Haut-Katanga : la situation sécuritaire généralement calme (conseil des ministres)

Le gouverneur militaire du Nord Kivu, le Général Major Peter Chirimwami Nkuba, est décédé ce vendredi à Kinshasa où il a été acheminé après avoir été blessé par balle au retour des lignes de front le jeudi 23 janvier 2025.
Ces précisions viennent de Forces Armées de la République Démocratique du Congo FARDC, ce vendredi 24 Janvier 2025 à l’issu du conseil supérieur de la défense.
Dans une vidéo d’annonce, d’après le dit conseil, le général Sylvain Ekenge, porte parole des FARDC dit, nous citons:» Le deuxième problème, c’était une information très capitale, c’était l’annonce du décès du gouverneur du Nord-Kivu, le Général Major Chirimwami Nkuba Peter, qui est tombé arme à la main au champ d’honneur.
Cette information vient d’être confirmée par l’armée et le gouvernement alors que des velléités sur le décès du gouverneur intérimaire militaire du Nord-Kivu ont inondées la toile depuis tôt le matin de ce vendredi 24 Janvier 2025.
Le jeudi 23 Janvier, le général major Peter Chirimwami Nkuba a passé un bon moment sur les lignes alors que la ville de Goma a été sous menaces accrues de la rébellion du M23/AFC, appuyée par le Rwanda, selon les rapports de l’ONU.

Une pirogue a chaviré sur le Lac Édouard près de Vitshumbi en province du Nord-Kivu, la nuit du mardi au mercredi 19 février 2025, entraînant la disparition d’une vingtaine de personnes et des biens matériels, a appris ACTUALITE.CD.
L’embarcation quittait le territoire de Lubero pour le territoire de Beni par la voie lacustre.
Les corps des disparus sont encore sous les eaux et un seul corps vient d’être repêché à Vitshumbi », fait-il se confiant ce jeudi 20 février.
D’autres sources dans la zone parlent plutôt de 8 passagers sauvés grâce à l’intervention des pêcheurs qui se trouvaient sur les eaux au moment du naufrage.
Il n’y a plus une police maritime car la localité est sous le contrôle de la rébellion du M23.

L’impact et les conséquences des affrontements entre les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, et les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans le Nord et Sud Kivu inquiètent les agences humanitaires de l’ONU, qui observent des « niveaux alarmants » de violences sexuelles.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), plusieurs éléments armés ont profité du contexte délétère pour perpétrer des pillages et des viols dans les quartiers de Majengo, Virunga, Birere, ainsi qu’autour de l’aéroport et du rond-point Instigo.
Dans le territoire de Kahele, cinq filles d’une même famille ont été violées par des hommes armés à Kalungu, une localité de ce territoire.
L’ONU Femmes note que les rapports de viol et d’exploitation sont devenus tragiquement routiniers, confrontant les femmes et les filles congolaises à des « niveaux accrus de violence sexuelle et sexiste ».
Cette détérioration de la situation humanitaire est la conséquence des affrontements qui ont opposé les FARDC au M23 dans la ville de Goma entre le 26 et le 29 janvier, faisant 3000 morts.