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Kinshasa, 9 mars 2025 (ACP).- La nécessité d’accélérer les travaux du programme local de développement de 145 territoires (PDL 145) en vue d’améliorer les conditions de vie des populations de la République démocratique du Congo, a été évoquée vendredi par la Première ministre, d’après le Compte-rendu du Conseil des ministres, consulté samedi par l’ACP.
« Dans sa communication, la Première ministre Judith Suminwa, a évoqué la nécessité d’accélérer le processus des travaux du Programme local de développement de 145 territoires en vue de promouvoir l’émergence de nos entités et d’améliorer les conditions de vie des populations conformément à la vision du président de la République », lit-on dans le document.
Selon la Première ministre Judith Suminwa, citée par la source, la finalisation des travaux de la première phase devrait s’accompagner de la réactualisation des études pour la deuxième phase concernant les routes de desserte agricole.
« Des instructions claires ont été données au vice-Premier ministre, ministre du Plan, au ministre d’État du Budget et celui des Infrastructures ainsi qu’au ministre des Finances qui sont en interaction avec les trois agences d’exécution », a précisé la source.
Elle a souligné que les parties prenantes se sont penchées sur le problématique de mobilisation de financement additionnel au regard des enjeux dans l’est du pays, de la crise sécuritaire et humanitaire.

Les rebelles du M23 occupent depuis ce mercredi après-midi la localité de Mbingi, chef-lieu de la chefferie de Batangi, à 50 kilomètres de Lubero-Centre.
Les FARDC ont battu en retraite après un bref échange de tirs, abandonnant la localité aux mains des assaillants.
Les militaires congolais se sont retrouvées presque encerclés; les rebelles ayant déjà pris le contrôle des axes routiers stratégiques de Kaseghe et d’Alimbongo, les principales voies d’accès vers Mbingi.
Depuis dimanche, le M23 mène une offensive dans le sud de Lubero, s’emparant successivement des villages de Matembe, Butsorovya, Mambasa et Alimbongo, élargissant ainsi leur emprise dans cette région où la situation reste tendue.

L’ONG Initiative pour la bonne gouvernance et le droit de l’homme, (IBGDH) déplore ce qu’elle qualifie de « violations des droits de l’homme » de la part des banques commerciales installées à Kolwezi dans la province de Lualaba.
D’après une enquête qu’a menée cette ONG, le dysfonctionnement de ces banques empêchent souvent les clients d’accéder à leur argent en temps voulu surtout les travailleurs dont le salaire sont payés via ces banques.
Ainsi, à l’approche des fêtes de fin d’année, IBGDH recommande à ces banques commerciales d’améliorer et d’humaniser les conditions pour permettre à chaque client de disposer de son argent.
Cet activiste des droits de l’homme recommande aux banques d’améliorer leur accueil et surtout de disponibiliser de l’argent de la rémunération des travailleurs en temps convenu.
D’autant plus que selon lui, « les banques sont payées pour ces services-là et il est important que les banques améliorent leur prestation ».