Nord-Kivu: deux cas de meurtre à Butembo

Deux personnes sont mortes dans des incidents sécuritaires enregistrés la nuit du mardi à ce mercredi 12 mars à Bulengera, l’une des quatre communes de Butembo (Nord-Kivu).
Selon John Kameta, président de la société civile de Bulengera, les victimes sont notamment une femme tuée par armes blanches à Kyaghala et un homme tué par balles à Kamesimbonzo.
Au téléphone d’ACTUALITE.CD, le président de la société civile déplore la recrudescence de l’insécurité dans cette municipalité en dépit de l’état de siège.
Ces cas portent à près d’une dizaine, le nombre des victimes de meurtre déjà enregistrées depuis le début de l’année, aux côtés de 32 autres cas enregistrés en 2024, selon un décompte de la société civile.
Contacté par ACTUALITE.CD, Willy Mungedi, bourgmestre policier de Bulengera n’a pas souhaité réagir à ces faits, arguant avoir été interdit, en tant qu’autorité de commenter les questions de sécurité dans une ville de Butembo en pleine zone opérationnelle.

Naufrage sur la rivière Kwa/Mai-Ndombe : plus de 150 rescapés dénombrés par les autorités, le nombre des morts revu à la baisse

On en sait un peu plus sur le naufrage d’une embarcation survenu le dimanche 9 mars dernier sur la rivière Kwa, près de la cité de Mushie (Mai-Ndombe).
Après une descente sur le terrain effectuée par les autorités et les services locaux, 160 rescapés ont été identifiés.
Au moins 10 personnes ont trouvé la mort, six corps ont été inhumés, tandis que plusieurs passagers restent à ce jour introuvables.
D’après l’administrateur du territoire de Mushie, le nombre exact de passagers n’est toujours pas connu.
Ce naufrage est survenu à 23 heures sur la rivière Kwa.

Kwilu: Les députés provinciaux exigent le retrait de la décision de Jacquemin Shabani suspendant l’élection du bureau de l’assemblée provinciale

Les députés provinciaux du Kwilu montent au créneau après la décision du Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, de suspendre l’élection du Bureau définitif de l’Assemblée provinciale du Kwilu.
Dans une déclaration commune, ils dénoncent l’ingérence du ministre de l’Intérieur dans les affaires relevant de “l’organisation interne de l’Assemblée provinciale” du Kwilu.
Ils rappellent que “l’élection du Bureau définitif d’une assemblée provinciale ne dépend nullement de la volonté ou du caprice de la Ceni”.
À trois ans et demi de la fin de la législature, les institutions provinciales ne sont toujours pas renouvelées dans la province du Kwilu.
L’élection des 8 élus de ce territoire était la condition posée par la Ceni avant l’organisation de l’élection du Bureau définitif de l’Assemblée provinciale, des sénateurs et des gouverneurs.

Journée mondiale du rein : entretien avec Vincent Nkamba sur les causes, la prévention et la prise en charge de l’insuffisance rénale chez les femmes à Kinshasa

Les symptômes peuvent inclure la fatigue, des gonflements des jambes, des douleurs dans la région lombaire, des difficultés à uriner ou encore une hypertension artérielle.
Les femmes, en particulier, sont plus vulnérables en raison des grossesses successives et de l’anémie qui en découle parfois, ce qui peut aggraver les conditions rénales.
Cependant, des progrès sont réalisés avec l’augmentation des formations spécialisées et des initiatives pour fournir une prise en charge plus accessible.
Quelles solutions pour améliorer la prise en charge des femmes atteintes d’insuffisance rénale à Kinshasa ?
Vincent Nkamba: Pour améliorer la situation, on doit renforcer la sensibilisation et la prévention.

RDC: début du dialogue direct entre le M23 et Kinshasa le 18 mars à Luanda

Les négociations directes entre les rebelles de l’AFC/M23 débutent le mardi 18 mars prochain à Luanda, a annoncé ce mercredi soir la Présidence angolaise.
La veille, à l’issue d’une visite du président congolais Félix Tshisekedi à Luanda, la médiation angolaise a annoncé que les deux parties allaient entamer des discussions directes.
Les délégations des deux parties en conflit sont donc attendues dans les prochaines heures dans la capitale angolaise.
Kinshasa a pris acte de cette décision mais souligne que tout devait se dérouler conformément à la résolution 2773 du Conseil de sécurité sur la situation dans l’est de la RDC qui exige notamment le retrait des troupes de la rébellion et celles du Rwanda des zones occupées.
Un nouveau sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) sur la situation dans la partie est de la RDC est d’ailleurs prévu ce jeudi 13 mars par visioconférence.

Assemblée nationale: le Député Flory Mapamboli dépose une proposition de loi modifiant celle relative aux finances publiques

Le député Flory Mapamboli a déposé, ce mardi 11 mars, une proposition de loi modifiant et complétant la loi relative aux finances publiques.
Dans son texte, l’élu de Kasongo-Lunda veut notamment renforcer la redévabilité du Gouvernement envers le Parlement sur la loi de finances.
Lorsque le Gouvernement dépose le projet de loi de finances, c’est le Premier ministre qui vient le présenter avec tout son gouvernement.
« Il s’agit du principe de soutenabilité budgétaire où il est clairement dit que le Gouvernement ne peut pas recourir aux emprunts sur le marché local.
En même temps, la loi n’autorise pas le Gouvernement à s’endetter à l’étranger, c’est-à-dire sur le marché financier international.

Usage de faux à Kinshasa : cinq ans de prison requis contre un prévenu

Kinshasa, 12 mars 2025 (ACP).- Le ministère public a requis mercredi cinq ans de prison contre un prévenu pour faux et usage de faux, lors d’une audience au Tribunal de paix de N’djili à l’est de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
« Nous poursuivons Monsieur Fukiau Kolo pour faux et usage de faux.
« Donc nous disons que c’est un faux document parce que ça ne représente pas les consentements de tous les enfants (héritiers) », a-t-il dit.
« Nous réitérons la peine de cinq ans requis à son encontre et ça sera le bon droit », a conclu le ministère public.
Le Tribunal a, enfin pris l’affaire en délibéré pour se prononcer dans le délai de la loi.ACP/

Kinshasa : un mineur sommé de comparaître devant un tribunal

Kinshasa, 12 mars 2025 (ACP).- Le tribunal pour enfants de Kinkole dans la commune de N’sele, (Est de Kinshasa), en République démocratique du Congo, a sommé un mineur en conflit avec la loi de comparaître devant cette juridiction dans 48 heures, lors d’une audience mercredi à son siège.
« Le tribunal pour enfants de Kinkole oblige aux parents de s’amener dans deux jours avec l’enfant Pierre Toko Longo qui a fait de blessures à la fillette Eugénie Danga Wangelo », a déclaré le président de céans.
« Si votre Tribunal peut nous accorder jusqu’au lundi pour qu’il puisse finir la cure, ça sera une bonne chose, du fait qu’au moment où je vous parle, il est à l’hôpital », a-t-il souligné.
Le ministère public a réagi en ces termes : « Me Modeste Loko, vous connaissez la procédure.
Le tribunal a clos le débat avant d’ordonner la comparution dans 48 heures de Pierre Toko, enfant en conflit avec la loi.

Agression rwandaise : une institution congolaise sollicite une résolution de l’alliance mondiale des droits humains

Kinshasa, 12 mars 2025 (ACP).- Une résolution de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme (GANHRI), sur l’agression rwandaise dont est victime la République démocratique du Congo (RDC), a été sollicitée mercredi à Genève en Suisse, lors de son assemblée générale, par une institution congolaise, a-t-on appris de source officielle.
Par ailleurs, le président de la CNDH-RDC a soutenu que son institution est un modèle dans la promotion de la parité homme-femme en milieux professionnels.
« La CNDH-RDC a une bonne pratique, parce que sur l’ensemble de neuf commissaires nationaux des droits de l’homme, quatre sont des femmes, et dans le bureau qui gère cette institution au quotidien, il y a deux hommes et deux femmes », a-t-il conclu lors de ces assises de la GANHRI.
La GANHRI est constituée en tant qu’entité juridique en vertu du droit suisse et détient un Bureau composé de 16 institutions nationales des droits de l’homme dotées du statut d’accréditation « A » représentant les quatre régions dans lesquelles elle opère.
Les réunions générales annuelles de la GANHRI, les réunions du Bureau de la GANHRI et du Sous-Comité d’accréditation, ainsi que les conférences internationales de la GANHRI sont organisées en coopération avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) en sa qualité de secrétariat de la GANHRI, note-t-on.

Crimes dans l’Est : trois questions à Théodore Ngoy, avocat au barreau de Kinshasa/Gombe

Qu’est-ce que la République démocratique du Congo, pays victime de cette agression, peut aujourd’hui attendre de cette haute cour?
Que recommandez-vous aux justiciers tant nationaux qu’internationaux, pour que pareils actes ignobles ne se reproduisent plus en RDC, tout comme dans d’autres pays victimes ?
Je voudrais dire que la communauté internationale n’ignore pas qui est l’auteur de ces crimes et les raisons de ces crimes.
Donc, cette bienveillance-là, nous devons l’exploiter pour amener la Communauté internationale à reconnaitre qu’elle a été complice, silencieuse ou même active des crimes qui ont été commis.
Parce que pour pouvoir mettre la main sur les richesses, il fallait déplacer les Congolais, les tuer ou les massacrer et les remplacer par les Rwandais.

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