Sandra Nkulu à la suite des auditions des cadres du PPRD : « Ce qui est arrivé est la preuve éloquente que la RDC subit la tyrannie »

Beni, 23 décembre 2024(ACP).– Le faible engouement des clients observé au marché la veille des festivités inquiète les femmes vendeuses de poules rencontrées au marché central de Beni Kilokwa, en province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, a constaté l’ACP ce lundi.
« Nombreux d’entre nous avaient déjà constitué de stocks importants en poules pensant que la situation sera la même comme auparavant.
Il est trop difficile de garder ces poules de chair surtout qu’elles sont allergiques à certains aliments au risque de perdre du poids.
Mme Hangi a fait savoir qu’elles sont actuellement soumises aux nombreuses complications en Ouganda et à la frontière de Kasindi, comme par la SCAF et la DGM, puis à la barrière contrairement aux anciens temps.
Dans les anciens temps, les poules de chair étaient bien appréciées et plus achetées à Beni que les races locales avec des effets sur les chiffres d’affaires.

La milice CODECO a libéré, mardi 4 mars, 161 personnes à Landa, une entité située sur le littoral du Lac Albert, dans la province de l’Ituri.
C’est pendant leur retour dans leurs villages, après le retrait des belligérants, que ces personnes ont été enlevées par les miliciens de la CODECO.
Ces personnes ont passé 48 heures dans la brousse, exposées aux intempéries, sans manger, affirme un activiste des droits de l’homme.
Après avoir alerté les autorités locales de Tchomia, des démarches ont été immédiatement amorcées pour obtenir leur libération des mains de la milice CODECO.
Parmi ces rescapés, certains ont aussitôt pris la décision de quitter la zone pour se rendre à Kasenyi, d’autres ont traversé le lac Albert pour s’installer en Ouganda.

Il révèle qu’à ce stade, plus de 300 délinquants ont été déjà condamnés à la suite de plus de 11 audiences foraines.
« À notre niveau, nous avons pu organiser plus de 11 audiences foraines, et plus de 300 Kuluna ont été condamnés.
Ces condamnations, rassure-t-il, ont été prononcées dans le strict respect de tous les droits des justiciables, voire le droit à l’accès au double degré de juridiction et à la défense.
« Tous ces droits ont été garantis.
Droit également de se faire assister par des avocats ou encore par des défenseurs judiciaires», insiste Constant Mutamba.