Kinshasa : une décharge pirate bloque le ruissellement des eaux pluviales à Kimbanseke

Kinshasa, 13 mars 2025 (ACP).– La présence d’une décharge pirate des immondices sur l’avenue Kitse, au quartier Ngamayama, à Kimbanseke, une commune de l’Est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, bloque le ruissellement des eaux de pluie vers la rivière Mokali, a constaté jeudi l’ACP.
«Ce sont les habitants du quartier qui jettent tous ces immondices + décharge pirate+ qui occupent presque 1 km de route.
Il a affirmé sa disponibilité à exhorter ses administrés au respect de l’environnement afin de mettre fin à ce genre de pratiques consistant à jeter les immondices sur les avenues.
«Nous même la population, nous sommes à la base de la pollution de notre environnement.
Tous ces immondices nous apportent des maladies et notre avenue est devenue impraticable», a-t-il conclu.

Interdiction d’exportation du cobalt : la R.D.C secoue le marché mondial

Flambée des prix du cobalt à l’international.
L’interdiction surprise par la RDC d’exporter alimente l’incertitude croissante tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
Le prix du cobalt métal lui, a bondi de plus de 43 %.
Le RDC, premier producteur mondial, représente environ les trois quarts de la production mondiale de ce métal pour batteries et la flambée des prix suscite des inquiétudes quant à l’offre.
Le marché évalue avec prudence les transactions au comptant, les niveaux de stocks et les prochaines mesures potentielles qui pourraient suivre la suspension.

Ituri : 150 cultivateurs bénéficient des semences de cultures vivrières

Bunia, 13 mars 2025 (ACP).- 150 cultivateurs de Bunia, chef-lieu de l’Ituri (dans le Nord-est de la République démocratique du Congo), ont bénéficié de semences de cultures vivrières dans le cadre du renforcement de sécurité alimentaire, a appris l’ACP jeudi dans un entretien avec le responsable d’une ONG.
«Un total de 150 cultivateurs de la ville de Bunia, œuvrant au sein de la concession de la Congrégation des Frères Servites du Rédempteur, située dans le quartier Mudzipela, ont reçu des semences de cultures vivrières, notamment le maïs et le haricot», a déclaré Dieudonné Maki, coordinateur de l’ONG «ville propre services».
Il a précisé que chaque cultivateur a reçu 4 kg de semences de maïs et 3 kg de haricots.
Ces semences représentent une véritable opportunité pour les agriculteurs d’accroître leurs rendements, a-t-il ajouté.
«Les semences étaient initialement destinées à notre organisation.

Kinshasa : l’exploitation de la culture de papaye dans l’agro business encouragée (Un agronome)

Kinshasa, 13 mars 2025 (ACP).- L’exploitation de la culture de papaye dans l’agro business a été encouragée jeudi, par un ingénieur, dans un entretien, en vue de maximiser les recettes à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
«Nous encourageons l’exploitation de la papaye dans l’agro business, par sa capacité de produire 60 à 80 tonnes des fruits par hectare pendant son cycle de production qui est une opportunité dans l’agro business négligée par les agriculteurs», a déclaré Théo Mulemga Bintou, un agronome«La densité par hectare à l’écartement de 2 mètres fois 2 mètres est de 2.500 plants, avec un rendement de 35 à 40 kg de fruits par plant au cours de son cycle de production dont le prix d’un fruit varie entre 2.500 et 9.000 FC suivant le milieu de vente», a-t-il ajouté.
Pour l’ingénieur Mulemga, l’agriculture moderne est basée sur le business, l’agriculteur doit avoir les notions de comptabilité, et savoir cultiver les cultures selon leurs valeurs économiques afin d’éviter du surplaceOriginaire d’Amérique Latine, du Mexique à la Bolivie, la papaye peut atteindre 3 mètres et plus de hauteur, dont plusieurs variétés, notamment le solo, la surisse et tant d’autres sont cultivées en fonction de leurs performances agronomiques.
La récolte débute entre huitième et dixième mois après la plantation du papayer et se déroule de manière continue jusqu’au vingt-deuxième mois, a-t-il conclu.

Kinshasa: hausse de 5,3 % du prix d’un carton des pieds de porc

Kinshasa, 13 mars 2025 (ACP).- Le prix d’un carton des pieds de porc de 10kg, communément appelés «Makoso», en provenance de l’Europe est passé de 47.000 à 49.500 FC, soit une hausse de 5,3 % sur les marchés de Kinshasa (capitale de République démocratique du Congo), a appris jeudi l’ACP dans un entretien.
Par ailleurs, un carton des rognons 10kg en provenance de l’Europe, qui se vendait à 72.000FC, revient à 54.000FC, soit 18,94 USD, un carton de poissons communément appelés «Mungusu» de 10kg revient à 72.500FC, soit 25,43 USD contre 75.500FC.
Et un carton de viande communément appelée «Mbanga» de 10kg en provenance de l’Europe se vend 107.000FC, soit 37,54 USD contre 111.000FC, un carton de dos de poulet de 10kg appelé communément «Mikongo» revient à 44.000FC, soit 15,49USD contre 45.000FC, un carton de masque des porcs se vend à 58.000FC, soit 20,42 USD, contre 67.000FC par le passé.
Pendant la ronde, un autre constat a été fait sur quelques produits qui sont restés stables sur les marchés.
Il s’agit notamment du prix d’un carton de queue de bœuf (Mikila) 160.000FC, soit 56,14 USD, un carton de cou de dinde revient à 88.000FC, soit 30,87 USD, un carton de frites lutosa revient à 85.000FC, soit 29,82USD, frite pommes rouges 10kg revient à 73.000FC, soit 25,61 USD.

Hausse de prix de poissons à Bunia suite à l’insécurité sur le lac Albert

Bunia, 13 mars 2025 (ACP).- Une hausse de prix de poissons est observée à Bunia, chef-lieu de l’Ituri(dans le Nord-est de la République démocratique du Congo), où 1 kg de poisson tilapia se négocie à 15 000 FC, contre 13 000 FC auparavant, a-t-on appris jeudi.
«Les prix des poissons connaissent une volatilité significative selon les catégories dont 1 kg de poisson tilapia se négocie à 15.000 FC soit plus de 5 USD, contre 13.000 FC auparavant.
De même, 1 kg de poisson petit capitaine est désormais vendu à 17 000 FC au lieu de 15 000 FC.
Par ailleurs, 1 kg de gros capitaine s’achète à 19.000 FC, contrairement à 17 000 FC précédemment», a déclaré Louise Ndako, vendeuse de poissons à Bunia.
L’insécurité qui a prévalu depuis fin janvier 2025 dans les zones de pêche le long du littoral du lac Albert en raison de l’activisme de groupes armés Zaïre, est l’un des facteurs à la base de la flambée de prix des poissons frais à Bunia, a-t-elle dit.

Dialogue direct Kinshasa – AFC/M23: “Qu’est-ce qui a changé après nous avoir dit jamais ?” (Jonas Tshiombela)

Ce, après que le régime de Kinshasa ait, à maintes reprises, refusé toute négociation directe avec ce mouvement rebelle qualifié de ” coquille vide”.
“Qu’est-ce qui a changé entre-temps après nous avoir dit jamais ?
Jonas Tshiombela pense, par ailleurs, que si le gouvernement accepte de négocier, il doit y avoir des préalables. ”
Et d’ajouter :”Que ceux qui ont commis des crimes contre l’humanité, bombardé des camps de déplacés doivent être jugés”.
Kinshasa avait cependant souligné que tout devait se dérouler conformément à la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation dans l’Est de la RDC.

RDC: dans les hauts plateaux d’Uvira, l’AFC/M23 prend le contrôle des villages après l’allégeance d’un groupe des wazalendo

Les rebelles de l’AFC/M23 ont pris le contrôle des villages Rurambo et Kigarama, dans la chefferie de Bafuliro, dans les hauts plateaux d’Uvira (Sud-Kivu).
C’est à la suite de l’allégeance du groupe wazalendo Rushaba à la rébellion de l’AFC/M23.
« A Kashama, Rushaba s’est allié aux éléments du M23 et dans d’autres villages », a confié à ACTUALITE.CD une source dans la région.
« Ici, il y a une coalition entre les Banyamulenge basés à Kahololo/Marungu, les wazalendo de Rushaba et les éléments M23 venus de Kaziba », a confirmé une autre source sur place.
L’allégeance de Rushaba semble être un coup dur pour certains membres de la Task force composée des militaires congolais, burundais et des wazalendo.

Kongo central: vers la matérialisation du parc agro-industriel de Mbanza-Ngungu

Il était question pour les deux parties de fixer les points essentiels pour une coopération stratégique au profit du projet du parc agro-industriel de Mbanza-Ngungu.
« Le parc agro-industriel de Mbanza-Ngungu est bien plus qu’un projet d’infrastructure.
Le point focal du ministère de l’industrie, Walle, a révélé que ce parc Agro-industriel est un gros projet, qui a pour la chaîne de valeur la transformation finale et la revente des produits.
Par ailleurs, la prochaine étape consacrée au démarrage des travaux du projet est prévue en 2026 pour la phase opérationnelle.
Les prochaines étapes consisteront en la finalisation des études techniques et environnementales, à la mise en place de partenariats stratégiques et à la planification détaillée du développement dudit parc.

Accepter les Notifications pour ne pas rater les news de la RDC OK No