« Les ministres ont déserté leurs cabinets pour plaire à Tshisekedi » (Lamuka)

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé vendredi 27 décembre depuis la ville de Mbuji-Mayi, (Kasaï-Oriental) où il séjourne, la 28ème réunion du Conseil des ministres.
Au cours de ce Conseil, plusieurs dossiers importants ont été traités notamment la situation sécuritaire, humanitaire et sanitaire sur l’ensemble de la RDC, en particulier dans l’Est.
Autre point à l’ordre du jour, la question de l’organisation dans la capitale congolaise du 27 au 29 janvier 2025, de la conférence interministérielle internationale sur le déploiement des paiements pour des services environnementaux en Afrique centrale et sur les changements opérés dans la loi des finances de l’exercice 2025, après son examen et vote au Parlement.
L’état d’avancement de la mise en œuvre du plan de relance de la Sotexki et la signature, le 11 décembre 2024 à Bruxelles, de la feuille de route du partenariat stratégique UE-RDC sur les chaînes de valeurs des substances minérales stratégiques et critiques ont également été évoqués pendant cette réunion.

Le ministre provincial de Lomami en charge de l’éducation, Lebon Mpanya Mump’evile, a ordonné la suspension à titre préventif, de trois cadres de la Direction Nationale de Contrôle et de la Paie des Enseignants, DINACOPE en sigle, dans la province éducationelle de Lomami 2 dont le siège se trouve à Mwene-Ditu, deuxième ville de la province de Lomami.
Ce sont ces griefs, à en croire le ministre, qui l’ont poussé à exiger même qu’une enquête soit ouverte à ce sujet par le patron de la DINACOPE Lomami 2.
Les individus sanctionnés incluent l’assistant provincial Anaclet Kamunga Kazadi, chef d’antenne de la DINACOPE Ngandajika 1, Kanyinda Mbaya, ainsi que le chef d’antenne de la DINACOPE Ngandajika 3, David Kanda Mbaya.
L’élu évoquait notamment les anti-valeurs devenus monnaie courante dans la province de Lomami.
La suspension, bien que préventive, tombe après l’épuisement de toute la procédure disciplinaire à l’égard de ces cadres incriminés.

L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Daniel Ngoy Mulunda a été extradé de la Zambie et se trouve actuellement en détention secrète à Kinshasa.
Justicia Asbl déplore la violation du statut du réfugié politique de M. Mulunda et demande aux autorités congolaises sa libération “sans condition”.
Étant partie prenante à la convention de 1951 relative au statut des réfugiés, rappelle Justicia Asbl, la Zambie ne devrait pas accéder à l’enlèvement de M. Mulunda.
Justicia Asbl “note que la Zambie n’est plus un pays exemplaire pour solliciter le droit d’asile au regard de la violation manifeste de la convention sur le statut des réfugiés.”
Bien avant Justicia Asbl, des voix se sont élevées pour exprimer l’indignation face à l’arrestation qualifiée « d’arbitraire et brutale ».