Kinshasa, 9 mars 2025 (ACP).- Un appel au renforcement de la présence des femmes au poste de leadership a été lancé à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), par le coordonnateur humanitaire des Nations Unies à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme 2025, dans un communiqué de presse parvenu dimanche à l’ACP.
» Cette journée du 8 mars est un appel à renforcer la présence des femmes au poste de leadership, que ce soit dans les instances gouvernementales, les entreprises ou les organisations internationales et nationales« , a déclaré Bruno Lemarquis, coordonnateur humanitaire des Nations unies en RDC.
« Leur participation active est un facteur clé pour une société résiliente et inclusive« , a-t-il ajouté.
Selon le haut fonctionnaire des Nations unies, la RDC regorge des femmes exceptionnelles qui brisent les barrières et innovent pour le progrès de la communauté et du pays. Cependant, leur engagement, leur créativité et leur détermination sont les moteurs d’un avenir plus équitable.
» Aujourd’hui, nous devrons renouveler notre engagement en faveur des droits des femmes et de leur autonomisation. Le Système des Nations Unies et ses partenaires restent déterminer à soutenir les femmes et les filles de la RDC et à promouvoir un environnement où elles peuvent pleinement exercer leurs droits« , a indiqué Bruno Lemarquis, avant d’exprimer la solidarité des Nations Unies envers toutes les femmes et les filles du Congo, avec une pensée très particulière pour celles des provinces de l’Est, qui vivent dans leur chair cette nouvelle période sombre de l’histoire du pays.
« Célébrer sous le thème national : » La congolaise au centre des ambitions », cette célébration prend un sens particulier en RDC, où les femmes sont des piliers de la société et jouent un rôle clé dans la construction d’une nation forte « , a-t-il soutenu.
Il a fait savoir que cette journée a lieu dans un contexte d’une grande gravité car depuis janvier 2025, la crise dans l’Est de la RDC s’est sérieusement aggravée, exacerbant la situation humanitaire et impactant particulièrement les femmes et les filles.
« Les violences basées sur le genre, notamment les violences sexuelles, les abus et les déplacements forcés se sont intensifiés pendant cette période de guerre, plongeant des femmes dans la précarité extrême« , a-t-il déploré. ACP/C.L.
Author(s): acp.cd
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