Les écoles publiques et privées de plusieurs entités du territoire d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu, sont fermées depuis plus de trois semaines. Cette situation est liéé à la psychose provoquée par la prise de Kamanyola, dans le territoire voisin de Walungu, par les rebelles du M23. La société civile locale craint que cette crise ne conduise à une année blanche pour des milliers d’élèves.
Parmi les localités concernées par cette situation il y a notamment Katogota, Bwegeza, Luvungi, Sange et Kiliba, où élèves et enseignants ont déserté les établissements scolaires à cause de l’insécurité. Beaucoup ont trouvé refuge au Burundi et en Tanzanie. Même le chef-lieu du territoire d’Uvira est concerné, avec la fermeture des institutions universitaires.
Freddy Mudeba, président de la société civile d’Uvira, alerte sur les conséquences de cette situation :
« En tout cas les parents ont du mal à envoyer leurs enfants à l’école. C’est pourquoi jusque-là il n’y a même pas l’espoir que les enfants puissent rentrer à l’école. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de tout faire pour que la paix revienne dans le Sud-Kivu en vue de permettre aux enfants de fréquenter de nouveau les écoles. Parce que l’école est une chose très importante dans la vie. »
Il met également en garde contre les risques de dérive pour ces enfants privés d’éducation, qui pourraient être tentés par des activités criminelles ou illicites.
Author(s): radiookapi.net
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