Kwamouth : recherché depuis 2022, un des commandants de la milice Mobondo capturé par l’armée

Deux anciens seigneurs de guerre de l’Ituri, déjà visés par des sanctions de l’ONU, Thomas Lubanga et Yves Kawa Panga Mandro ont joué un rôle clé dans le renforcement de la collaboration entre la coalition AFC-M23 et des milices de l’Ituri comme le groupe Zaïre/ADCVI, rapporte le Groupe d’experts des Nations Unies pour la la République démocratique du Congo (RDC).
D’après les enquêtes des experts onusiens, cette mobilisation et collaboration à grande échelle avec la coalition AFC-M23 a démarré entre juin et juillet 2024 et s’est accélérée depuis août de la même année, des réunions fréquentes ayant eu lieu dans divers endroits en Ouganda.
C’est à la suite d’une plainte déposée par l’armée à l’Auditorat militaire supérieur de l’Ituri.
Quant à Yves Kawa Panga Mandro, la cour militaire de la Province Orientale l’avait condamné le 13 août 2014 à Kisangani, à 9 ans de servitude pénale principale.
Pour les mêmes faits, Yves Kawa avait été condamné au premier degré, en 2006, à 20 ans de prison par le tribunal militaire garnison de l’Ituri.

Issa Bokalinga, le Kuluna qui a imputé la main à un citoyen congolais, le dimanche 12 janvier dernier, dans la commune de Lemba, à Kinshasa, est condamné à mort.
Répondant à la demande de réparation civile de la partie victime, le Tribunal a condamné ce Kuluna au paiement des dommages intérêts de 100.000 dollars américains.
Rappelons que durant l’audience, la victime qui est actuellement hospitalisée, est intervenu et aconfirmé qu’Issa Bokalango est bel et bien la personne qui lui a donné le coup de machette, qui a coupé son bras en deux.
Revenant sur les faits, il a rapporté qu’il a été attaché par ces Kuluna, alors qu’il voulait secourir une dame à qui ces malfrats avaient arraché un sac à main.
Ces derniers ont encerclé la victime au moment où Issa lui a coupé le bras et a pris la partie qui gisait au sol et est parti avec, tel un butin de guerre.

Kinshasa, 6 janvier 2025 (ACP).-Le Président de la République démocratique du Congo a pris acte, lundi, de la prestation de serment du nouveau chef d’état-major général de l’armée nationale, appelé à trouver des réponses à des urgences sécuritaires, au cours d’une cérémonie au Camp Lieutenant-colonel Kokolo, à Kinshasa.
Il a fait cet exercice juste après l’étape de passation de commandement avec son prédécesseur, le général d’armée Christian Tshiwewe, au cours d’une cérémonie présidée par le Président de la République, Félix Tshisekedi.
Intervenant à son tour, le chef d’état-major général sortant, le général d’armée Christian Tshiwewe est revenu sur les défis sécuritaires à relever par son successeur, principalement des réponses à des urgences opérationnelles dans les zones sous occupation.
«Mon général, il a plus au commandant suprême des Fardc, de vous hisser aux sommet stratégique de l’armée (..).
Son prédécesseur, le général d’armée Christian Tshiwewe Songesha, occupe désormais les fonctions de conseiller militaire du Chef de l’État.