Sensibilisation au changement de mentalité pour assainir la ville de Kinshasa

Goma, 17 janvier 2025 (ACP).- L’exploitation d’un moulin artisanal pour moudre des céréales est une source d’autonomie financière d’un jeune entrepreneur à Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP vendredi l’ACP dans un entretien au marché central Virunga(Goma).
Le métier que ce jeune entrepreneur exerce depuis cinq ans, lui permet de subvenir à ses besoins, notamment le financement de sa scolarité et d’autres dépenses personnelles.
« Je mouds toutes sortes de céréales, notamment les arachides, le sésame, le soja, le riz et bien d’autres encore », a-t-il précisé.
« Ce métier me motive chaque jour et me permet de construire mon avenir », a-t-il ajouté.
Ses clients, nombreux et réguliers, viennent du marché Virunga pour transformer leurs céréales et graines en produits prêts à l’usage notamment la pâte d’arachides communément appelée « Lotoba ».

L’administrateur du territoire de Luozi, province du Kongo-Central, Alfred Ngoma Lossa, est suspendu provisoirement depuis jeudi 28 novembre dernier pour entre autres, vente illégale de terres, appartenant à des tiers et pour spoliation d’une partie de la piste de l’aérodrome de son entité.
Cette décision émane de la commission d’enquête dépêchée par le gouvernement provincial du Kongo-Central, à la suite des désaccords entre la population de Luozi et l’autorité locale.
Après une descente sur le terrain pour enquêter sur les allégations de spoliation de la piste de cet aérodrome, les membres de la commission d’enquête confirment ces faits.
Ils affirment avoir découvert de nouvelles bornes de délimitation de la portion de la piste vendue et disent être en possession du document, attestant cette vente et qui porte la signature de l’incriminé et de ses adjoints.
Célestin Lusiama, administrateur du territoire adjoint en charge des questions politiques et administratives, assure désormais l’intérim, en attendant la conclusion du rapport de la commission d’enquête.

L’agence onusienne indique que ces mouvements de population pourraient s’intensifier à mesure que les combats s’étendent dans le Sud-Kivu2.
Selon l’agence, de nombreuses autres personnes restent bloquées dans des centres collectifs, des sites de personnes déplacées endommagés ou dans des communautés d’accueil1.
Au même moment, au Nord-Kivu, la destruction des installations sanitaires, y compris les morgues, et les hôpitaux surpeuplés augmentent le risque de propagation des maladies infectieuses, dont le choléra, le paludisme et la rougeole, indique le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés2.
Dans ce contexte, l’agence onusienne appelle à une cessation immédiate des hostilités afin d’assurer la sécurité des civils, y compris des personnes déplacées1.
Elle exhorte également toutes les parties au conflit à cesser les attaques contre les infrastructures civiles et à garantir un accès humanitaire sans entrave