03-132025-03-13Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/10-16/le_proces_de_5_officiers_superieurs_ayant_fui_l_ennemi_13_mars_2025.jpgLe procès des officiers supérieurs des forces armées de la République démocratique du Congo devant la Haute Cour militaire Kinshasa/Gombe, prévu ce jeudi 13 mars 2025, a été reporté le 20 mars prochain, à la demande des différents collectifs d’avocats.
Ce report a été décidé, pour permettre aux différents collectifs d’avocats d’entrer en contact avec les dossiers de leurs clients.
Selon le réquisitoire lu par la greffière de la Haute Cour militaire Kinshasa/Gombe, ces prévenus sont poursuivis pour la perte de l’armement, de lâcheté devant l’avancée des rebelles du M23/AFC appuyée par le Rwanda, la violation des consignes données à la troupe et celle du commandant suprême des forces armées et de la police nationale, laissant ainsi, les troupes sans commandement dans la ville de Goma.
Ces officiers supérieurs des forces armées s’étaient retirés de la ville Goma dans le Nord-Kivu, province sous état de siège pour la ville de Bukavu au Sud-Kivu, le 26 janvier 2025, via des bateaux privés.
Le procès judiciaire des forces armées était en direct sur la chaine nationale congolaise.

Négociations directes Kinshasa-AFC/M23 : « Seul un dialogue inclusif prenant en compte les revendications de toutes les parties prenantes peut conduire à une paix durable » (Prince Epenge)

Prince Epenge, porte-parole de l’opposant Martin Fayulu et président du parti ADD-Congo, estime que seul un dialogue inclusif prenant en compte les revendications de toutes les parties prenantes peut conduire à une paix durable, notamment dans l’Est du pays.
Il faut dire que depuis un certain temps, le président Jôao Lourenço insiste sur la nécessité pour les congolais de dialoguer.
Pour la coalition Lamuka et l’ADD-Congo, seul un dialogue inclusif prenant en compte les revendications de toutes les parties prenantes peut conduire à une paix durable », a déclaré le porte-parole de Martin Fayulu, leader de la coalition Lamuka.
Prince Epenge a également souligné que le dialogue Cenco-ECC demeure la seule issue à la crise multidimensionnelle qui frappe la RDC.
Toutefois, Epenge a plaidé pour une solution globale qui tienne compte des revendications de tous.

Guerre à l’EST: Quels sont les résultats des sanctions prises contre le Rwanda jusqu’à maintenant ?

Jusqu’à maintenant, l’UE et ses États membres, qui investissent au Rwanda près de 900 millions de dollars à travers le programme Global Gateway, n’ont pas réussi à trouver un consensus pour voter des sanctions.
Le 24 février, les ministres des Affaires étrangères réunis au Parlement européen ont vu une proposition de résolution en ce sens bloquée par le Luxembourg.
Les membres de l’UE étudieront à nouveau le dossier rwandais le 17 mars.
L’échec au niveau européen a mis en lumière les divergences d’intérêts, laissant un sursis au Rwanda.
Ainsi, Washington appelle « les dirigeants du Rwanda à cesser de soutenir le M23 […] et à retirer toutes les troupes des Forces de défense rwandaises du territoire de la RDC ».

RDC: L’Avenant 5 de la convention Sicomines sous les projecteurs d’un forum de haut niveau à Kinshasa

Un an après la signature de l’Avenant 5 à la Convention Sicomines, la coalition Congo n’est pas à vendre (CNPAV) organise, ce 14 mars 2025 au Cercle de Kinshasa (Gombe), un Forum de Haut-Niveau destiné à faire le point sur sa mise en œuvre.
Il sera question de débattre sur les enjeux et perspectives de cet accord minier stratégique conclu entre la République démocratique du Congo et le groupe d’entreprises Chinoises (GEC).
Un partenariat sous tensionSignée en 2008 sous le modèle « minerais contre infrastructures », la convention Sicomines devait permettre à la RDC de financer son développement en échange d’un accès privilégié aux ressources minières par un consortium chinois.
Toutefois, la gestion de cet accord a suscité de nombreuses critiques, notamment sur le déséquilibre économique et le manque de transparence.
Des enquêtes menées par l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) et l’Inspection Générale des Finances (IGF) ont révélé des dysfonctionnements majeurs, renforçant la nécessité d’une renégociation.

Accepter les Notifications pour ne pas rater les news de la RDC OK No