RDC : plus de 3 millions d’enfants insuffisamment vaccinés, selon le ministère de la santé

Des journaux parus ce jeudi à Kinshasa s’intéressent à l’audience que le Président kenyan et président en exercice de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC), William Ruto a accordée à une délégation de Kinshasa à Nairobi.
Dans cette optique, révèle ce quotidien, une délégation de haut niveau, conduite par le député et ancien ministre Lambert Mende, accompagné des ministres Julien Paluku et Alexis Gisaro ainsi que du mandataire du chef de l’État, Sambu Mambu, a été reçue ce mercredi à Nairobi par le président kényan William Ruto.
Le potentiel.cd note que la rencontre entre Ruto et la délégation congolaise représente une avancée significative dans la quête de solutions durables à la crise dans l’Est de la RDC.
Pour le potentiel.cd, les populations de l’Est de la RDC, qui subissent quotidiennement les conséquences de cette violence, attendent des actions tangibles pour garantir leur sécurité et leur bien-être.
Sur une autre voie, le Phare revient sur le plan Ndayishimiye pour pacifier l’Est de la RDC.

Le procureur adjoint de la Cour pénale internationale (CPI), Mame Mandiaye Niang, se dit choqué par les récentes violences enregistrées à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Il a fait part de sa préoccupation jeudi 13 février lors d’une interview exclusive accordée à Radio Okapi.
Ce haut responsable de la CPI a assuré que son organisation est informée du drame qui s’est déroulé à Goma lors des combats qui ont opposé l’armée congolaise aux rebelles du M23, soutenus par le Rwanda il y a quelques semaines.
Il a également affirmé que la Cour pénale internationale a déjà lancé un appel aux témoins ainsi qu’aux autres acteurs clés pour faciliter les enquêtes.
Mame Mandiaye Niang donne d’amples détails et répond aux questions de de Ronely Ntibonera :/sites/default/files/2025-02/06._140225-p-cpi-inviteprocureuradjoint-00.mp3

Le non-respect du cessez-le-feu recommandé par le sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la SADC continue de faire réagir les milieux diplomatiques européens.
M. Perrin a mentionné le fait que la poursuite des combats par les rebelles intervient « après la sanglante prise de Goma » qui a causé 3000 morts et près de 4 000 blessés.
Ce jour, au moins 900 corps sont toujours dans des morgues des différents hôpitaux de la ville de Goma.
Pour le rôle du Rwanda qui appuie les troupes du M23 dans leur avanacée, Mme Kayikwamba qui a salué les efforts diplomatiques de l’ensemble de la communauté internationale, a plaidé pour l’application de sanctions ainsi que d’un embargo contre le régime de Kigali.
Lire aussi: La France « préoccupée » par la poursuite des combats entre l’armée et le M23 à proximité de Bukavu après l’occupation de Goma, réitère l’appel au retrait des troupes rwandaises